Avertissement : Des faits énoncés dans ce chapitre vont faire référence à l'anime mais n'ont jamais vraiment été prouvé de ce que je crois. Cela porte sur...pour pas spoiler...le background d'un des personnages. Enfin vous verrez quoi !  ( Je sais pas si ils le disent dans le manga...enfin bref ! Bonne lecture XD )

Ps : Ils le disent en fait je crois. 

Ps : En relisant je me suis rendu compte que j'ai pas parlé du rebouchage du mur donc, on va dire qu'ils ont rebouchés le mur juste après être sortit du tribunal.

Ps (encore) : Haha quelle conne j'avais pas dis qu'il était rentrés dans le bataillon d'exploration aussi j'crois :,)

Malgré l'incapacité à se défendre d'Eren, Levi, le fameux "Shorty" énoncé par Hanji dernièrement, a su renverser la tendance. Enfin...C'est surtout Eren qu'il a renversé. 

Cela fait deux jours que vous êtes sortit du tribunal et que vous avez constatés la véritable capacité de régénération du brun. Depuis, Hanji, accompagnée d'Armin et toi, menez des expériences sur Eren dans une grande et vieille bâtisse. Actuellement, Hanji est en train de voir le temps qu'Eren met à se transformer, elle vous a demandée d'aller chercher des serviettes pour le sortir de sa prison veineuse après chaque transformation. 

Vous allez donc dans une remise où sont entassés toute sorte de produits d'entretiens. Il y règne une odeur de savon perpétuelle. Alors que tu remarques une malle avec l'inscription " Eau savonneuse et brosses " puis juste en dessous " Pas touche c'est à moi - Levi -" Tu souris en te remémorant que c'est le même homme qui a méchamment amoché Eren qui tient tant à que tout soit parfaitement propre. 

Alors que tu songes au petit, tu sens qu'Armin a presque cessé toute activité. Tu te retournes vers lui et tu le trouves en train de regarder une peinture placée sur un mur à sa gauche. Il ne peut pas détacher son regard de l'objet, tu essayes même de le tirer de la pièce mais il résiste, le regard toujours accroché à l'oeuvre d'art. Tu décides alors de regarder de plus près ce que c'est : Le dessin d'un objet volant, une sorte de gros ballon à nacelle. Tu crois avoir déjà entendue le nom de ce véhicule...une montgolfière !

Armin, comme sous le choc, lâche les serviettes qu'il avait encore dans les mains. Il parle doucement, ou plutôt, revit une vieille scène de sa vie :

" Vous revenez bientôt ? "

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Le sol où croupissaient les cendres éjectées par l'âtre se rouillait à la lueur du feu, Mme Arlelt se pressait vers la lumière qui lui réchauffait le coeur. Son tablier taché de milles et uns produits était serré à sa taille et puait le métal roussit, elle l'époussetait en douceur et serrait sa queue-de-cheval ébouriffée et tombante. Elle levait ses prunelles lorsque son mari venait la rejoindre.

Mr. Arlelt lui prenait les épaules, et plongeait ses yeux nostalgique en les braises fondantes sur le bois rouge. Sa femme semblait attendre quelque chose, alors, il lui donnait un baiser et s'emparait de clés posées sur une petit table basse en chêne. Il manquait de peu de faire tomber un vase en prenant le trousseau, ce qui faisait rire sa compagne, puis, s'avançait vers une malle de fer dans un coin de la pièce, et l'ouvrait. Il en sortait un gros livre à la reliure dorée, et le déposait sur la table avant de regarder à nouveau sa femme qui se levait. 

Ils partaient tout les deux vers le jardin, puis contournaient une clôture basse pour rejoindre un grand pré herbeux. Les sabots de Mme Arlelt claudiquaient en cadence avec les chaussures de M. Arlelt sur quelques pierres lisses, et soudain, tout deux s'arrêtaient. Une voix malheureusement bien trop familière s'élevait derrière eux, pleine de tristesse :

" Vous revenez bientôt ? "

C'était Armin ; il avait prit le livre que son père avait déposé sur la table basse, et ses yeux bleus semblaient se briser en quelques fragments de larmes d'enfant. Les parents, face à l'air candide de leurs fils, étaient déstabilisés. Une nouvelle expression venait s'imprimer dans leurs yeux : de la peur, et du dégout pour eux même. Pourtant, ils se forçaient à sourire en sachant qu'ils ne reviendraient certainement pas. Mme Arlelt envoyait un baiser de loin à son fils qui repartait vers la maison le regard bas, elle disait :

" On revient bientôt ! "

Quelques minutes plus tard, ils couraient vers une énorme montgolfière postée dans la vallée, mais la Brigade de police, "justiciers" de l'ombre, les avaient eu avant. Un enfant observait l'horrible spectacle, reclus entre quelques arbres, son livre encore à la main...Il disait :

" On revient bientôt... "

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Armin a un regard vide, il regrette quelque chose. D'un coup, il baisse la tête en serrant les dents. Il commence à partir vers la porte, en trombe, mais tu le retiens de ton bras. Tu essayes de le calmer en lui disant :

" Un vieux souvenir, c'est ça ? Tu peux tout me dire tu sais ! "

Il se laisse juste tomber, les deux genoux contre terre et te souffle :

" D'accord je vais te raconter, mais avant, promets moi une chose...Celle de ne jamais m'abandonner. "