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Chapitre 31

— Une vision a toujours un rapport avec la personne que je touche.

— Et donc ?

— Je pense que...

— Attends ne me dis pas que tu penses que Gregory est cet homme encapuchonné ! s'écria Derek.

— Eh ben oui ! J'ai heurté Gregory et j'ai eu une vision de cet homme, donc désolé mais ça prouverait que l'homme encapuchonné et lui sont la même personne.

Derek secoua la tête, pour lui ça ne prouvait rien du tout.

— Et puis, Gregory aurait très bien pu changer une mission destinée à Ric et James et nous la donner à nous deux car il y a accès !

Derek semblait enfin comprendre ma manière de penser. Après plusieurs minutes de réflexion, le fait que Gregory soit la taupe du Domus Lucis était approuvée par nous deux. Il restait à le prouver. Mais il restait un point à éclaircir : quel était son rapport avec Mike ?

En tout cas, il allait falloir qu'on en apprenne plus sur Gregory. Parce que je me rendais compte qu'on savait pas mal de choses sur le passé de Ric, James et Alexis, et qu'à chaque fois qu'il y avait un problème ils étaient dans la combine... mais Gregory était discret et ne se confiait pas.

Je pensais que Derek était à présent convaincu qu'il s'agissait de Gregory, mais qu'il ne le montrait pas, son visage était fermé et ses yeux perdus dans le vague. Je le fixai attentivement quand soudainement il se leva et partit s'enfermer dans sa chambre ! Je restai scotchée sur place, mais enfin qu'est-ce qui lui prenait ? Je m'approchai de la porte et frappai doucement.

— Derek ? Je comprend que tu sois mal, mais ce n'est pas la peine de t'enfermer, on peut en parler tu sais.

La porte se rouvrît brusquement et Derek sortit de la chambre avec un papier à la main. Il se précipita vers la table et ouvrit l'un des livres poussiéreux, saisit une feuille, avant de le refermer brusquement. Il se tourna vers moi et dit :

— Tu vois ça là ?

Derek m'indiqua la dernière ligne de la prophetia, qu'il avait recopiée : l'amour sera la cause de tout. Oui mais encore ? Je n'arrivai pas à suivre Derek, son cerveau était plus performant que le mien.

— Oui je sais lire merci.

— L'amour dont il est question, je suis persuadé que c'est celui de Gregory et de cette Citadellis !

— Quoi !

Effectivement sa théorie tenait la route. Je croyais qu'on avait enfin percé le secret de cette stupide prophetia. En fait non, je ne voyais pas le rapport entre notre rencontre avec Derek et l'amour de Gregory et cette Citadellis.

— Il n'y a aucun rapport je pense, répondit Derek.

— Mais si ! Il y en a forcément un !

— En fait la première phrase indique sûrement une date ou une époque.

Mais oui ! Bien sûr ! Maintenant que Derek l'avait exposé à haute voix, ça devenait logique. La première phrase indiquait une année, l'année où Derek et moi nous rencontrerions, les phrases du milieu expliquaient ce qu'il allait se passer et la dernière phrase indiquait le déclencheur !

Tout était bien clair dans ma tête. On savait maintenant qu'il fallait se méfier de Gregory. Par contre il y avait quand même un point qui restait trouble dans le problème actuel. On avait réussi à déchiffrer le sens de la prophetia, on savait qui était la taupe du Domus Lucis et on connaissait les raisons qui poussaient cette Citadellis à faire cette guerre contre les Altéras.

Mais du coup je me demandai quand même qui était ce Mike ? Si ça se trouvait, Mike n'existait peut-être pas. En tout cas, il y avait au moins un des objectifs de la Citadellis qui avait un rapport avec cette prophetia, c'était qu'elle voulait la guerre.

Je rejoignis ma chambre. Alexis m'avait impressionnée, il était vraiment meilleur que Ric et James, ce que je n'aurais jamais cru capable ! Il nous avait expliqué que le sang-froid était la meilleure solution pour se tirer d'une situation, au lieu de foncer dans le tas, il fallait réfléchir.

Et ce serait ce que je ferais la prochaine fois que je devrais affronter Derek. Parce que lui, il était calme, réfléchi, et rapide, résultats, en voulant l'attaquer je m'étais complètement loupée et il m'avait maîtrisée d'une main de maître.

Par contre, j'avais eu l'impression qu'il avait souffert durant tout l'entrainement. Je n'avais pas osé lui faire la remarque, de peur qu'il ne se vexe ou quelque chose dans ce genre-là. Alexis l'avait remarqué et lui avait permis de partir du cours, je retournais donc à la chambre seule.

