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Chapitre 19 : Une insomnie pas si inexpliquable

Matei entendait Pierrick ronfler très légèrement.
Lui, se retournait depuis plus de deux heures dans son lit sans réussir à trouver ce foutu sommeil...
De base, il était un peu insomniaque mais cette fois, ce n'est pas vraiment inexplicable...Ce phénomène était probablement dû au fait que Matei ne dormait pas chez lui et surtout, chez Pierrick !
Vu que chez Ngôi Sao, cela ne lui faisait pas du tout cet effet-là...
Évidemment, il ne sortait pas avec elle et il était attiré par les hommes ! Et Ngôi Sao n'en était pas un.

Le jeune garçon entendit alors Pierrick ronfler encore. Il essaya de s'écraser l'oreiller sur la tête, en vain...Les ronflements traversent toujours toutes les matières, pire que de la radioactivité, parfois...Matei se retourna encore et encore dans son insomnie complètement légitime.
Les rayons de la Lune étaient filtrés à travers le fin rideau de la chambre de Pierrick. Il bougea dans son lit, ce que Matei entendit, et se tourna alors dans la direction du lit du garçon.
La vue qu'il avait le surprit autant qu'elle lui plut...
Au clair de Lune, il pouvait distinguer les puissants muscles de Pierrick, qui avait sa couverture sous le corps vu qu'il venait de se tourner. La lumière fantomique de l'astre nocturne procurait au torse du jeune homme une dimension fantastique, inatteignable, irréelle...
Le visage du noiraud était lui aussi découpé par cette lueur qui semblait rendre toutes les choses qu'elle touchait mystérieuses et attirantes...Surtout Pierrick...Son visage, de trois quarts de profil, était blanc, comme livide, chose due à la couleur de la Lune, mais les ombres le rendaient presque encore plus parfait si c'était possible, virant toutes ses bosses comme par exemple les légers boutons d'acné d'adolescent qu'il se trimballait encore, et ses yeux clos lui donnaient une dimension intemporelle et par conséquent indescriptible...
Matei fut stupéfait devant une telle vision, aussi belle et parfaite...Il avait envie de monter sur le lit de son petit ami pour aller l'embrasser sans relâche.
Mais il ne le fit pas.
Ce n'était pas vraiment poli, de déranger le sommeil des autres...Et lui-même n'aimerait pas tellement être dérangé par qui que ce soit pendant son sommeil.
C'est sur cette vision de perfection que Matei réussit finalement à s'endormir, surpassant alors son insomnie avec la même chose qui l'avait provoquée...

Le lendemain, quand Matei se réveilla, pendant quelques secondes, il ne reconnut pas son environnement de suite mais il se rappela après quelques secondes écoulées qu'il était chez Pierrick, qu'il avait dormi chez lui...
Pour la première fois...
Chez son petit ami...
Il en rougissait presque d'avance.
Pierrick était toujours endormi. Normal, Matei se levait toujours très tôt, bien plus que ne l'exigeait son horaire déjà assez pénible. Le garçon regarda son téléphone. Six heures et demi. Un quart d'heure en plus par rapport à sa moyenne d'heures de lever, pas mal. Pour lui, c'était presque une grasse matinée !
Il regarda ses messages de la veille au soir. Ngôi Sao en majorité. Il lui répondit, riant devant certains de ses messages moqueurs et amusés et finit par jouer avec son appareil électronique pour tuer le temps, après avoir hésité entre ça et essayer de se rendormir.

Quand, un peu moins de deux heures plus tard, Matei entendit les draps remuer un peu trop longtemps pour qu'il puisse s'agir d'une personne encore endormie...Il se retourna et vit en effet, Pierrick assis dans son lit, les yeux hagards et les bras ballants...Matei faillit rire mais se retint et attendit que son petit ami remette ses idées en place puis se rappelle de lui et sa présence ici, dans sa chambre, sur un matelas à côté de son lit.
Au bout de quelques minutes de silence et d'immobilité, Pierrick sembla émerger non pas que physiquement mais également psychiquement du monde des rêves et bougea ses épaules et sa tête.
Puis il vit Matei. Il afficha un air surpris mais son petit ami lui sourit et il finit par soutire également.
-Bonjour, Matei...fit-il avec sa voix grave qui résonna au plus profond de la cage thoraxique du jeune brun.
-Bonjour, Pierrick !

