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Chapitre 17 : Un week-end révélateur

-Qu'il est grand, ton appartement !
Après s'être déchaussé à l'entrée, Matei découvrit avec ses yeux surpris l'endroit spacieux et lumineux où vivait Pierrick.
L'entrée ne payait pas de mine, elle donnait sur un couloir plutôt sombre avec un porte-manteau recouvert à craquer qui bouchait la lumière, mais à gauche, quand on marchait quelques mètres, on pouvait voir le salon, immense et lumineux, avec de grandes baies vitrées qui donnaient sur un balcon plutôt grand où des plantes se prélassaient à la douce lumière du Soleil. Une table blanche se dressait au milieu du balcon de dalles blanches elles aussi et brillantes.
Dans le salon, il y avait une étagère remplie de manuels de chant et de musique, surtout pour guitare. Matei savait que le jeune homme conposait et il vit posé en un pile incertaine et un peu précaire des papiers, des cahiers et des feuilles volantes avec des annotations et des gribouillis dessus parfois incompréhensibles. Il y avait aussi un bureau dans le coin à gauche avec un ordinateur fermé dessus, une plante verte sur la table basse et un tapis au-dessous.
Pierrick se dirigea vers la cuisine où se dressait une table avec quatre chaises tout autour puis laissa tomber son sac près de l'une d'entre elles. Il invita Matei à poser son sac aussi et à s'asseoir sur une des chaises.
-Je te montrerai ma chambre après, promit-il. Mais buvons quelque chose tous les deux avant. Enfin, si tu le veux bien...
-Ou...Oui, bredouilla Matei qui ne s'assit pas, encore trop intimidé pour ça. Pas de problème...
-Mais on va peut-être profiter du Soleil et du balcon ! Attends...

Pierrick alla ouvrir la porte vitrée et sortit sur le balcon. Il déplia une nappe propre sur la table blanche et la fixa avec des attaches faites pour ça. Il revint en cuisine où Matei l'attendait toujours, le tête baissée mais le regard baladeur dans toute la pièce et les joues bien rouges. Pierrick ouvrit une armoire avec une porte à motif de bois naturel coupé et demanda alors à son petit ami s'il voulait bien aller poser les deux verres sur la table.
Quand Matei revint en cuisine, Pierrick tenait entre ses bras musclés et ses grandes mains plusieurs bouteilles de boissons fraîches sorties du frigo et un petit bol où il avait mis des petits biscuits apéritifs salés en forme de poisson et de bretzels, des olives et des tomates-cerises.
Ils allèrent s'asseoir sur le balcon et commencèrent à discuter, tout en entamant avec entrain le bol de petits en-cas, dont la plupart croustillaient entre leurs dents.
-Tu veux boire quoi ? demanda alors Pierrick, remarquant soudainement leurs verres vides.
Matei porta un bref coup d'œil aux bouteilles puis dit avec un air timide :
-De la limonade. Volontiers.

Pierrick le servit puis s'en versa également dans son verre. Matei se mit à boire, silencieusement, rougissant caché derrière ses lunettes et son verre. Il demanda subitement au jeune homme en face de lui :
-Dis, Pierrick...Qu'est-ce qui t'a attiré chez moi ? Au point de vouloir absolument sortir avec moi ?
Le jeune noiraud parut surprit, à tel point qu'il écarquilla légèrement ses yeux brun écorce de sapin. Il finit par sourire et ses joues rosirent sous l'effet de sa gêne naissante mais lui répondit franchement :
-Tu...Tu dégages une sorte d'aura propre à toi. Une aura de gentillesse, d'humour, de noblesse d'esprit et de franchise, tu rayonnes...Et puis, tu es aussi très mignon...
Matei rougit encore plus au possible. Il but une gorgée de limonade et engloutit plusieurs tomates-cerises qui semblaient bien s'accorder à son teint actuel avant de déglutir toute la marchandise d'un seul trait.
-Je vois...Merci...bredouilla-t-il. Je me pose quand même une question...
-Laquelle ? fit Pierrick, intrigué. Tu peux tout me demander !
Matei fut touché puis répondit à la question de son petit ami :
-Je me demande juste pourquoi un garçon comme toi est tombé amoureux de moi, mince, sans aucun charme...
-Un garçon comme moi ? répéta Pierrick, pour lui signaler son incompréhension.
-Disons...Enfin...commença Matei, hésitant, puis encouragé du regard par son copain. Tu es beau, il n'y a pas plus gentil que toi. Tu es quelqu'un de sportif, d'intelligent, même un musicien...Tu as tout pour toi, en somme...Alors pourquoi avoir développé des sentiments pour moi ? Moi qui ne suis qu'un garçon plus que banal, à ton strict opposé, c'est-à-dire pas vraiment beau, sans grand talent artistique et pas du tout sportif ?
-J'aime ta franchise ! rit Pierrick après avoir pris une gorgée de limonade. Et bien...L'amour ne se commande pas. S'il était logique, trop de personnes ne connaîtraient jamais l'amour et une petite minorité attireraient tout le monde. C'est mieux ainsi, tu ne crois pas ?
Matei rougit et opina légèrement du che avant de répliquer :
-Mais on ne se connaissait même pas plus que ça...Encore, si on traînait plus ensemble avant, mais là, il n'y a pas grand-chose, si ce n'est que nous sommes dans la même classe.
-Mais ça suffit, en tout cas, ça me suffit ! fit Pierrick avec son beau sourire. Tu dégages quelque chose de spécial, de différent, de si attirant...Je suis d'ailleurs bien content que tu n'aies pas été pris !
Le regard de Pierrick se fit encore plus profond lorsqu'il dit :
-C'était une de mes pires craintes, et crois-moi, Massimo l'a entendu un bon millier de fois, mais finalement, heureusement que tu étais libre !
Matei sourit, très content d'entendre ça, mais murmura dans son coin :
-De toute façon, qui d'autre aurait voulu de moi ?

Ils dévièrent sur un tout autre sujet avant de revenir dans l'enceinte de leur école en parlant du futur tournoi qui se déroulerait vers Noël, qui combinait badminton, unihockey, footaball et baseball, avant de se recentrer sur leurs amis.
-Et Noël ? finit par demander Matei, curieux. Ces derniers jours, vous n'étiez plus trop ensemble, enfin, je dirais pas aussi proches qu'avant...Je...Tu sais, ce n'est pas parce que maintenant nous sommes un couple que tu dois délaisser tes amis...Enfin, je veux dire...Ce n'est qu'un conseil mais c'est pour que tu ne perdes pas tes amis à cause de moi, je m'en voudrais si c'était le cas...
Pierrick eut un large sourire sincère et attendri, et songea à quel point son nouveau copain était mignon.
-Tu es tellement gentil, Matei...C'est aussi pour ça que je t'ai demandé si tu voulais sortir avec moi.
Matei rougit et détourna le regard, regardant dans le parc sur lequel donnait le balcon de l'appartemment de Pierrick où des enfants jouaient avec des rires stridents, alors qu'il disait :
-Je ne suis pas si gentil que ça...Ngôi Sao en sait quelque chose, par exemple...
-C'est elle, ta meilleure amie ? Ou tu en as un ou une autre mais pas dans notre classe ?
-Oui, c'est elle ma meilleure amie, confirma Matei avec un air assuré que Pierrick ne lui avait encore jamais vu.
-Je vous ai un peu observés, tous les deux. Vous êtes vraiment proches.
-Ce...Que, quoi ? Ce n'est ce que tu crois, Pierrick ! fit Matei en agitant ses mains devant lui, paniqué.
-Mais non, rit le jeune homme noiraud. Je ne dis pas ça dans ce sens ! Je dis que c'est super pour toi, pour vous, d'être aussi proches en tant qu'amis ! Je trouve ça génial !
Matei soupira, soulagé, et sourit.
-C'est vrai qu'elle est un vrai soutien et une excellente amie, admit le jeune garçon brun. Mais...Mais ne sois pas jaloux d'elle !
-Pas de problème, lui dit Pierrick avec un clin d'œil. Et de toute façon, il n'y a pas manière à l'être d'après moi, tu es homosexuel, comme moi !
Matei rougit encore et acquiesça sans piper mot. Il n'avait rien à y rétorquer en tout cas.

Les deux garçons finirent les biscuits apéritifs puis ils ramenèrent les verres et l'assiette vides à la cuisine, que Pierrick mit dans le lave-vaisselle qu'il enclencha avec nonchalance. Le jeune homme montra donc enfin sa chambre à son nouveau petit ami.
Ils durent traverser le couloir sombre en sens inverse et repasser devant la porte d'entrée un peu austère, comparée à tout le reste de l'appartemment, lumineux et chaleureux.
Pierrick désigna, une fois au bout du couloir, à gauche, la salle de bains qui comportait des éléments classiques pour une salle de bains, c'est-à-dire une cabine de douche, des toilettes, un lavabo avec une armoire juste au-dessus et en face du lavabo, à côté de la porte, une grande armoire à pieds.
À côté de la salle de bains se trouvait la chambre parentale sur laquelle Pierrick ne s'attarda pas trop, par respect pour ses parents, geste que Matei trouva beau.
Puis à droite, symétriquement à la salle de bains et la chambre des parents de l'autre côté du couloir, il y avait deux chambres. La première, Matei devina à traversa porte entrouverte que c'était la chambre d'une fille, une jeune fille, au vu de la couleur et de la forme des meubles et des objets dans la pièce. Pierrick ne s'attarda pas du tout dessus et Matei se tut, de peur de froisser son hôte ou de mettre les pieds dans le plat, ou dans un sujet sensible ou sur lequel Pierrick ne voulait pas parler.

Puis enfin, le jeune noiraud ouvrit la porte de sa chambre à son invité.
Il laissa entrer ce dernier en premier et Matei pénétra dans l'antre de son petit ami pour la première fois. Il mit alors les pieds sur du parquet et un tapis tout doux en premier lieu, mais surtout dans un nouveau monde qui lui était inconnu jusqu'alors...
La chambre de Pierrick était lumineuse elle aussi, grâce à la fenêtre actuellement en imposte qui laissait passer la lumière du jour. Juste en face de la porte, il y avait un petit meuble sur lequel était posé une télévision et dans lequel il y avait une console. Juste à droite de la porte, contre le mur, il y avait plusieurs grandes armoires de bois.
À gauche de l'entrée où se trouvait toujours Matei, il y avait le lit de Pierrick, avec un drap bleu nuit, collé au mur, qui devait faire peut-être un mètre vingt ou trente de largeur, et une étagère ouverte au bout qui contenait entre autres des livres. La fenêtre était juste derrière, sur le mur du fond.
Dans le dernier coin, à droite de la fenêtre, se tenait un bureau en bois avec une bête lampe bleue à bras articulé dessus ainsi que quelques petits tiroirs montés en une sorte de casier et un sous-main. Matei qui trouvait déjà son propre bureau impersonnel, il était encore plus servi ici avec celui de Pierrick que le sien...
Et à côté du bureau, il y avait une belle guitare sur son support.

-Alors ?
Matei sursauta presque, ayant perdu la notion des choses en observant la chambre de son petit ami.
-Tu as une belle chambre, dit-il. Spacieuse, confortable, lumineuse et accueillante.
-Je suis content, sourit simplement Pierrick.
Ce dernier lui proposa alors d'aller se doucher.
-On a eu sport cet après-midi, mais comme tu es rentré puis revenu directement me chercher, je pense que tu n'as pas eu le temps de prendre une douche. Je pense que tu dois encore coller à cause de la transpiration, donc si tu veux, tu peux aller te doucher.
Matei se dit qu'il me suait pas tellement en cours de sport vu qu'il ne participait pas trop, mais en ce moment, il avait très chaud parce qu'il se retrouvait seul dans la chambre de celui qu'il aimait de plus en plus, alors il ne refusa pas la douche proposée.

Pierrick l'emmena dans la salle de bains, après que Matei ait pris dans son sac, qu'il avait déplacé depuis la cuisine, un sous-vêtement propre. Pierrick lui donna un linge propre également et lui donna quelques indications avant de s'en aller.
-Voilà le gel douche, et le shampoing aussi si tu veux te laver les cheveux. Tu peux fermer la porte à clé si tu veux, mais nous sommes seuls ici et je ne viendrai pas te regarder si c'est ce que tu crains. Je me doucherai après toi. Bonne douche !
Il quitta Matei en fermant la porte derrière lui. Le jeune brun ne retourna pas vers le verrou pour le fermer à double tour et commença à se déshabiller.
Quand il se retrouva nu comme un ver, sous l'eau chaude qui jaillissait du pommeau de douche argenté, il soupira d'aise. Ses muscles s'en retrouvèrent tout détendus et il laissa un moment l'eau agréablement chaude ruisseler sur son corps nu en fins ruisseaux dévalant la pente raide qur leur offrait son torse, ses bras et ses jambes.
Il se savonna puis sortit rapidement de la douche après avoir arrêté l'eau, en manquant de s'étaler par terre de toute sa longueur en se cognant le pied contre le rebord inférieur de la cabine. Il poussa un juron chuchoté en massant ses orteils puis se rhabilla en vitesse, remit ses lunettes sur son nez et arrangea encore un peu ses cheveux en bataille humides. Il ne les avait pas lavés à proprement parler mais il se fichait que de l'eau les atteigne pendant sa douche. Il remit ses lunettes en place et sortit. Comme il ne vit pas Pierrick, il supposa qu'il était dans sa chambre et y retourna, son sous-vêtement sale dans la poche arrière de son pantalon pour ne pas se le trimballer dans les mains.

-Pierrick, tu peux aller te doucher, j'ai fi...
Matei s'interrompit et retint son souffle quand il tourna sur la gauche dans la chambre de Pierrick, et qu'il le vit assis sur son lit.
Torse nu...En caleçon...
-Parfait ! lui dit le jeune noiraud en tournant son regard vers lui et en posant son téléphone sur ses draps. J'y vais rapidement, je reviens au plus vite ! Mais...Ça va ? Tu es tout rouge...
Matei lui dit :
-Mais enfin...Ne te déshabille pas comme ça !
Pierrick rit et frotta l'arrière de son crâne avec sa main, faisant rouler ses muscles sous sa peau bronzée.
-Pardon...rigola le beau noiraud. Mais je me déshabille toujours dans ma chambre, avant d'aller me doucher...Je fais vite !
Pierrick, comme si tout était normal dans cette situation, fila sous la douche. Matei attendit d'entendre l'écoulement de l'eau dans la salle de bains avant de s'autoriser à respirer à nouveau. Il alla s'asseoir sur le tapis devant le lit de Pierrick, n'osant pas encore s'y asseoir comme si tout allait bien et que, décontracté, il ne se gênait nullement de faire comme chez lui.

Il regardait les livres de loin dans l'étagère de Pierrick, la plupart sur la musique et les autres, sur les sports de combat, comme la boxe, la boxe thaï, la lutte, le MMA...Au moins, sa douche lui permettait d'observer sa chambre un peu mieux. Mais son regard fut capté par quelque chose qui s'alluma dans les draps du lit du jeune homme. Matei regarda et...
Il crut sentir un coup de poignard daus son cœur battant...

Pierrick avait une notification de message, d'une certaine Mélanie.
Et elle lui envoyait de gros cœurs rouges...

******
Je suis fière de moi parce que j'ai sûrement réussi à faire rager des fangirls avec une certaine scène...😈😏 Mais désolée, dans la vraie vie, ça ne se passe pas comme dans les fictions, et je souhaite les miennes réalistes au niveau de l'évolution, c'est-à-dire une chose progressive !
Merci d'avoir lu jusqu'ici et j'espère que vous avez aimé ! 😄😁

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