J'ouvris la porte en grand. Rien. Il n'y avait personne dans la pièce. Mais où est-il encore passé ? J'entendis soudainement un énorme bruit, provenant de la salle de bains. Je m'y précipitai et je trouvai Derek appuyé contre la baignoire en train de... de pleurer. Il ne sanglotait pas, mais des larmes coulaient le long de ses joues, elles se mêlaient à du sang provenant de son arcade sourcilière blessée.

— Derek ! Qu'est-ce qui t'arrive ?

Je m'approchai rapidement de lui et posai ma main sur sa joue. Il ne me regarda même pas et dit :

— C'est rien, j'ai glissé et je suis tombé.

Ça me paraissait être un mensonge, il y avait quelque chose dans sa voix qui était faux, mais je ne saurais comment l'expliquer. Mon regard suivit une goutte de sang qui glissait le long de sa tempe et qui allait s'écraser sur son peignoir, déjà bien imprégné d'hémoglobine.

Je l'aidai à se relever et il s'assit sur un fauteuil dans le salon tandis que j'allais chercher de quoi désinfecter la plaie. Décidément, je ne saurais dire si la maladresse était naturelle chez lui, ou si c'était à cause de sa cheville. Le jeune homme resta assis dans le fauteuil, sans esquisser le moindre mouvement, il ne trembla même pas lorsque je posai le désinfectant sur la plaie plutôt profonde.

— Et si tu me disais la vérité Derek.

— Quelle vérité ?

— Comment tu t'es fais cette blessure ?

— Je te l'ai dit, j'ai glissé sur le rebord de la baignoire et je suis tombé.

Je voulais bien croire ça, mais ce qui me dérangeait, c'était le : j'ai glissé. Derek avait de l'équilibre, je l'avais constaté aux « cours de sport », il était peut-être un peu maladroit, mais j'avais du mal à le croire. Je n'insistai pas, je ne voulais pas le braquer et qu'il se ferme comme une huître.

— Voilà, la plaie est nettoyée.

Derek braqua son regard dans le mien. Je le regardai un long moment, obnubilée par ses yeux. Mais il y avait quelque chose de bizarre, je savais que d'habitude son regard était vide, voire limite mort, mais qu'il voyait les éléments autour de lui, mais là, on aurait vraiment dit qu'il ne voyait plus rien. Je ne saurais comment l'expliquer, mais quand je le regardai mon sang se glaçait littéralement et des perles de sueur se formaient sur mon front.

— Euh...On devrait aller manger ! dis-je précipitamment pour essayer de faire diversion.

Le jeune homme semblait le remarquer et une déception, qui n'atteignait pas ses yeux, s'installa sur son visage. Il se ressaisit en vitesse, se leva et dit :

— Oui, je vais m'habiller et j'arrive. Vas-y, ne m'attends pas.

Ses mots étaient cinglants, je reconnus un ordre là-dessous. Il m'abandonna, me laissant sans voix. C'était quoi ça ? Qu'est-ce qui lui arrivait ? Malgré son ordre dissimulé, je l'attendis, je voulais savoir pourquoi il changeait brusquement de comportement.

Assise entre Derek et Jay, je ne pouvais pas me sentir plus mal. Mon partenaire n'avait pas prononcé un seul mot depuis qu'on avait quitté la chambre et Jay était lourd, mais vraiment lourd. James et Ric parlaient d'une mission impossible à faire avant la signature des accords, tandis qu'Alexis et Gregory écoutaient d'une oreille peu attentive.

La discussion que j'avais eue avec Derek sur le second du boss ne m'avait pas quittée. J'observais l'Altéra vert depuis maintenant dix minutes. Le boss coupa court à cette interrogation perpétuelle et commença son speech.

Je remarquai alors, à un certain moment, que les Altéras, tous sans exception, se figèrent et écoutaient avec attention un son dans le calme de la salle. Je n'entendais rien, tout était paisible, on n'entendait que la respiration régulière de l'assistance.

Et soudainement tout bascula. Une détonation éclata, des cris s'élevèrent, des tables furent renversées, une odeur de sang monta, et un rire démoniaque conclut le tableau. J'aperçus des yeux semblables à des trous noires. Lorsque ceux-ci nous repérèrent Derek et moi, un éclair de pur méchanceté les atteignit et les motiva.

Dans la panique, je ne savais pas quoi faire. Je ne pouvais pas bouger, l'odeur du sang me paralysait, j'entendais des cris, tout le monde essayait de se sauver, on me bouscula, on me marcha sur les pieds avant de me projeter dans les bras de Jay.

James apparut soudainement dans mon champs de vision, il agrippa Soa par la main, Louna de l'autre, tandis que mon amie rousse me saisit l'épaule. Un flash de lumière m'éblouit et la dernière chose que je vis, fut le visage résigné de Derek avant qu'il ne s'écroule et que je ne ferme les yeux.

Nous étions debout dans la chambre des garçons au Domus Morbus. Je tremblais de tout mon corps. Où était passé Derek ? James se tenait devant nous, il était taché de sang. Il lâcha la main de Soa et dit:

— Restez là jusqu'à ce que l'un des Altéras vienne vous chercher ! Ne bougez pas d'ici, suis-je clair ?

Trop sous le choc pour contester son autorité, nous hochâmes de la tête. Le jeune homme disparut. Je ne comprenais rien à ce qui venait de se passer, qui nous avait agressé, qui avait détruit et attaqué le Domus Lucis ? Et Derek ?

Où était-il ? Je pleurais à chaudes larmes et je laissai Jay me serrer dans ses bras sans protester, c'était la seule chose à laquelle je pouvais me raccrocher dans cette apocalypse.

Nous étions sous le choc, la chambre resta dans le silence durant un instant qui me sembla durer une éternité. Je ne pouvais plus bouger, c'était comme si en laissant Derek au milieu de ce massacre, j'y avais moi aussi laissé quelque chose.

L'heure du coucher arriva. Nous n'avions reçu aucune nouvelle des Altéras. Les doubles qu'ils avaient créés avaient disparu, sauf celui de Derek. J'essayais de me rassurer en me disant que mon partenaire allait bien, mais plus j'essayais de m'en convaincre, plus la réalité me submergeait.

J'étais allongée sur le dos, cherchant un sommeil où je pourrais oublier pour quelques heures la terrible réalité, mais lorsqu'il arriva, ce ne fut qu'une vague de cauchemars qui m'engloutit.

— Lâchez-moi bande de malades !!

La Citadellis réduisit Derek au silence à l'aide d'une gifle. Celle-ci claqua et l'écho se répercuta dans la prison. Mon partenaire ne pouvait pas bouger, pour des femmes, les Citadellis avaient de la force.
   
L'homme encapuchonné se tenait à côté de sa maîtresse, juste son sourire froid était visible. Je ne reconnaissais pas cet endroit, ce n'était pas au Domus Lucis, ni cette chambre où je voyais les deux amants. Ça ressemblait plus à une prison, tout était gris et étroit, même en y était inconsciemment, je sentais le froid mordant.

Derek regardait le sol d'un air froid, sur sa joue, une hématome violacé commençait à se former. Je savais qu'il réfléchissait à un moyen de s'échapper.

Il essaya de se dégager brusquement, mais la Citadellis aux cheveux bleus avait sans aucun doute prévu cette réaction. Elle lui asséna un coup de l'estomac, Derek suffoqua et tomba à genoux en essayant tant bien que mal de reprendre son souffle.

— Tu ne devrais pas essayer de partir. Nous sommes de charmante compagnie, dit-elle.

— Plutôt mourir que de rester avec vous ! cracha Derek avec violence.

— Ah oui ?

La Citadellis offrit une nouvelle gifle à Derek avant de demander à l'une des Citadellis, aux cheveux verts clairs, Ambria, d'aller lui chercher des chaînes.

Elle lança un regard triomphant à Derek. Je vis alors avec choc une perle de sang glisser sur la joue de Derek, étaient-ce des larmes ou provenaient-elles d'une blessure ? Elle accrocha les chaînes au murs avant de les attacher aux poignets de Derek.

— Il faut prendre ses précautions, je ne voudrais pas que tu te sauves.

Elle plaça son index et son majeur sous le menton de Derek et le regarda droit dans les yeux. Mon acolyte essaya de se dégager, visiblement dégoûté par ce contact physique. Le Citadellis serra les chaînes au maximum, arrachant une grimace de douleur au jeune homme.

— On y va chéri, nous avons du travail.

— Attendez ! cria soudainement Derek.

La Citadellis se retourna avec un grand sourire, visiblement c'était ce qu'elle attendait de lui. Derek tira sur ces chaînes pour essayer d'avancer, mais il ne réussit qu'à approfondir ses blessures aux poignets. Malgré ça, il se tenait droit et avec une prestance qui ne plaisait pas à la femme.

— Si vous touchez un seul cheveu d'Amy, je m'assurerai que vous mouriez de ma main.

— Tu es mignon, mais je n'ai pas l'intention de m'occuper d'elle. Du moins pour l'instant, ta disparition à dû la secouer, assez pour qu'elle se tienne tranquille.

Derek resta silencieux devant les paroles de la Citadellis. Il se laissa tomber au sol et s'appuya contre le mur. L'homme encapuchonné sortit de la pièce tandis que sa maîtresse ajoutait :

— Je reviendrai te voir ce soir, n'aggrave pas ton cas d'ici-là.

— Allez vous faire foutre !

Elle n'apprécia pas ces paroles, mais n'eut aucune violence envers mon partenaire et sortit de la pièce en claquant la porte. J'entendis un déclic dans la serrure, preuve qu'elle l'avait enfermé. Je n'en vis pas plus, car je m'endormis profondément.

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