Chapitre 14
Chapitre 14 :
-Je me suis disputé avec ta mère.
-Quoi ? s'est exclamée Hermione Granger en fronçant les sourcils.
-Tu vas me faire entrer ou non ? a-t-il demandé avant de laisser échapper un drôle de son.
La serveuse s'est décalée et son père est entré dans l'appartement. Il a déposé son manteau sur le porte-manteau et une petite valise près du canapé.
-Tu as rangé ? C'est bien !
Il a plissé les yeux.
-Tu attendais quelqu'un ? a-t-il finalement demandé en se retournant.
-Quoi ? a-t-elle déclaré pour la seconde fois.
-Tu es toute charmante et c'est propre...
Il a détaillé l'appartement.
-... c'est vraiment propre.
-Je... j'ai juste rangé pour... gagner de... l'espace...
Le vieil homme lui a jeté un coup d'œil : peu convaincu par sa voix frêle et son regard fuyant.
-Oh ! s'est-il exclamé avec un sourire.
Il s'est installé sur le canapé.
-Puisque tu n'attends personne... je vais rester dormir ici.
-Ici ? a-t-elle demandé en écarquillant les yeux.
Son père lui a adressé un sourire amusé.
-Ici.
Elle a hoché la tête.
-Je vais descendre les poubelles.
-Maintenant ?
-Oui.
-À vingt heures ? a-t-il demandé en jetant un coup d'œil à l'horloge.
Elle a répété son geste.
-Y'a personne c'est beaucoup mieux.
Elle a quitté la pièce et son père a soupiré.
-Cette idiote a oublié ses ordures... a-t-il marmonné avant de s'approcher de la fenêtre.
Si sa petite-fille ne voulait rien lui dire : il n'allait pas s'empêcher d'observer.
-Quand je vais raconter ça à la vieille... a-t-il ricané en voyant un jeune homme apparaître.
Côté Hermione :
La jeune femme a commencé à se ronger les ongles.
-Pourquoi est-ce que tu es sortie ?
Elle a relevé la tête.
-Drago ? a-t-elle marmonné.
Il lui a adressé un petit sourire.
-Tu es magnifique, a-t-il directement commenté.
-Ce n'est pas possible ce soir... a-t-elle déclaré rapidement.
-Quoi ?
-Ce n'est plus possible.
-Pourquoi ? a-t-il demandé en posant son sac de Quidditch sur le sol. C'est parce que je veux parler de Scorpius ? On n'est pas obligés de le...
Elle a secoué la tête.
-Mon père vient d'arriver.
-Ton père ? a-t-il répondu en gardant les sourcils froncés.
Il a passé une main sur son front, dégageant ses mèches humides.
-Dans nos rêves... c'était un vieux râleur.
Les lèvres de Hermione se sont étirées.
-J'avais vraiment envie de passer la soirée avec toi... mais... il s'est disputé avec ma mère... alors...
Il a secoué la tête et il a relevé l'une de ses mains.
-Je comprends.
Il lui a adressé un sourire amusé.
-Je te laisse dans un restaurant et tu me laisses dans une ruelle sombre et lugubre... c'est top.
Il a haussé les épaules.
-Nous sommes désormais à égalité... On ne peut plus annuler de rendez-vous.
C'était donc bien un rendez-vous.
-Ouais, a-t-elle répondu avec un petit sourire.
-On se voit demain.
Il a déposé ses lèvres sur la joue de la jeune femme avant de tourner les talons.
-Eh ! s'est-elle exclamée en lui attrapant le bras.
Ses joues sont devenues rouges.
-Pourquoi... Tu m'as embrassée à l'hôpital et là... Tu... a-t-elle commencé.
Il lui a jeté un coup d'œil amusé.
-Tu veux que je t'embrasse ?
Ses joues sont devenues encore plus rouges.
-Je ne peux pas... a-t-il marmonné avec un petit sourire.
Elle a lâché son bras.
-Cette fois là... c'était seulement pour marquer nos retrouvailles... mais...
Il s'est rapproché d'elle.
-... la prochaine fois que je déposerai mes lèvres sur celles de ma femme...
Il a approché sa bouche de son oreille.
-... je l'embrasserai doucement... puis tendrement... puis plus sauvagement... sur la bouche...
Ses doigts ont effleuré les lèvres de la serveuse.
-... dans le cou... a-t-il continué d'une voix rauque.
Ils sont descendus.
-... à la naissance de la poitrine...
Ses doigts sont passés par-dessus le tissu et ses yeux se sont plantés dans ceux de la brunette. Il savait déjà que la respiration de la jeune femme était plus rapide, puisqu'il pouvait entendre ses expirations. Seulement maintenant, il pouvait également sentir sa poitrine se soulever (et il adorait ça).
-... Hermione... le jour où je poserai mes lèvres sur toi... il me faudra plusieurs heures pour me détacher...
Sa main est descendue jusqu'à ses reins et ses doigts sont allés jusqu'à effleurer ses fesses.
-... pour me faire abandonner l'idée d'être en toi pour l'éternité... pour me convaincre que...
Il a fermé les yeux et il a ravalé sa salive.
-... je vais m'arrêter là... sinon... je...
Il a reculé et il a ramassé son sac.
-... je reviendrai demain.
Il a transplané et Hermione a fermé les yeux.
Pour la première fois depuis plusieurs années, elle maudissait la présence de son père.
Côté Drago :
Le jeune blond a directement déposé sa tête contre la porte de son appartement. Il avait besoin de penser à autre chose. Il avait besoin d'une douche froide. Il avait besoin d'enlever ces images de sa tête.
Il ne devait surtout pas penser à ce qu'il venait de toucher. Il devait arrêter de penser à sa respiration rapide et saccadée.
Il ne devait pas l'imaginer s...
-Tu peux toujours... a commencé quelqu'un en entrant dans la pièce.
Les rires qui venaient de s'élever sont directement retombés et les yeux de Drago ont soudainement commencé à le brûler. Il a plaqué ses mains sur son visage et ses pensées ont directement cessé de se diriger vers la belle brune.
-Bordel ! s'est-il exclamé.
-Qu'est-ce que tu fiches ici ? a demandé Pansy Parkinson.
-C'est toujours mon appartement ! a-t-il répliqué.
-Oh... salut.
L'ancien Serpentard a ravalé un juron.
-Tu ne devais pas rendre visite à ta chère et tendre ? a demandé Pansy avec amusement.
-Tu ne devais pas être juste amie avec cet enfoiré ? Pourquoi est-ce que je vous retrouve en train de courir dans ma maison ? De courir sans aucun vêtement ? a-t-il demandé sans retirer ses mains de ses yeux.
-Ah... il m'a vu, a chuchoté l'homme.
Pansy a levé les yeux au ciel.
-Tu savais que je voyais Blaise.
-Pas comme ça ! s'est-il exclamé sans bouger.
-Puisque tu es revenu... nous allons bouger dans la chambre.
-Tu... a-t-il commencé en retirant ses mains.
Il les a directement replacées sur son visage.
-Je n'ai rien dit pour ta petite Gryffondor ! Alors n'essaye même pas de fourrer ton nez dans mes affaires ! a-t-elle répliqué.
-Mais...
-Nous allons insonoriser ! Arrête de stresser !
Pansy a claqué une porte et Drago est resté immobile quelques secondes. Comment était-il passé d'une soirée pleine de promesses à ceci ?
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À vos claviers et à la semaine prochaine !
Mélissa
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