Quand les deux jeunes furent tous les deux aussi lucides l'un que l'autre, ils discutèrent un moment avant de se décider, vers huit heures et quart, à aller prendre un petit déjeuner.
Croissants tout chauds cuits au four avec du beurre et de la confiture d'abricots, Matei sourit devant cet abondant commencement de journée...
-Merci, Pierrick...murmura-t-il quand le jeune homme lui servit un thé chaud, son péché mignon de boisson les matins. Dis-moi juste une chose...
-Oui ? fit Pierrick, se servant un jus d'orange, assis devant Matei comme la veille au soir.
-Tu...Tu ne voudrais pas mettre quelque chose ?
-Comment ça ? Sur mon croissant ? fit Pierrick en haussant un sourcil, ne comprenant pas.
-Non ! fit Matei, les joues rouges. Sur toi !
Le jeune homme porta son regard sur son torse nu puis à nouveau sur Matei, les joues cramoisies.
-Pardon...dit-il, un peu embarassé. Ça te gêne ? Je suis désolé, j'ai l'habitude d'être souvent torse nu, chez moi, surtout juste avant, juste après et pendant l'été...
-Ça...Ça va...fit Matei. C'est juste que tu es si beau...Et que ça me fait immanquablement de l'effet...
-Je vois, sourit Pierrick. Tes joues sont tellement rouges qu'eles fumeraient presque !
-Arrête ! dit Matei d'une voix aiguë en camouflant son visage écarlate avec ses mains.
Pierrick les lui retira avec la sienne et sourit aussi gentiment que tendrement alors que les yeux de Matei se faisaient découvrir...
-Ne te cache pas...J'aime voir ton visage, aussi rouge, chaud et gêné soit-il...
-Si tu le dis...finit par céder Matei en détournant le regard de celui, si intense et profond de Pierrick, pour qu'il ne voit plus qu'un seul côté rouge vif de son visage.

Après le déjeuner, ils rangèrent toute la vaisselle et les couverts après les avoir lavés et allèrent se brosser les dents à la salle de bains. Depuis que Matei avait eu un appareil dentaire, il n'oubliait jamais de se brosser les dents, même si on lui l'avait retiré il y a bientôt deux ans.
Après ce nettoyage méticuleux, ils retournèrent dans la chambre de Pierrick, qui pour la première fois de la journée, laissa la soupape de ses pulsions exploser sous la trop forte pression au-dessous alors que depuis son réveil, il retenait au mieux cette pression en lui...
Mais cette fois, il ne se retint pas, se laissa envahir par ses envies, et donc se rua sur Matei...

Il renversa son jeune amoureux sur son lit avec une vivacité impressionnante et se colla à lui, torse haletant contre torse haletant, séparés encore par une barrière de tissu qu'il avait bien envie d'arracher sur-le-champ. Il se mit alors à embrasser avec fougue Matei qui lâcha un petit gémissement, dû à sa surprise et l'effet que lui procurait Pierrick. Tous deux fermaient les yeux de bonheur tandis que Pierrick continuait d'enfermer les lèvres de Matei entre les siennes, comme un étau fait de chair.
Quand enfin leurs bouches se séparèrent, les deux garçons étaient tous les deux vraiment essoufflés, comme s'ils venaient de courir un marathon ensemble, et ils se fixaient tous les deux dans les prunelles de l'autre. Pierrick finit par prendre délicatement entre ses doigts paradoxalement pressés les lunettes de Matei et les posa sur sa table de chevet pour les mettre en sécurité. Le plus jeune savait alors que les choses plus sérieuses et plus adultes allaient commencer.
Et il ne leur disait pas non...
Appuyé sur ses coudes solides, Pierrick observait le visage à la mâchoire ronde et les yeux vert olive de son petit ami, avec attention et passion mêlées. Puis il avança à nouveau sa tête et embrassa encore une fois Matei, mais plus doucement et plus lentement cette fois, domptant ses pulsions de bête pour devenir un jeune homme plus doux et attentionné envers son nouveau petit ami.
Puis, avec une lenteur qui semblait calculée, Pierrick descendit son visage vers le cou de Matei qui lâcha un second gémissement, les yeux clos. Alors que les lèvres du noiraud effleuraient et embrassaient la peau de Matei, les mains de ce dernier se refermèrent sur les bras musclés de Pierrick, lui manifestant son plaisir grandissant on ne peut plus rapidement.
Cette démonstration physique faisait plaisir à Pierrick qui commença de sa main à doucement caresser le torse de son copain à travers son haut de tissu, qui le gênait. Mais il retint encore un peu ses envies pour ne pas aller trop vite et brusquer le jeune garçon. Ils étaient chacun le premier petit ami de l'autre...Simplenent, Matei était apparemment plus passif que Pierrick...

Ce dernier se mit sur ses genoux en équilibre sur son lit, laissant Matei entre ses deux jambes, laissant ainsi son magnifique torse sculpté à découvert, sous les yeux de Matei. Celui-ci l'observait, comme d'habitude, avec ses joues rougies à leur apogée, comme toujours, avec une intense attention, comme d'ordinaire. Il voyait les muscles de Pierrick rouler sous sa peau bronzée et les quelques poils qu'il avait sous les pectoraux et le nombril faire un petit mouvement, suite à la friction du tissu sur eux, avant de retomber vers le bas. Matei aperçut alors sur les côtés du torse du jeune homme des dentelés, qui commençaient à naître, probablement parce que Pierrick les travaillait actuellement pendant ses entraînements. Il voulait parfaire encore plus son torse et Matei ne savait pas comment il parvenait à perfectionner la perfection...

Pierrick se recoucha sur Matei et recommença à lui dévorer le cou, comme un vampire voulant accéder au sang de sa victime, sa proie...Il y déposait des baisers chauds et pleins d'amour et d'affection nouveaux, y faisait passer le message de ses sentiments tout entiers.
Matei était touché par les actions si belles et physiques du jeune homme et il avait rejeté légèrement sa tête en arrière pour éviter de geindre ou de gémir sous les assauts répétés et de plus en plus réussis de Pierrick. Il tenait les doigts de ce dernier entrelacés aux siens d'un côté de sa tête, enfoncée dans les draps du lit moelleux de Pierrick. Il les serrait fort pour lui montrer qu'il aimait ce qu'il était en train de faire subir à son corps, et Pierrick aimait savoir ce qui plaisait à son petit ami.

Matei prit alors la liberté de, avec sa main gauche, libre, caresser du bout des doigts le torse nu de Pierrick, qui au bout de quelques secondes de va-et-vient sur son pectoral droit, agrippa cette grande mains dans la sienne et l'appuya avec force au milieu de son torse, juste au-dessus de ses poils au milieu de ses deux pectoraux symétriques. Matei eut une petite exclamation de stupeur. Pierrick lui fit alors comprendre, en baladant sa main, qui tenait encore celle de Matei collée à son torse nu, sur ce dernier, qu'il voulait que son petit ami continue.
Ce dernier ne se fit pas prier et il caressa toute la surface du torse musclé de Pierrick, qui lâcha au bout de quelques secondes un râle plutôt viril tout en embrassant l'autre côté du cou de Matei. Quand il atteignit le ventre de Pierrick, donc ses puissants abdominaux durs comme un rock, le noiraud laissa tomber sa tête à côté de celle de Matei, l'enfonçant dans les draps, la bouche entrouverte et le souffle court. Il murmura directement dans l'oreille de Matei :
-Oui, continue...Continue de me toucher comme ça...
Sa voix combinée à son ton électrisa Matei, qui continua alors à caresser les muscles démarqués du beau noiraud qui haletait de plus en plus fort dans son oreille sous les assauts incessants et coulissants de cette main unique. Désormais, c'étaient ses doigts qui serraient fort ceux de Matei, entrelacés aux siens.

Soudain, Pierrick lâcha Matei et le prit aux hanches avant de se balancer lui-même sur le côté. Il atterrit sur le dos sur ses draps doux et moelleux, avec Matei à genoux entre ses deux jambes, pendant au bord du lit. Il sourit au jeune brun qui lui rendit son expression, les joues vraiment cramoisies.
-Tu es mignon, avec tes pommettes rouges...murmura Pierrick, couché à présent.
-Arrête, c'est gênant...se plaignit Matei.
-Non, lui dit le noiraud. Ça, c'est gênant...
Et, avec une de ses paumes posée à plat sur le genou de Matei, il glissa sa main sous le tissu du haut de son copain qui hoqueta de surprise :
-Pierrick, tu...
Il ne finit pas sa phrase. Le jeune homme passait sa main sur tout le bas du ventre de Matei qui fermait les yeux, se concentrant intensément sur ce plaisir que lui procurait ce simple geste régulier et répétitif. Cette vision arracha un sourire de satisfaction et de bonheur à Pierrick qui après quelques minutes, sa main restée sur la même zone, s'arrêta.

Matei le regarda, comme un peu déçu de ne pas faire durer son plaisir encore un peu plus, mais en même temps soulagé qu'ils ne soient pas passé à l'acte de suite. Ç'aurait été trop rapide.
Il s'allongea alors, haletant, le buste se soulevant et s'abaissant au rythme de ses halètements, à côté de Pierrick qui commença à lui caresser le visage avec douceur. Matei sourit et lui dit :
-Pierrick...Je t'aime.
Et pour la première fois depuis leur mise ensemble, Pierrick lui répondit, sourire sous son abondante barbe noire :
-Moi aussi, je t'aime, Matei...

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