Teaser
Ses yeux commençaient à se rouvrir, lentement et péniblement. Les sensations lui revenaient doucement alors qu'il reprenait connaissance. Très vite, une douleur aiguë se réveilla, partant du haut de son crâne, s'étendant doucement vers sa nuque. La douleur devint rapidement insupportable, la sensation d'avoir sa tête compressée par une force invisible captivant toutes ses pensées. Il ne pouvait prêter la moindre attention à se qui l'entourait, un mal si intense que rien ne pouvait l'en distraire. Heureusement pour lui la douleur finît par s'estomper, ses pensées devenant enfin plus clair maintenant apaisé. Son corps avait eu le temps de se réveiller pour enfin essayer de se mouvoir, mais un problème survint assez vite. Il était assis et ligoté, presque entièrement immobilisé par un cordage, sa tête étant la seule chose qu'il puisse bouger. Il paniqua un instant, se débattant contre ses liens mais rien n'y fit. Quand il recouvrit enfin une vision plus clair, ses liens ne furent plus longtemps sa première préoccupations.
La pièce dans laquelle il se trouvait était sublime. C'était un grand bureau, tenant plus d'une pièce au château de Versailles que d'un bureau dit «classique». Le plafond étonnamment très élevé, était décorés de quelques peintures que l'on croirait échappé d'une église ou d'un palais royal. Ces œuvres laissaient placent au centre du plafond à un chandelier somptueux, dont la couleur laissait penser qu'il était fait d'or. Les bords de ce plafond étaient fait de marbre que des dorures venaient sublimer. Les murs décorés de tableaux de maîtres plus époustouflant les uns que les autres, donnaient l'impression d'être dans un musée miniature. Entre chacun de ses tableaux venait se placer des demi-piliers de marbre, dont la longueurs était couvert de bas reliefs d'une beauté qui en ferait pâlir de honte bon nombres des plus grand sculpteurs de l'Histoire. La pièce en elle-même était décorées de bibliothèques, de statues, et de bon nombre d'autres décoration d'un luxe et d'un goût qui aurait pu rendre jaloux les Empereurs et les Rois. Même le sol, poli et lustré, était d'une beauté à couper le souffle, aussi hautement décoré que le reste de la pièce. Le seul endroit de ce sol ne contenant pas d'art, un peu plus loin dans la salle, était vêtue d'un tapis rouge de haute qualité. Sur ce tapis se dressait un bureau fais de bois, dont les dorures qui le couvraient, ainsi que les gravures et autres décorations faisaient faisant penser à une œuvre des plus baroque. La vision de cette salle lui laissait à la fois un sentiment fort de peur - après tout il venait de se faire enlevé - mais aussi un étrange sentiment de fascination devant cette scène surréaliste mais pourtant bien réelle. Partagé entre la peur et l'admiration, il continua d'admirer la pièce un long moment avant d'enfin poser les yeux sur ce qu'il y avait derrière ce bureau.
Il y vît alors se qui devait être la chose la plus étonnante parmi tout se qui pouvait se trouver dans ce bureau: un homme, debout, dos à lui, face à une grande bibliothèque remplie de vinyles. L'homme aillant visiblement du mal à se décider devant une telle collection, parcourant les pochettes de vinyles de ses doigts ganté. Il finît par faire son choix, tirant une pochette parmi toutes celles à disposition. Il n'avait pas l'air de prêter grand intérêt à son captif qui, ligoté dans son bureau, ne pouvait s'empêcher de le fixer sans rien pouvoir dire, comme devenu muet devant un tel spectacle. Cela lui laissa le temps de détailler l'apparence de son étrange ravisseur. Assez logiquement ses vêtement ainsi que son apparence étaient du même goût que le reste de la pièce: son accoutrements paraissait très luxueuse, hautement décorées, avec des couleurs pourpres, rouges et d'or. Ses vêtements étaient fait de soie, de satin et d'autres matériaux tout aussi nobles que beaux. De là où était l'homme, il ne pouvait que voir sa longue veste finement décorée, le bureau cachant le bas de cette tenue extravagante. Sa chevelure était d'un blond doré que l'on aurait cru sans peine être celle d'un ange. Son apparence douce mélangée aux ondulation progressive de cette crinière d'or donnait une impression de légèreté presque aérienne. Une fois qu'il eût le vinyle en sa possession, il se retourna en direction de l'homme ligoté qui ne pouvait que continuer de l'admirer. Alors qu'il vit son ravisseur se retourner doucement , sa curiosité ne cessait de croitre. Il lui fallait connaitre son identité. Sans qu'il je sache pourquoi, à cette instant, c'était bien tout se qui lui importait, voir l'identité de cette homme mystérieux. Par déduction il l'imaginait déjà d'un air très bourgeois, noble, des traits qu'il lui associait de part son goût prononcé pour le luxe. Sur le visage de cet homme était posé un masque, d'allure vénitienne, imitant sans trop de peine les traits doux d'un visage d'une incroyable beauté. Le visage représenté sur ce masque était d'une telle beauté que l'on aurait facilement pu le comparé au visage d'un ange, bien trop envoûtant pour concevoir même l'idée qu'un simple mortel puisse arborer un visage au traits si parfait. La beauté de ce masque était sublimé de quelques dorure et de couleurs variant du rouge au doré. Cette homme avait l'air d'un fou, mais en même temps on ne pouvait s'empêcher de sentir une certaine fascination pour lui en le voyant. Quand à l'expression que portait le masque, on ressentait aussi bien un air froid qu'une expression chaleureuse. Voir ce masque donnait au «prisonnier» une peur bleue tout autant qu'un sentiment inexplicable de réconfort, un sentiment si apaisant qu'il lui retirerait presque toute envie de s'enfuir.
-Te voila enfin réveillé, lui dît alors le fou, sa voix d'une douceur si suave et chaleureuse que l'on aurait cru qu'elle ne venait non pas de l'homme mais directement masque, tant il était impensable qu'une voix pareil ne vienne que d'un homme. J'espère que tu aimes la musique.
Ces mouvements accompagnèrent ses paroles, sortant délicatement le vinyle de sa pochette. Si le captif n'était pas un grand amateur de vinyle ou bien même de musique, il était assez facile de comprendre que cela était bien le cas pour l'étrange homme qui, aussi bien dans sa délicatesse que dans ses précautions, prêtait une attention toute particulière et un grand soin à ce fragile disque qu'il tenait entre les mains. Ses doigts couvert d'un gant en tissu des plus propres se posèrent sur les contour de ce disque, puis posèrent cette technologie si délicate sur le plateau du gramophone. Une fois cela fait, il saisit d'une main ferme la manivelle se trouvant sur le côté de l'appareil avant de la faire tourner, activant doucement les mécanismes de rotation de cette merveille de technologie.
-La Sarabande de Haendel, une œuvre baroque comme je les aime. Enfin, connaît tu seulement le nom de ce compositeur?
La mécanique de la machine une fois mise en marche, il prit et leva le bras de la machine, puis déposa délicatement l'aiguille sur le vinyle en mouvement. C'est alors que le son des violons et du clavecin ce firent entendre, dans une musique à la fois harmonieuse et puissante, résonnant dans toute la pièces. Et, tandis que la musique s'élevait, le corps du fou se mît à se mouvoir. Il bougeait sur la musique comme si celle-ci et son corps ne faisait qu'un. Tous ces mouvements étaient d'une précision parfaite, dans un contrôle si parfait de son corps, comme s'il dominait la musique et en était le maître. Alors que la musique s'intensifiait, ces mouvement prenaient en puissance. Les yeux de l'homme attaché ne pouvait se détourner du spectacle du fou qui danse. La musique devint d'un coup plus calme, tout comme la danse du fou qui, maintenant, avait les yeux posé sur son otage. Il se pencha alors doucement vers lui, rapprochant sa bouche, couvert par le masque, de son oreille avant de lui chuchoter d'une voix qui aurait pu être celle d'un ange autant que celle du diable:
-Dis moi, est ce que je suis beau?
Il se releva directement après alors que la musique repris d'un coup en puissance. Le fou se mit à nouveau a danser alors que la musique ne cessait de devenir de plus en plus forte. Dans sa danse, il tourna le dos à l'homme ligoté, se rapprochant des plus naturellement vers son bureau. Sa danse ne cessa pas lorsqu'il saisit quelque chose sur son bureau. Ensuite, ses mouvement, si puissant et contrôlés que l'on croirait voir le Roi danser, le firent revenir vers la chaise. La musique était alors à son apothéose, si belle mais si effrayante pour cette homme qui ne comprenait rien de se qu'il se passait. Enfin, alors que la musique touchait à sa fin, le fou se retourna vers l'otage qui n'eut pas le temps d'identifier la canon froid se posant sur son front. Finalement, au moment où la musique prit fin, le bruit assourdissant de l'arme retentit dans toute la pièce, la balle traversant le crane du malheureux.
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