( WHAT ?! 250 votes ?! Mais j'vous adore !!! Merci beaucoup !!!)

Aïe... Le mal de crâne, le retour... Je ne sais même pas ce qui se passe, juste que j'ai mal et que je ne suis pas par terre... je crois même que j'ai une couverture sur moi... ah oui. 

J'ouvris les yeux. Il faisait sombre, impossible d'y voir quoi que ce soit, même à 50 centimètres devant moi.

Greuh.

Je me redressais lentement et cala mon dos contre le mur derrière moi. J'inspirais et expirais lentement. Si j'étais au chaud sous une couette, l'air n'en était pas moins glacé. 

Plutôt que d'essayer de voir quelque chose avec mes yeux, j'essayais de de me focaliser sur les sons que j'entendais. Des corbeaux qui croassent avant de s'envoler... des pas, dans la neige. 

Qui se rapproche. Assez rapidement.

Je recommence à avoir peur. Génial, il y a longtemps que je n'avais pas eu une poussée d'adrénaline. Trop cool. Notez le sarcasme.

Les pas se rapprochent encore et finissent par heurter quelque chose de dur comme du bois, d'après la résonance. J'entends une porte qui s'ouvre, mais je ne vois rien.

De l'observation à la déduction : cet espèce de chalet, si j'en juge par la matière de l'habitation, soit le bois, possède plusieurs pièces.

Le plancher craque et j'entends une porte qui s'ouvre, mais cette fois, elle est plus porche. Au moins trois pièces.

J'attends encore un peu, mais les rares sons qui viennent à mon oreille semblent provenir d'une... cuisine ?

J'essaie de me lever, mais une douleur à la cheville m'en empêche.

Ben tiens, c'est vrai que je m'étais pété la cheville, moi !! Non mais je suis douée !!

Au final, les pas viennent dans ma direction, et je vois la porte s'ouvrir, avec une raie de lumière qui réussit à passer. J'entends l'homme face à moi jurer à voix basse et poser ce qu'il tenait dans ses mains sur le sol avant de refermer la porte.

-C'est pas la peine, mais merci quand même.

-Tiens, tu es réveillée ?

Je hochais la tête, même si je doutais qu'il puisse voir quoi que ce soit dans la noirceur de la chambre.

-Ça te dérange si j'ouvre la fenêtre ?

-Non, pas vraiment. Sauf s'il y a trop de soleil.

J'entends les pas s'approcher du mur opposé au mien, puis j'entendis la fenêtre s'ouvrir pour faire entrer une faible lumière, digne de celle d'un jour de pluie. Et la personne qui se tenait face à moi était  mon père. 

-Excuse-moi pour tout à l'heure...

-C'est pas grave, tu sais. Ça m'arrive aussi de péter les plombs.

-Ouais, mais toi tu n'essaies pas de tuer les personne de ta famille.

-Si je te dis que mon cousin a failli déguster, tu me crois ?

-Hum... ouais. Ta cheville, ça va ?

-T'inquiète. Dis, qu'est-ce-que tu faisais chez mon oncle ?

-J'étais venu te chercher. Mais il n'y avait personne quand je suis arrivé.

-Oui, et puis tu mets tout en bordel, aussi ? Tu sais, c'est un peu tard si tu veux venir me chercher, il fallait t'y prendre plus tôt. Beaucoup plus tôt. Il y a 14 ans, en fait.

-Tu as fait le même cirque à ta mère ?

-Ouais. Caractère de merde, je sais.

Il soupira et alla chercher ce qu'il avait posé au sol plus tôt. Un plateau ?

-J'ai pensé que tu avais peut-être faim...

-Merci.

Il ma posa le plateau sur les genoux et me dit avant de sortir :

-Si tu as besoin de quoi que ce soit, tu demandes, d'accord ?

Il ferma la porte derrière lui.

Je suis bizarre, quand même. Je lui pardonne d'avoir failli me tuer, mais je ne l'excuse pas de m'avoir abandonné... Tant que j'y pense, j'aurais dû lui poser des questions sur les meurtres... S'il est bien le meurtrier, ou non.

( Bon, alors déjà... encore merci pour les 250 votes !!!! J'suis trop contente !!! Ensuite, eh bien... J'ai pas vraiment de question que laquelle j'aimerais faire cogiter vos cervelles, donc je vous dis à la prochaine, mes petits poisons !!! :) )