Chapitre 5 :
PDV Hermione :
Le soleil brillait étonnamment sur le parc pourtant d'humeur triste et solennel.
Nous étions le jour de l'enterrement de Fred, Tonks et Lupin.
J'étais restée légèrement en retrait avec Harry, laissant la famille Weasley entre eux. Ce n'est que quelques instants avant d'aller s'assoir, que le groupe formé de Harry, Ron, Ginny et moi se reforma naturellement.
Je rompis alors directement le silence apercevant quelqu'un au loin :
- Regardez qui voilà.
Je lançais un regard vers le fond de la foule.
Debout, seul près d'un arbre, Drago Malfoy.
Il rencontra alors nos regards et hocha simplement la tête.
- Par Merlin qu'est-ce qu'il fiche ici, maugréa Ron les dents serrées.
- Laisse-le, le rassura Harry en posant une main sur ses épaules, il a dû se repentir.
Ron souffla avant de partir s'assoir.
On le suivit alors tous puis la cérémonie débuta.
***
J'eus beaucoup de mal à retenir mes larmes très longtemps, surtout après que Ron ait prononcé son discours et que je vis une larme rouler sur sa joue.
Il retourna s'assoir à côté de moi. Alors, doucement et sans même lui lancer un regard, je glissais ma main dans la sienne. Il l'a serra automatiquement entre ses deux mains posés sur sa cuisse.
Le temps semblait s'être arrêté. Mes yeux, embués de larmes, mes oreilles bourdonnantes, si bien que j'étais incapable de dire au bout de combien de temps Ron m'a entraîner jusqu'au Terrier.
Il lâcha finalement la main après que nous soyons tous rentrés à la maison.
Harry était resté à l'extérieur avec Ginny, la consolant du mieux qu'il le pouvait.
Monsieur et Madame Weasley étaient allés directement dans leur chambre, si bien qu'il ne restait plus que Ron et moi dans le salon, chacun d'un côté de la pièce.
Je voulais trouver les mots. Le voir comme ça me transperçait le cœur. Je voulais être là pour lui. Mais j'avais peur de ne pas en être capable.
Je relevais mes yeux larmoyants vers son dos tournés vers moi.
Il avait la tête baissé et soutenait son corps grâce à ses mains posés sur la table devant lui.
Il se releva et se tourna doucement vers moi, son regard rencontrant le mien.
Alors, animée par la même fougue que dans la Chambre des Secrets, je me précipitais dans ses bras.
Il resserra ma taille contre lui et je pu l'entendre pleurer dans mon cou.
Mes larmes me quittèrent également tendis que je resserrais mon étreinte autour de son cou, le temps s'effaçant autour de nous.
***
Ma main n'avait pas quitté la sienne de toute la soirée. Même lorsqu'une partie de la famille nous retrouva autour de la table du salon.
La soirée s'était déroulée calmement. Je croisais souvent le regard inquiet que lançait Harry a Ron. Ce dernier n'avait quasiment pas ouvert la bouche.
Soudainement, après qu'une heure tardive ait été atteinte et qu'une bonne partie de la famille Weasley ait quitté le salon, Ron se leva, resserrant son emprise sur ma main, et m'emmena à l'extérieur du Terrier.
Après avoir parcouru plusieurs mètres en silence, il relâcha la main et s'éloigna légèrement :
- Finalement, je ne pense pas que ce soit une bonne idée, lâcha-t-il.
- De quoi ?
- De tout se dire, se dire tout ce qu'on s'est jamais dit. Je veux dire, on a toujours été comme ça, pourquoi ça changerait ?
- Parce que ... peut-être qu'on a besoin de comprendre certaines choses en en parlant, de mettre certaines choses au clair.
Alors, sous mon étonnement, il plongea ses yeux dans les miens et murmura :
- Pour ma part, tout est devenue clair le soir où on s'est embrassé dans la Chambre.
Je restais un moment bouche-bée face à sa déclaration, alors il ajouta :
- La seule chose que je veux que tu saches, c'est que malgré tout ce qui a pu se passer ces derniers mois, je n'ai jamais cessé de penser à toi. J'avais seulement peur que ...
- Qu'il y ait quelque chose entre Harry et Moi.
- Exactement, c'est ce que je t'avais bêtement reproché avant de quitter la tente. Et l'Horcruxe l'a sentit et s'en ait servit.
Il marqua une courte pause puis reprit :
- Le soir ou je suis revenue dans la forêt, l'Horcruxe m'a montré des images ... Tu étais avec Harry. Tu l'embrassais et tu m'as dit des choses tellement ... tellement ...
Je me rapprochais alors de lui en attrapant son bras :
- Ce n'étais pas moi. Jamais de la vie je ne pourrais dire ça.
Il hocha simplement la tête.
Alors, pour la seconde fois ce jour-là, il me prit dans ses bras, serrant mon corps contre lui.
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Et voilà pour ce chapitre 5 !
J'espère que ça vous a plue !
N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ça me ferait très plaisir !
À très vite !
Ruby 🥀
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