Le soleil et les cieux, témoins de notre bonheur épanoui, de nos heures infinies, de nos ardeurs étourdies. T'es moins éternel que l'infini mais j'aurais aimé nous rendre immortels, pour esquiver la mort qui ensorcelle. 

Le temps n'attendait que notre approbation pour se mettre sur pause. Pour que les océans se calment, que le vent souffle moins fort, que les flammes cessent de brûler les alentours. Ce même feu qui nous entourait et embrasait nos cœurs et nos corps, tandis que nos désirs s'embrassaient et nos lèvres s'épousaient. L'impact était les actes qui remplaçaient les mots dans une poésie enivrante. En hiver, tremblante de froid, je cherchais tes bras pour retrouver notre brasier et s'échanger des baisers. 

La nuit, l'ennui venait à moi et je venais à toi. Ainsi les astres s'émerveillaient devant l'harmonie de nous. Et si, notre folie restait infinie et que cela restait gravé sur mon cœur ? Serait-ce grave ?

C'est fou, mes courbes te rendaient fourbe, et jaloux tu étais devant le flou des regards extérieurs. Même si m'aimer ne mène à rien, tu te répétais que t'étais là sans rien attendre en retour. Tout ce que je savais c'est que tu mentais, et que tu venais, montais me voir, me dire des mots d'amour sans aucune sincérité. S'éternisaient alors ces ternes idées, quand duper restait ton projet secret.