Chapitre LXVII
Je ne bouge pas. J'ai du mal à respirer. Il me serre tellement fort qu'il m'étouffe. Je ne sais pas comment réagir. Dès qu'il relâche un peu son étreinte, je murmure :
-P... papa ?
-Oui, c'est moi. Ne t'inquiète pas, tout va bien se passer. Je vais retrouver ta mère et on va partir loin. On vivra ensemble, comme une vraie famille.
J'y crois pas !!! Ils ont vraiment la même réaction !!! Et le pire, c'est que j'ai toujours la même réponse en tête. Ils réagissent tout les deux en essayant de prendre leur rôle de parents, mais j'ai bien peur qu'ils n'aient pas compris que si ils voulaient se la jouer "papa/maman/Arsenic forever", il fallait s'y prendre plus tôt !!!
Greuh.
Il me serre encore plus fort contre lui, comme si il avait peur de me lâcher. Je crois que si il continue, je vais mourir.
Il finit enfin par me lâcher et il me tient à bout de bras, en me regardant droit dans les yeux.
Oh merde, oh merde, oh merde.... Il est en train de se re-transformer.
-Stop !! Stop !! Calme-toi !!! Zeeeeeeen !!!!
-Peu... pas.. quelqu'un... derriè...
Il me lâche d'un seul coup et tombe sur le sol, recroquevillé sur lui-même. Et derrière lui...
-Putain mais t'en as mis du temps avant de me trouver !!!
-Excuses, princesse, mais j'avais quelques petits problèmes à gérer.
-Tu m'appelles encore une fois princesse, tu seras tellement mort que...
-Je suis DÉJÀ mort.
Un cri coupa notre petite querelle "amoureuse". Mon père s'était transformé.
Je me dépêchais de courir loin de lui. Priorité n° 1 :sortir de cette forêt !!!
Mais au bout de quelques minutes, je finis par glisser à cause de la neige et je tombe en sentant une grande douleur à ma cheville.
Bon, alors je résume la situation : Je suis dans une forêt enneigée dont je ne sais rien, avec un loup-garou tueur qui est légèrement énervé et une cheville hors d'état de marche. On se croirait dans un scénario de film d'horreur.
Greuh. (Oui, j'ai pas trouvé plus pertinent dans une situation comme celle-là)
Je crois que cette fois, je vais VRAIMENT mourir.
Soudain, je sens des bras me prendre par derrière et me traîner. Je mets bien 2 minutes à comprendre qu'il s'agit d'Éric tellement je suis débile. Je finis par lui lancer :
-Ça va ? Je suis pas trop lourde ?
-Si. Tu devrais faire un régime.
-Attends un peu qu'on soit sortis de cette situation et tu verras de quel bois je me chauffe !!
-C'est quoi cette expression ?
-La ferme et tire-moi.
Tiens ? Pour une fois qu'Éric m'obéit. Face à moi, j'aperçois enfin mon père. Si il réussit à nous rattraper, je suis morte. Mais vraiment.
Il réussit enfin à nous rattraper et plante ses griffes dans ma cheville. Je criais.
Éric me lâcha d'un coup. Et j'utilisais mes dernières forces pour lui hurler de partir et de prévenir les autres. Je ne sais même pas s'il m'a obéis. Je m'évanouissais d'un seul coup.
(Je ne sais pas quoi dire donc je vais juste vous dire à la prochaine mes petits poisons !!! :) )
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