Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Après une défaite...

Le match était enfin fini. Après plusieurs minutes de jeu, de balles sauvées, de points gagnés, de services ratés, ils avaient perdu. Aoba Johsai était sorti vainqueur. On pouvait voir la joie dans leurs visages, du soulagement chez d'autres. Chez Karasuno, au contraire, on voyait du regret, de la déception, de la tristesse. De petites perles salées coulaient le long des joues du jeune numéro 10. Lui, qui habituellement, était toujours souriant et déterminé, toujours plein de joie et de lumière. Il était le soleil de son équipe. Mais aujourd'hui, ce même soleil semblait avoir perdu toute sa chaleur rassurante, tout son éclat, toute sa lumière, toute sa grandeur. Hinata semblait vide. Son regard, si expressif d'habitude, ne laissait voir que de la tristesse, que du désespoir. Les autres personnes de son équipe pensaient que le laisser seul lui ferait du bien. Sauf que cela le ravagea. Il avait besoin d'aide, qu'on lui dise que ce n'était pas de sa faute, qu'on le soutienne... Il voyait comme un rejet, le fait que ses amis le laisse seul ainsi. Lorsqu'il finit de s'habiller après sa douche, il fuya loin, très loin du gymnase. Il avait couru longtemps, jusqu'à arriver à un petit parc. Il s'était assis à l'abrit des regards, et ses pleurs reprirent de plus belle. Il resta ainsi longtemps. Il ne savait lui-même pas combien de temps il était resté ici, à pleurer. Dix minutes? Trente peut-être? Voir même une heure? Il ne savait pas. Il s'en fichait même. Cette défaite et le fait que ses amis le laisse seul l'avait détruit. Si l'âme d'Hinata serait devant vous, elle serait brisée. Soudain, le jeune corbeau sentit quelqu'un s'asseoir à côté de lui, puis le prendre dans ses bras. Il entrouvrit les yeux, et reconnut la veste aux couleurs d'Aoba Johsai. Ses larmes dévalaient plus abondamment sur ses joues rosies. Le lycéen, que le jeune numéro 10 n'avait pas reconnu, lui murmura que tout allait bien, que tout irait bien. C'est quand il entendit sa voix qu'il sut qui c'était.

– O-Oikawa..? murmura-t-il, entre deux sanglots.

L'étreinte du numéro 1 de l'équipe adverse se resserra légèrement, pour lui montrer que oui, c'était lui, et qu'il était là pour lui. Hinata tremblait, ne comprenant pas pourquoi le grand roi était si prévenant avec lui.

– P-Pourquoi...?
– Quand je t'ai vu... Je ne pouvais pas te laisser comme ça, à te morfondre. Je pense que c'est un peu déplacé de ma part, vu que c'est certainement à cause de moi que tu pleures, mais... Je ne pouvais pas te laisser.

Après quelques minutes, le plus petit semblait se calmer un peu, il tremblait moins et ses pleurs commençaient doucement à disparaître. Le numéro 10 de Karasuno voulait lui montrer que ce n'était pas vraiment à cause de son équipe qu'il était dans cet état, mais plutôt à cause de la sienne.

– Je... C'est pas seulement à cause du match... Je... C'est de ma faute si on a perdu... Et les autres m'ont laissé, je... J'ai l'impression d'être un poids pour eux...
– Je vois. Alors pour commencer, ce n'est pas de ta faute si vous avez perdu. Tu étais certainement le plus motivé et déterminé du match, je ne vois pas pourquoi tu y serais pour quelque chose. Et puis, vous êtes une équipe, ce n'est la faute de personne en particulier. Soit c'est celle de tout le monde, soit celle de personne. Et je pense qu'ils t'ont laissé parce qu'ils croyaient que tu avais besoin d'être seul, ne le prend pas comme un rejet de leur part.

Le plus jeune, après les mots du grand roi, semblait plus apaisé. Le soleil de Karasuno recommençait à briller faiblement. Et Oikawa le remarqua, vu qu'il souria doucement. Hinata sécha ses larmes, puis osa enfin regarder le plus vieux. Remarquant son petit sourire, le numéro 10 sourit faiblement également, puis remercia d'une petite voix Oikawa.

– C'est normal Chibi-chan! J'allais pas te laisser quand même! Je suis pas méchant! lui répondit le grand roi, en retrouvant sa bonne humeur habituelle.

