Chapitre LX
( Je me réveille le matin, la la la les oiseaux chantent, le soleil brille. Bref, une matinée cauchemardesque en somme. Et puis là, je vais sur Wattpad en grognant mon mécontentement face au soleil de plus en plus brillant et je vois quelque chose qui me rends le sourire : 1 K de lectures sur Arsenic !!!!!!!! J'SUIS TROP CONTENTE !!!! J'ME SENS PLUS !!!!!! MERCI !!! MERCI !!!! MERCI !!!!! MERCI !!! MERCI !!!! (Trois kilomètres d'écriture plus loin) MERCI !!!!)
Le lendemain, les entraînements reprirent comme si rien ne s'était passé. À part peut-être le fait que Naëdja était souvent dans la lune. Dans sa cellule, Tellan passait son temps à la lumière, à nous observer, contrairement à son habitude.
Malgré toutes mes interrogations, je ne demandais rien à Naëdja.
Dès la fin de l'entraînement, je me précipitais dans ma chambre pour parler avec Éric. Et il fut dire que j'étais vraiment d'humeur fouineuse.
Éric et moi étions allongés sur le lit, face à face, à discuter de tout et de rien quand je décidais enfin de poser la question qui me taraude depuis que je le connais :
-Éric... s'il te plaît... tu peux me dire comment tu es mort ?
Il me fixait, les yeux grands ouverts sous le coup de la surprise. Il ouvrait et fermait la bouche comme un poisson hors de l'eau, tout en bégayant des sons incohérents.
-Tu peux tout me dire, tu sais. On sort ensemble, quand même.
-Ouais... je crois que je vais tout te dire.
Il se tourna sur le dos, fixant le plafond.
-Tout à commencé quand nous venions d'emménager dans cette ville, ma mère, ma soeur et moi. Mon père était mort à cause d'une maladie dont je ne me souviens plus du nom quand j'avais 7 ans, un peu après la naissance de ma soeur. Elle a toujours eu une sorte de folie, qui empirait avec l'âge. Ma mère devait la droguer pour l'empêcher de blesser n'importe qui, que ce soit nous ou les domestiques. Un jour, elle avait quand même mordu une femme de chambre jusqu'au sang, et tellement de fois que la pauvre a failli y passer.
-Wow. Quand même.
-Ouais. On ne jouait que très rarement ensemble. Et puis est venu le jour de mes 16 ans, le jour où je suis mort. Ma mère était tellement enthousiaste qu'elle en oublia de droguer ma soeur. Et la nuit même, elle s'amusa à aiguiser des couteaux sur mon corps, après m'avoir empoisonné avec ÉNORMÉMENT de cyanure. Je l'ai certes senti passer, après tout, le cyanure, c'est dégueulasse, mais je n'y avais pas fait attention. Ce que je pouvais être CON !!!!
Il avait les traits crispés et les dents serré. Ses poings étaient serrés.
-Et ma mère y passa à son tour. Mais cette fois, Évangéline ne l'avait pas empoisonné avant.
Je mis ma main sur la sienne, et il se décrispa.
-Désolée, je... je pensais pas que c'était aussi sérieux...
-Pas grave. On a souvent un membre de notre famille plus ou moins taré.
TU PARLES !!! Il y a quand même une marge entre quelqu'un d'un peu excentrique et une soeur psychotique qui te massacre à coup de couteaux façon "Jeff the Killer" ou "Laughing Jack"(si on refile des couteaux à ce dernier). Oui, je suis fan de creepypastas. Et alors ?
Nous restâmes comme ça un bon moment, jusqu'à ce qu'il disparaisse.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro