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Bonus : Un chaleureux réveillon de Noël

-Joyeux Noël, Matei !
-Joyeux Noël, Ngôi Sao !

Les deux amis déballèrent avec joie et frénésie leurs cadeaux.
C'était le début des vacances de Noël et comme Matei fêtait la veille du réveillon avec Pierrick et la fête de Noël avec ses parents, ils avaient décidé de fêter tous les deux, seuls, comme au bon vieux temps, au début des vacances.
-Tu vas fêter ton réveillon avec Marveen ? demanda Matei à sa meilleure amie.
-Oui. Et toi, avec Pierrick, je suppose ?
-Oui ! sourit Matei avec un enthousiasme impossible à dissimuler.
-Ça fait bientôt un an et demi que vous êtes ensemble, non ? fit la jeune fille, heureuse pour son meilleur ami si épanoui depuis tout ce temps.
-Oui...sourit le jeune garçon en remontant ses lunettes sur son nez, les joues légèrement rougies.

Le jeune garçon avait raconté, sans en dire tous les détails qu'il gardait pour une fois pour lui, au fond de son cœur amoureux, à sa meilleure amie sa soirée inoubliable lors de son anniversaire avec Pierrick. Enfin, la veille de son anniversaire. De leur anniversaire.
Il avait aussi juste évoqué les quelques événements clés et que lors de cette soirée, il avait vécu, tout comme son petit ami, sa toute première fois, sa toute première expérience, sa tout première liaison charnelle...
Ngôi Sao, qui était passée par là longtemps avant lui, était vraiment contente pour lui et avait presque redécouvert à travers son meilleur ami les joies d'une première fois. Quant à elle, elle lui avait aussi raconté brièvement sa première fois. Elle avait eu peur de le frustrer en lui contant son histoire mais il l'avait rassurée en disant que non, vu qu'il aimait les garçons, il n'allait pas être trop fustré ou jaloux d'un couple hétérosexuel.
Il lui avait, depuis, raconté leurs autres relations charnelles, au plus grand plaisir de sa meilleure amie.

Dans leur classe aussi, les cadeaux avaient plu avant la fin des cours, entre les amis et les autres groupes.
Bastien, qui partait en vacances deux semaines durant avec sa famille, sans pouvoir voir son petit ami une seule fois, il avait dû offrir ses cadeaux de Noël à Noël avant Noël.
Quelle confusion !

Et une semaine plus tard...
-Joyeux Noël, Pierrick !
-Joyeux Noël, Matei !
Le couple se sourit mutuellement et s'offrit leurs cadeaux. Matei était tout aussi comblé que Pierrick, tous les deux des étoiles dans les yeux tant ils admiraient l'ingéniosité de l'autre pour leurs cadeaux. Chacun se considérait comme vraiment peu inspiré pour les cadeaux à offrir aux autres. Matei ne savait quoi offrir à chaque fois qu'à Ngôi Sao, sa meilleure amie qu'il côtoyait depuis des années.
Pierrick portait une tenue rouge de Père Noël qui, pas entièrement fermée, laissait voir le haut de ses pectoraux. Matei rougissait en voyant cela. Le couple se mit à discuter de leur dernière semaine de cours avec des rires amusés.

-Joyeux Noël tout court !
À l'école, c'est ce que Bastien, taquin, avait sorti à son petit ami avant de laisser tomber son cadeau sur la table pour fuir, poursuivi par le petit ami en question, furieux.
-Ce n'est pas ma faute, si mes parents ont eu l'excellente idée de me donner le nom d'une fête ! criait-il en coursant Bastien qui le narguait, à travers les couloirs du bâtiment.
Cette course-poursuite avait bien fait rire leurs amis, les mettant en scène dans une situation grotesque et comique. Leur Noël à l'école avait été amusant.
Ngôi Sao, elle, avait conseillé quelque chose à son meilleur ami, qui ferait sans doute plaisir à son petit ami, au vu des rumeurs qu'elle avait récoltées auprès de Massimo et surtout, Noël...
Matei appréhendait un peu mais la vue du haut du torse légèrement découvert de son petit ami l'encourageait à ne pas se gêner de lui dire.
Surtout que lui aussi en avait envie...

-Je suis vraiment heureux de passer la veille de Noël avec toi, Matei ! lui dit Pierrick en lui souriant.
-Moi aussi...murmura le brun, tout rouge.
Ils montèrent dans la chambre de Matei, ses parents et sa frangine étant chez des voisins proches pour fêter Noël aussi, en même temps que l'anniversaire du mari de la famille, né la veille de Noël.
Une fois la porte close et tous les deux assis sur le lit du jeune homme, ils commencèrent à s'embrasser avidement, comme en manque de l'autre sous tous les aspects.
-Pierrick ? demanda Matei une fois leurs lèvres séparées, haletant, en enlevant alors seulement maintenant ses lunettes.
-Oui ?
-Je me demandais...fit le plus jeune les joues couleur pivoine en pleine floraison.
-Oui ? répéta le barbu.
-Est-ce que tu voudrais...
Les mots de Matei se bloquèrent dans sa gorge. C'était assez bizarre de demander ça à voix haute, comme si on exprimait des fantasmes tout haut.
-M'attacher ? termina le nageur avec les joues aussi rouges que de la lave en fusion, à peu près le même état que son corps actuellement.

Pierrick écarquilla ses paupières avec surprise.
-Pardon ?
Matei baissa les yeux.
-Si...Si tu ne veux pas, ça ne fait rien...murmura le jeune garçon avec une pointe de honte.
Pierrick, sans crier gare, lui prit le menton dans une main pour relever son visage vers lui et il se rua littéralement sur les douces lèvres de son cadet avant de les mordre et de lécher tout ce qu'il pouvait entre les dents de son bien-aimé.
Matei ne se retenant plus, gémit fortement contre la bouche de son copain qui le compressait alors contre son corps dont les muscles se devinaient sous son costume rouge.
Quand Pierrick décida de détacher leurs lèvres, il sourit tendrement avant de fixer intensément Matei dans ses yeux verts.
-J'adorerais...souffla-t-il.

Ce fut au tour de Matei d'être surpris.
Une fois cet accord tacite passé, les deux tourtereaux cherchèrent de quoi attacher Matei à la bordure de son lit. Le jeune garçon finit par trouver ce qui pourrait convenir au fond de son armoire.
Un foulard offert par sa sœur des années auparavant tellement hideux que c'en était devenu une blague entre eux, il ne pensait pas qu'il allait le porter de cette manière des années plus tard. En fait, qu'il allait le porter tout court...
Pierrick se précipita sur Matei pour déshabiller le haut de son corps, impossible à dévêtir sans déchirer les habits une fois ses mains liées, puis il s'allongea sur le lit avec les joues rosées. Il leva les bras, tandis que Pierrick passa le foulard autour de ses poignets pour attacher son amant, puis il fit une nœud bien serré.
-Ça va ? Ton sang circule toujours ?
-Oui...murmura Matei en remuant ses articulations attachées.

Pierrick se redressa alors et se tenait alors debout à côté du lit. Matei le regadant, il ouvrit alors sensuellement sa veste rouge et découvrit alors avec une lenteur extrême ses pectoraux et ses abdominaux solidement taillés. Matei se rinça les yeux plusieurs secondes avant que son petit ami ne le rejoigne à nouveau sur le lit.
Il le surplombait avec toujours son sourire si caractéristique de ces moments intimes qu'ils partageaient.
-Tu es sûr que c'est bon ? demanda-t-il, soucieux.
-Oui...souffla Matei en tirant encore une fois sur le foulard qui lui liait les poignets comme pour en éprouver la solidité du nœud.

Pierrick embrassa alors avec douceur et aviditié en même temps les lèvres de son bien-aimé et passa rapidement au cou de ce dernier qui haletait déjà bien assez audiblement.
Matei tira involontairement sur ses liens sous les effets des assauts incessants de son petit ami qui était maintenant au niveau de ses pectoraux qu'il embrassait et mordillait par moments tant il avait faim de lui.
Ses mains s'attardèrent alors en même temps sur ses boutons charnels, les caressant d'abord tendrement puis en les pinçant en un geste plus virulent qui faisait crier légèrement Matei. Le noiraud regardait ce dernier, impuissant avec ses bras liés au-dessus de sa tête, se tortillant dans tous les sens, deux point très sensibles stimulés de concert.

Matei entrouvrit les yeux et aperçut alors son amant qui le regardait tendrement.
Soudain, sa tête s'abaissa et disparut de son champ de vision quand il sentit une pression chaude sur son entrejambe encore entouré de plusieurs tissus différents. Pierrick embrassait sa longueur tout en continuant à triturer de ses mains habiles ses boutons sensibles. Matei ferma ses yeux encore plus, à tel point que de petites rides se formèrent en leurs coins internes.
Il sentit les doigts malicieux de Pierrick cesser de malaxer si délicieusement ses boutons rosés avant de sentir qu'on baissait la fermeture de sa braguette. Pierrick lui retira son pantalon avec une certaine aisance et Matei entendit que lui aussi enlevait son bas.

Soudain, il sentit un corps chaud se coller au sien et le compresser entre lui et le matelas. Il lâcha une expiration plus bruyante que les autres puis il sentit les mains de son petit ami glisser le long de ses côtes sensibles avec une subtilité assez surprenante, aussi agréable qu'inattendue.
Pierrick recula bientôt lui-même en prenant appui sur ses bras et embrassa encore une fois Matei, inoffensif avec ses poignets liés, sur sa bosse entre ses jambes. Pendant que ses lèvres douces s'affairaient à embrasser ou suçoter le tissu derrière lequel se trouvait un point sensible, Pierrick passa un de ses doigts sur toute la longueur du périnée de son petit ami, une zone extrêmement érogène aussi.
Matei s'agita, tordant son corps de plaisir, le torse s'élevant et s'affaissant au rythme de ses respirations fortes et désireuses. Il gémit et ce son plaisait tant à Pierrick qu'il continua ce petit jeu entre ses caresses et ses doux baisers pendant en tout cas trois minutes. Matei ne s'en lassait pas non plus...

Pierrick finit par arracher son sous-vêtement qui le dérangeait fortement dans ses manœuvres ardentes et Matei hoqueta de surprise et de désir quand il sentit sa poigne se refermer, déterminée, sur sa longueur déjà d'une dureté difficile à éprouver.
Après quelques mouvements brusques du poignet de la part de Pierrick, il se fit plus doux en caressant du bout des doigts toute sa longueur avant de s'arrêter au sommet avec son pouce large.
Matei se cambra tant son désir explosa en lui, rejettant la tête en arrière le plus que son oreiller le lui permettait. Il avait la bouche ouverte de désir et respirait d'un souffle chaud et rempli d'une indescriptible luxure.

Soudain, Pierrick vint titiller ce haut sommet du bout d'un muscle humide, sa langue agile et avide de ce pic dressé. Matei gémit encore et encore sous les assauts de ce muscle chaud de Pierrick sur sa longueur à la température tout aussi élevée. Sa langue tournoyait avec une aisance déconcertante autour de ce sommet à découvert puis Matei la sentait de plus en plus bas, en aval.
Pierrick était en train de faire disparaître ce pic en lui, comme pour le cacher quelque secondes avant d'en redécouvrir un petit bout, et recommençait encore et encore, au plus grand plaisir gémissant de son copain.
-Pierrick, je...Attention...
Dans un spasme cette fois-ci totalement incontrôlable, Matei se vida, à moitié sur Pierrick et à moitié sur lui-même.

Les joues rouges, il regarda Pierrick essuyer les quelques zones atteintes sur son propre corps et Matei, une fois ses liens défaits pour se nettoyer brièvement, proposa une douche.
Les deux amoureux filèrent sous l'écoulement d'eau chaude. C'est là que Matei, accroupi dans l'étoite cabine, retourna la politesse à Pierrick pendant plusieurs minutes.
Le noiraud, dans un grognement bestial caractéristique, finit par déborder, comme Matei quelques minutes avant lui.
Les deux amoureux prirent une très longue douche, où se mêlèrent à leurs baisers bouillonnants l'eau chaude de la douche et leur salive pleine de désir ardent.
Leurs mains se faisaient plus baladeuses que jamais, Matei caressant les muscles taillés du jeune homme et ce dernier, malaxant en même temps tendrement entre ses grandes mains les fesses et la longueur de son petit ami.

Ils finirent par sortir de la douche, épuisés mais plus ou moins propres. Ils se séchèrent et allèrent se coucher ensemble. Matei regarda l'heure, une heure du matin.
-Joyeux Noël, Pierrick...
-Joyeux Noël, mon tendre Matei !
Le couple, comblé, s'endormit alors, leurs deux corps blottis l'un contre l'autre, sur un dernier baiser.

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J'espère que ça vous a plu !
Normalement, ce bonus se situait juste après le chapitre 46, pour vous remercier des 10'000 lectures ! 😄

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