Chapitre huitième
Important !! Le fiancé d'Ariane s'appelle Alaric, je vais le préciser dans le chapitre six.
Bonne lecture !
( Ariane )
Le voyage durait depuis plusieurs jours déjà. Nous nous arrêtions dans des auberges afin d'y passer les repas ainsi que les nuits. Hier, nous avions passé la frontière italienne et le cocher nous avait dit qu'il ne restait qu'un jours ou deux de voyage, si tout se passait bien. C'était long, je n'avais pas imaginé que ce serait si long. je commençais à m'ennuyer; j'avais déjà lu trois fois les deux seuls livres que je possédais et j'en avais marre d'être tout le temps assise. Des fois, je pouvais monter un petit moment sur Nestor, ce que j'appréciais énormément. Nous sommes passés à travers plusieurs petits villages et maintenant nous entendons les gens parler en Italien. Je ne comprenais pas tout, vu que je n'en percevais que des bribes et que certains parlaient des dialectes, mais cela me faisait tout de même un bon entraînement.
***
Ça y est. La maison de mon fiancé est à portée de vue. Elle était immense. En fait, il s'agissait plus d'un manoir que d'une simple maison. Et il était vraiment très, très grand, autant en largeur qu'en hauteur. Malgré le fait qu'il était très imposant, il était beau avec ses couleurs pastelles, ses multiples balcons et jardins fleuris. Sa façade était orange clair et blanche. Quant au toit, il était bleu canard. Les jardins étaient verdoyant et nous pouvions distinguer une quantité de variétés de plantes différentes. C'était époustouflant. Combien de personnes avait-il donc à son service pour posséder un tel jardin ? Je ne m'étais pas imaginé un si bel endroit. Peut-être que nous nous entendrions bien finalement. Je me surpris à imaginer comment il pouvait être. Un peu plus loin, j'aperçue des chevaux gambadant dans un grand prés. Jusqu'où s'étendait donc ses propriétés ? Encore une fois je me dis qu'il devait avoir beaucoup de gens à son service pour s'occuper d'une telle superficie.
La calèche s'arrêta à quelques pas de la demeure d'où je vis sortir plusieurs personnes afin nous accueillir. Le cocher descendit et vint m'ouvrir la porte. Il me tendit la main afin de m'aider à sortir mais je la refusais et descendis, suivie de Carmen. Une dame fine, aux cheveux noirs de jais et aux yeux bleus clairs s'approcha, un grand sourire au lèvre.
- Benvenuti in Italia ! Je m'appelle Lucia Torelli. Vous devez être Ariane Alinore. J'avais tellement hâte de vous rencontrer ! Alaric est mon grand frère, m'expliqua-t-elle avec un petit accent italien.
- Moi aussi je suis ravie de vous rencontrer, affirmais-je en lui rendant son sourire.
- Venez ! Mon frère est en mission diplomatique, mais il sera de retour pour le soupé. En attendant, je vais vous montrer votre chambre. Bien sûr, elle est provisoire, mais nous avons pensé que ce serait mieux, le temps que vous fassiez connaissance tous les deux.
Nous passâmes devant une quantité de pièces, montâmes des escaliers, dépassâmes encore quelques pièces et arrivâmes devant une grande chambre. Enfin, il n'y avait pas qu'une chambre: il y avait aussi une salle de bain immense, un dressing remplit et encore une autre salle vide. Lucia m'avait expliquer que je pourrai la décorer comme je le voudrait et l'utiliser pour ce qu'il me plairait. Je savais déjà ce que j'allais y mettre: mon piano. J'avais tenu à l'emporter avec moi. Je ne pouvais pas m'imaginer partir sans et, de toute façon, cela arrangeait aussi ma mère qui trouvait que c'était une perte de place inutile.
Lucia affirma aussi que si la décoration actuelle de la chambre ne me plaisait pas, je pourrai tout refaire selon mes goûts. Honnêtement, je la trouvais très jolie et, surtout, elle était relativement simple ce qui la rendait, selon moi, bien plus accueillante. La jeune femme me dit que c'était elle qui avait tout décoré, mais que comme elle ne savait pas ce que j'aimais, elle avait fait selon ses propres goûts. Il fallait croire que nous étions plutôt du même avis niveau décoration, car je trouvais cela magnifique. Les murs étaient peint en jaune, les meubles tous fait de bois, les rideaux grand et blanc, légèrement transparent ne cachant qu'à moitié le merveilleux balcon orné de plantes de toutes sorte ainsi que de guirlandes de lampions pendant aux barrières de protection. Il était très vaste et, en son milieu, était posé une table ronde en fer forgé bleu pale, entouré de quatre chaises sur lesquelles reposaient des coussins blancs. Le sol était recouvert de caillebotis en bois clairs et foncés disposés en alternance. Des feuilles de vignes grimpaient sur les parois externes, ainsi qu'autour d'une porte en bois foncé dans la paroi de gauche.