Hinata ria légèrement à sa dernière phrase. C'est vrai qu'il n'était pas méchant finalement. Au contraire, Oikawa était très gentil et patient, toujours de bonne humeur, prêt à faire le pitre pour ses amis et il savait être sérieux quand il fallait l'être... Mais c'était surtout quelqu'un de très beau. Le numéro 10 rougit à cette pensée. Mais à quoi pensait-il? Il se frappa mentalement, avant de regarder autour de lui. La fraicheur de la nuit lui retomba dessus. Attends, la nuit?

– Hein? Il fait déjà nuit?
– Tu n'avais pas remarqué?

Le plus jeune fit non de la tête, puis baissa le regard, légèrement honteux. Oikawa regarda sa montre, et vit qu'il était 20h30. Hinata regarda aussi, puis se rappela qu'il avait une famille.

– Mince! Ma mère et ma soeur risquent de s'inquiéter...

Le numéro 10 de Karasuno sortit son portable, afin de prévenir sa mère. Il envoya un message à sa mère, qui l'avait appelé une bonne dizaine de fois. Il s'excusa rapidement et lui dit que tout aller bien. Oikawa reprit bien vite la parole.

– Tu es peu loin de chez toi, non? Il n'y a plus de bus à cette heure-ci, et je ne te laisserai pas rentrer à pied. Que dirais-tu de rester dormir chez moi?
– Mais... Ça va pas déranger tes parents..?
– Non, ne t'inquiète pas. De toute façon, ils ne sont pas là ce soir.
– Mais-
– Tch! Pas de mais jeune corbeau! Préviens ta mère que tu restes dormir chez moi, et après on y va.

Le plus jeune soupira faiblement, puis envoya à sa mère:

«J'ai pas fais attention à l'heure, et je suis trop loin de la maison pour rentrer. Un ami m'a proposé de rester dormir chez lui, et il me laisse pas le choix! Je suis désolé de ne pas t'avoir prévenu plus tôt.
Je t'aime.
Shoyo»

Le plus grand avait regardé le message, et trouvait cela adorable. Après la réponse positive de la mère de Hinata, les deux volleyeurs commencèrent à marcher afin d'aller à la maison du plus vieux. Shoyo avait son sac sur l'épaule, et suivait Oikawa sans rien dire. Le silence de ce trajet n'avait rien de dérangeant, il était apaisant. Une fois à la maison des Oikawa, celui-ci demanda à son invité d'aller s'asseoir dans le salon, ce qu'il fit sans rien dire et en observant la demeure. Celle-ci était simple, mais c'est ce qui en faisait sa beauté. Il observa le joueur d'Aoba Johsai qui semblait préparer des nouilles. Après quelques minutes, ce fut prêt et il sortit de quoi mettre la table pour deux. Le nouveau petit géant de Karasuno se leva pour l'aider. Après avoir mit la table, les deux s'installèrent et mangèrent en silence. Le plus jeune commençait à se sentir un peu mal à l'aise. Il jetait quelques coup d'oeil de temps à autre à Oikawa, puis baissait immédiatement le regard. Le capitaine d'Aoba Johsai, voyant la gêne du plus petit, commença à lui parler d'un peu tout et rien, afin de le mettre plus à l'aise. Petit à petit, Hinata commençait à retrouver sa bonne humeur habituelle. Finalement, à la fin du repas, les deux volleyeurs ressemblaient plus à des amis de longue date qu'à des ennemis. Hinata aida Oikawa à débarasser, puis à installer le futon dans la chambre de ce dernier. Le capitaine d'Aoba Johsai proposa au plus jeune son lit, mais celui-ci refusa. Oikawa était dans sa maison, et Hinata était chez lui à l'improviste, il n'allait quand même pas lui prendre son lit en prime!

– Tu sais, ça me dérange pas de te laisser mon lit. C'est pas comme si une nuit dans un futon allait me tuer!
– ...ça ne va pas me tuer non plus, non? rétorqua le plus jeune.
– ...c'est pas faux. répondit le plus âgé.
– Donc voila! Dans tous les cas, je préfère dormir dans un futon.
– Bon, très bien... Mais à une condition! s'exclama Oikawa.
– Laquelle..? demanda Hinata, pas vraiment confiant.
– Demain, avant que tu ne rentres chez toi, je veux te faire une passe! Tu m'intrigues, et ta courte avec cet imbécile de Tobio-chan m'intrigue tout autant!
– Oooooh, j'intrigue le grand roi! Et bien, je suis d'accord, j'ai bien envie de ressevoir une de tes passes. Quand je te vois faire sur le terrain, c'est juste impressionnant, même plus que Kageyama!
– Normal, c'est mon élève. affirma le capitaine d'Aoba Johsai, fier.
– Je sais, il nous l'a déjà dit. C'est pour ça que j'ai envie de frapper tes passes!
– Bien! Marché conclu!

