2. Déni
Un réveil, sans toi, mes sens en éveil, pensant à toi. Hâte d'atterrir à nouveau dans tes bras, quand l'univers ne cherche que ton aura. Le silence hurle la puissance de mes sentiments pour ton absence, un cri du cœur. Les feux frémissent devant mes euphémismes quand j'ose dire que tu me manques.
Tu reviendras dans mes draps, tu m'attendras, promets-le-moi. Ne pars pas sans moi, je sais que tu es là, que tu restes, là où l'on s'est laissé, enlacés, sans s'en lasser.
Mon amour, je t'ai écrit lettres et messages, les mots infinis écrits à la lueur de la nuit, des maux ressentis, à l'heure où c'est fini. Mais je refuse de croire que tu es parti, m'abandonnant là où l'été rit de moi, où se fêtaient nos émois, m'abandonnant sur ce chemin interrompu. Ton échappée laisse un creux que les cieux ne savent aucunement comment réparer. Egarée, abîmée par ta disparition, les regrets d'avoir mal fait m'envahissent et je culpabilise. Pourquoi fuis-tu un amour enfoui dont la perte tue ?
Je ne sais où tu es, et les jours et nuits d'été refusent de m'aider à te retrouver. L'hiver et son froid m'appellent, dans l'espoir d'y retrouver tes bras. Mais leur appel reste sans réponse.
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