- Lucia, à quoi mène cette porte ?
- Hum ? Ah ! Au balcon menant à la chambre de mon frère, fit-elle avec un clin d'œil. Mais elle est fermée à clé et il n'y que lui qui la possède. Mais ne t'en fait pas, je suis sûre qu'il t'en donnera une bientôt.
Mouais, ce n'était pas très rassurant tout ça. J'avais intérêt à bien fermer la porte du balcon si je ne voulais pas être prise par surprise. Et ce n'était pas juste qu'il n'y ai que lui qui possède cette clé. Cela lui conférait plus de pouvoir. J'espère que Lucia a raison et qu'il me donnera bientôt cette clé, si ce n'est dès notre rencontre.
***
( Alaric )
( la veille )
Qu'est-ce qu'il peut bien me vouloir celui-là? J'avais déjà passé une matinée des plus pénible et en plus j'allais devoir supporter mes parents avec qui j'avais complètement couper les ponts. Si j'étais en chemin pour les voir c'était uniquement parce que mon adorable petite sœur avait insisté pour que j'y aille. Je ne comprends toujours pas pourquoi d'ailleurs, elle a bien plus de raison que moi de les détester pourtant, c'est toujours elle qui me dit d'aller les voir lorsqu'ils me le demandent. Peut-être espère-t-elle une réconciliation, mais c'est impossible. Ils ne méritent pas qu'elle les défende, pas après ce qu'ils lui ont fait. Je les déteste pour ça. Ils auraient dû être à ses côté, mais non, ils ont préféré dire que c'était de sa faute et en plus, ils étaient encore à lécher les bottes de l'autre. Mais, elle, elle serait prête à leur pardonner. Elle a vraiment un trop gros cœur, c'est aussi pour ça qu'elle a une si grande place dans le mien. Heureusement que nous avons réussi à la sortir de là, Nicolas et moi. Nicolas est mon meilleur ami depuis toujours, il est comme un frère pour moi. On a grandi ensemble, on a toujours tout fait ensemble, toujours été là l'un pour l'autre. Heureusement que nous l'avons.
Je toquais à la porte sans grand enthousiasme. Un major d'homme que je ne connaissais pas vient m'ouvrir.
- Bonjour, monsieur et madame de Sombreval vous attendent dans le petit jardin.
Je ne pris même pas la peine de répondre et me dirigeait vers le jardin en question. Je détestais être ici, ça me rappelait trop de mauvais souvenirs.
- Alaric, quel plaisir de vous revoir, fit ma mère avec l'ombre d'un sourire.
Je l'ignorais totalement et demandais pourquoi ils m'avaient fait venir. Je n'aimais pas tourner autour du pot et en avais déjà marre d'être ici. Je vis ma mère pousser un soupir et mon père prit la parole :
- Nous avons une grande nouvelle pour toi.
- Ça s'annonce mal...
- Ne dis pas n'importe quoi, c'est une bonne nouvelle. Et j'ai passé beaucoup de temps dessus. Mais j'ai fini par trouver la bonne. Tu as maintenant une fiancée et elle devrai arriver demain si tout va bien.
Euh... attendez... QUOI ?! Qu'est que c'est encore cette histoire de fiancée ?
- Vous pouvez répéter ? Je crois avoir mal compris.
- Ne t'en fais pas, c'est une très belle femme et...
- Là n'est pas la question ! Je refuse d'épouser une inconnue ! Dites-lui dès maintenant que c'est annuler.
- Cela va être compliquer, elle vient de France, il faudrait tout de même qu'elle se repose après un si long voyage.
- Mais je m'en fiche ! Je n'ai pas demandé à ce qu'elle vienne !
- Mais enfin Alaric, ça ne te ressemble pas. Pense à cette jeune femme qui croit trouver un mari aimant et attentionné après un si long voyage ! Laisse lui au moins une semaine pour se reposer et faire ses preuves auprès de toi !
C'était tout à fait ma mère ça, espérer que le temps ferait tout. Mais ça ne marchait pas comme ça dans la vie.
- Ça ne sert à rien, j'ai déjà fait mon choix.
- Dans ce cas, tu ne risques rien à la garder une semaine avec toi, fis valoir mon père, sournoisement.
- Elle pourra rester trois jours, le temps de se remettre de son voyage, mais après, elle part.
- Mais, Alaric...
Trop tard, j'étais déjà partis.
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Coucou !!
Je sais, j'ai mis beaucoup de temps avant de le publier mais j'espère qu'il vous a plu ! Qu'avez-vous pensé de ces nouveaux personnages et du fait d'avoir le point de vue d'Alaric ? Dites le moi dans les commentaires ou en messages privés 😉
Sinon, j'espère que vous avez bien repris les cours !
Arella <3
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