Oikawa tendit la main à Hinata, afin de conclure leur marché. Le petit géant de Karasuno la prit sans hésiter. Une certaine confiance était née rapidement entre les deux joueurs, mais également une forme de respect. Chacun respectait l'autre pour ses différentes forces et son état d'esprit.

– D'ailleurs, Oikawa, tu peux m'appeler Shoyo. lâcha Hinata, dans un calme troublant.

Le capitaine d'Aoba Johsai resta immobile quelques secondes, surpris. C'était bien la première fois que quelqu'un avait si rapidement confiance en lui, comme ça. Au point de le laisser l'appeler par son prénom. Hinata, lui, était agréablement surpris de la gentillesse du plus grand, et celui-ci semblait le comprendre mieux que ses propres coéquipiers. En quelques heures, il avait su trouver les bons mots pour le calmer et le mettre à l'aise. En remarquant le «bug» du capitaine d'Aoba Johsai, il paniqua légèrement, les joues rouges.

– E-enfin, seulement si tu le veux! J-je vais pas t'obliger! E-enfin-
– T'inquiète pas Shoyo-chan, ça m'a juste surpris que tu acceptes aussi vite que je t'appelle par ton prénom. Et dans ce cas, appelles-moi Tooru!
– D'accord!

Après cette simple phrase, Shoyo se mit à bailler. Tooru trouva cela amusant, mais aussi adorable.

– On ferait mieux de dormir maintenant, tu ne crois pas? demanda le plus vieux, en riant.
– Je veux bien, je commence à fatiguer... répondit tout simplement le plus jeune.

Et c'est ainsi que se termina la soirée, Hinata dormant paisiblement en rêvant de corbeaux et de victoires, et Oikawa rêvant d'aliens faisant du volley. Le lendemain matin, le jeune corbeau s'éveilla en premier. Il observa la chambre dans le noir, même si elle était légèrement éclairée, puis paniqua légèrement en se rendant compte qu'il n'était pas chez lui. Puis, il se rappela des évènements de la vielle. Il chercha un réveil, et remarqua qu'il était 8h45. Il soupira faiblement, avant que son regard ne se pose sur Oikawa. Le rouge lui monta très vite aux joues. Celui-ci – qui avait sans doute eu chaud durant la nuit – était torse nu. Hinata détourna le regard, essayant de ne pas trop le fixer.

«Bordel, il est bien foutu...!» pensa très, très fort le nouveau petit géant.

Après avoir pensé ça, il enfonça sa tête dans le coussin que lui avait gentiment prêté le plus âgé. Ses joues étaient bien rouges, et son cerveau avait décidé que cette image de Tooru resterait bien gravée dans sa mémoire! Après plusieurs minutes a essayé de penser à autre chose, le plus âgé sembla enfin sortir de son sommeil. Oikawa s'étira longuement avant de se souvenir de la présence d'Hinata, et de lui jeter un coup d'oeil pour voir si il était réveillé. Le plus jeune avait relevé la tête, les joues encore un peu rouges. Le capitaine d'Aoba Johsai, content de le voir réveillé, lui lança un joyeux «Bonjour!», auquel le joueur de Karasuno répondit timidement. Le capitaine jetta à son tour un regard vers l'heure, pour y voir qu'il était 9h00. Le passeur réfléchit quelques instants. C'était dimanche, et ses parents devaient faire une sortie tous les deux, ils l'avaient prévenu l'autre jour. Donc aucun problème pour faire sortir le plus jeune de chez lui. Le terminal se leva – après avoir remis son tee-shirt – imité très vite par le premier année. Les deux volleyeurs allèrent prendre leur petit déjeuner. Durant ce petit repas, les deux amis discutèrent d'un peu tout et rien, comme la veille. Cette matinée se passa vite, dans la joie et la bonne humeur. Et arriva le moment de partir. Les deux volleyeurs, n'ayant pas oublié l'accord de la veille, allèrent au terrain de volley non loin de la maison des Oikawa. Sur le chemin, ils discutèrent volley.

– Tu aimes les passes comment? demanda le passeur.
– Bonne question. Toutes les passes de Kageyama m'arrivent directement dans la main, donc... Je sais pas vraiment. Du moment que j'ai une passe, je suis content de toute façon! Au début, Kageyama voulait pas m'en faire tant que je ne savais pas réceptionner ses services! s'exclama le petit géant de Karasuno.
– Vraiment?? Il abuse un peu! Mais vu qu'il te fait des passes maintenant, ça veut dire que tu as réussi! Répliqua le passeur.
– Ouai! La première passe qu'il m'a faite était après bien 20 mintes de réceptions sans arrêt! J'étais tellement content quand j'ai vu qu'il me faisait la passe, que même si j'étais mort de fatigue, j'ai sauté et ça a fait «sflaaaachhhh» !
– Oooh! Bon, le principal c'est que mon idiot d'élève t'est fais la passe.
– Oui. De toute façon, si il voulait jouer en tant que passeur titulaire, on devait gagner notre trois contre trois contre les autres secondes... Et il m'a vraiment fait peur sur le coup! J'ai cru que si on perdait, il allait me tuer... Raconta Shoyo, frissonnant de peur.

Les deux amis continuèrent de discuter, chacun racontant des anecdotes sur leurs équipes respectives. Ils furent très vite arrivés. Les deux se positionnèrent, Shoyo étant très clairement content. Il soupira un bon coup, avant de prendre un air sérieux. Le central voulait vraiment réussir à frapper une passe du grand roi, alors autant se mettre en condition de match. Tout se passa très vite. Lorsque le feinteur vit la balle en l'air, il s'élança. Le ballon se retrouva de l'autre côté du terrain, dans une trajectoire parfaite. Le capitaine d'Aoba Johsai et le jeune corbeau se regardèrent, puis Hinata commença à sauter sur place, heureux.

– J'y crois pas! La balle a fait «Spfiiiish» et «Sflaaaachhh»! C'était génial! s'exclama-t-il, des étoiles dans les yeux.
– Ah ah, je ne te le fais pas dire! Je suis impressionné! C'est bien la première fois que je réussis une première passe aussi bien.

Les deux volleyeurs firent quelques passes en plus, finalement. Puis Hinata se rappela qu'il devait rentrer chez lui, il avait assez inquiété sa mère comme ça.

– Tooru, je pense qu'on devrait arrêter... Ma mère va commencer à s'inquiéter et elle me laissera plus sortir ! s'exclama Hinata, avec un regard terrifié.
– Ne t'inquiète pas Shoyo-chan, j'allais justement te le dire! Allez, on y va.

Les deux amis se rendirent alors vers un arrêt de bus qui avait pour destination le village du plus jeune. Tooru resta avec Hinata le temps que le bus arrive, et lui donna son numéro. Après tout, ils s'entendaient bien et le passeur pourrait savoir si le petit central était bien rentrer chez lui. Après plusieurs minutes d'échange, le bus arriva.

– Je te remercie de m'avoir laissé dormir chez toi, et aussi pour le repas... Et pour les passes! remercia Hinata.
– Ce n'est rien je t'ai dit! Je suis ton ainé, je n'allais quand même pas te laisser dormir dehors. Et pour les passes, c'est moi qui t'ai demandé, donc je te remercie d'avoir accepté de les frapper. remercia à son tour Oikawa.

Les joues du plus jeune rosirent un peu, sans pour autant être voyant. Il fit un signe de main à Tooru, pour lui dire au revoir, et monta dans le bus. Et c'est ainsi que nos deux volleyeurs se séparèrent. Oikawa attendit que le bus soit parti, et rentra chez lui. Hinata, lui, arriva chez lui une trentaine de minutes plus tard. Lorsqu'il rentra, sa mère lui passa un savon mais le prit quand même dans ses bras. Elle avait eu peur pour son fils. Étant donné qu'il était désormais midi, la famille Hinata mangea – et au complet cette fois-ci. Après avoir aidé sa mère, Shoyo prit son téléphone pour prévenir Tooru qu'il était bien rentré et que ça s'était bien passé – mieux que ce qu'il imaginait.

Tooru
«Tant mieux Chibi-chan! Il vaut mieux ça qu'elle te prive de tout, non?»

Chibi-chan
«Oui. Mais j'ai eu tellement peur d'un côté! Je te jure, tu aurais vu son regard quand je suis rentré... On aurait dit qu'elle voulait me tuer :'(»

Tooru
«Ah ah!»
«Eh, Chibi-chan, si t'as encore besoin de quelqu'un pour parler si ça ne va pas, ma porte est ouverte ;)»

Chibi-chan
«..merci, Tooru»

Après ce petit échange, Hinata essaya de se motiver: il devait faire ses devoirs!

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro