Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre premier

                                                                  (Ariane)

Quelqu'un frappa à la porte, me sortant de mes pensées.


- oui ?

Une tête féminine passa par la porte entrebâillée.

- Excusez moi de vous déranger, mais votre mère m'a demandé de voir où vous en étiez, mademoiselle, expliqua la nouvelle venue.

- Ne t'en fais pas, Carmen, c'est toujours un plaisir de te voir ! Il ne me reste plus que le maquillage et je suis prête !


Carmen était ma nourrice. Je n'aimais pas qu'elle me vouvoie mais elle y tenait. C'était la seule qui me comprenait et qui s'intéressait vraiment à moi. Ma mère me voyait uniquement comme un moyen de créer une nouvelle alliance; mon père, lui, faisait comme si je n'existait pas... et ma sœur était une vrai peste. Carmen était comme une seconde maman pour moi, ou plutôt la seule, même s'il aurait été plus probable que ce soit ma grand-mère. Elle avait la soixantaine et son beau visage était marqué par le temps. Dans ses yeux se reflétaient une immense sagesse ainsi qu'une bienveillance sans limite. Ses cheveux étaient gris clair et parsemés çà et là de mèches blanches. Carmen avait toujours été là pour moi dans les moments difficiles et c'était la seule à me soutenir. Quand j'y repense, je me rends compte qu'elle m'avait couverte et protégée une multitude de fois. Elle jouait même avec moi lorsque j'étais petite et c'était elle qui m'avait appris à monter à cheval. A cette époque, nous l'avions fait en cachette, car ma mère n'était pas d'accord avec ça. Selon elle, une fille ne devait pas monter à cheval. Carmen et moi prenions le cheval de mon père et partions nous balader ou faire du dressage. La veille femme avait appris à monter à cheval avec son père et elle avait voulu me l'enseigner, disant qu'il valait mieux avoir plusieurs cordes à son arc. Ce n'était pas pour me déplaire ! J'adorais être avec ces animaux : je les trouvais forts et, en même temps, capables d'une grande sensibilité. Quand je me sentais seule et que Carmen n'était pas là, c'était eux que j'allais voir. Bien sûr, je devais toujours faire attention à ce que ma mère ne me voie pas, car elle restait sur ses positions concernant cette activité qui était, selon elle, réservée aux garçon.


Je vis Carmen se rapprocher de moi, du maquillage à la main. Je compris tout de suite ce qu'elle voulait faire et me tournai vers elle pour lui faciliter la tâche. Je savais bien qu'elle avait déjà maquillé des gens alors même qu'ils se regardaient dans le miroir, mais je trouvais ça bizarre et peu respectueux. Carmen avait un talent incroyable pour le maquillage. C'était comme si elle avait fait ça toute sa vie, ce qui était peut-être le cas d'ailleurs... Je la laissai donc me maquiller et regardai ensuite le résultat.


- Vous êtes magnifique, me dit-elle.


Elle avait raison : le maquillage était parfait. Je m'étonnais toujours du résultat: j'avais tellement l'habitude de voir ces filles qui se perdaient derrière leur maquillage que j'en avais presque oublié la beauté du bon dosage. Carmen savait que je n'aimais pas avoir beaucoup de maquillage et que je ne voulais pas ressembler à toutes ces filles superficielles avec qui je ne m'entendais absolument pas. Elle avait donc opté pour un maquillage discret qui mettait néanmoins mes yeux et mes lèvres en valeur. Elle avait aussi coloré mes joues d'une jolie teinte rosée.


- Tu m'épateras toujours ! C'est vraiment splendide ! Merci, Carmen !

- Ce n'est rien, petit cygne. Allez, mettez vos souliers et dépêchez-vous d'y aller. Tout le monde vous attend !


" Petit cygne " était le surnom qu'elle me donnait. Un jour, je lui avais demandé pourquoi elle m'appelait ainsi et elle m'avait répondu que ça m'allait bien. Je n'ai toujours pas compris ce qu'elle voulait dire par là...


Je mis mes chaussures et partis en direction du salon de réception : c'était là que se déroulerai le bal. Je donnais l'air d'être assurée mais plus je me rapprochais de cette pièce, plus la boule qui s'était formée dans mon ventre grossissait. La musique parvenait déjà à mes oreilles. Je fis encore quelques pas et m'arrêtai. Je respirai un grand coup et poussai les énormes portes menant au salon de réception.

--------------------------------------------------------------------------------------------

Coucou!

J'espère que ce premier chapitre vous a plu !

Je suis en train de travailler sur le chapitre 2, j'ai hâte de vous le poster!

Bisous <3

Arella

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro