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6. Let's give this thing a try

Le froid était resté le maître des lieux durant une journée entière, Jisung ne comprenait pas pourquoi ses enfants semblaient si en colère l'un contre l'autre, mais il n'avait pas relevé, imaginant qu'une petite dispute d'adolescent était arrivée comme il y en avait souvent.

Bonsoir Minho, heureusement j'ai encore mes dimanches alors vous êtes en week-end à partir de maintenant !

Jisung était revenu du travail très tôt et souriant, chose inhabituel mais agréable à voir.

Vous n'avez pas besoin d'aide pour ce soir ?

Ne t'inquiète pas ! Sors, rejoins tes amis, fais ce que tu veux jusqu'à lundi !

Minho fit un petit sourire sans vraiment savoir pourquoi, c'était bien la première fois qu'il voyait son patron aussi heureux.

Il ne voulait pas casser ce moment mais malheureusement, c'était le seul moment où les enfants n'étaient pas encore rentré des cours et où ils étaient seuls, juste eux deux.

Je ne veux pas casser votre bonne humeur, mais ne serait-ce pas le bon moment pour parler ?

Jisung enfourna la madeleine, volée à sa fille plus tôt dans la journée, dans sa bouche avant de laisser sa totale attention à Minho, acquiesçant frénétiquement la tête, n'ayant pas l'usage de sa parole.

Le plus jeune d'entre eux s'était assis au comptoir avant de sortir son ordinateur et de le tourner afin que son écran soit à la visibilité du brun.

Alors voilà, j'ai travaillé sur-

Tu as fait ça tout seul ?

Jisung s'était penché vers l'ordinateur, passant sa tête au dessus de celle de Minho. Il posa une main sur son épaule tout en clignant des yeux frénétiquement.

Hum, oui. J'ai eu pas mal de temps libre lorsque les enfants étaient à l'école.

Je devrais te payer beaucoup plus...

Minho ouvrir une page sur son ordinateur suite à ces paroles.

Justement, non. Il zooma sur quelques chiffres colorés. Vos dépenses sont beaucoup élevées même si elles ne changent pas votre situation financière, vous dépensez énormément dans le loisir de vos enfants et bien que je comprenne l'intérêt, il va falloir réduire sans pour autant effacer.

Minho était parti dans un récit entier sur le fait qu'il donnait trop d'argent de poche inutile et qu'il pouvait très bien se donner moins de travail tout en restant dans une situation similaire à la sienne.

Vous pouvez aussi réduire mon salaire, je sais que c'est assez étrange comme demande mais je gagne beaucoup trop pour le peu que je fais, et je préfère vivre une vie normale sans être trop aisé plutôt que de vous voir dans de telle condition.

C'est interessant, Avait murmuré Jisung totalement captivé par les paroles de son employé. Mais non. Je vais continuer de travailler autant qu'avant, de donner autant d'argent à mes enfants qu'ils le veulent, et de vous payer ainsi.

Pour vous ruiner la santé ?

Pour continuer d'essayer de devenir un meilleur père.

Le ton du brun s'était fait plus froid, plus dur. Minho n'en revenait pas, il venait de lui expliquer au détail près que rien ne changerait pour lui, mais non, son patron était décidé à se tuer mentalement comme physiquement pour gagner ne serait-ce qu'un petit peu plus, il ne comprenait pas.

Ce n'est pas l'argent qui fait de vous un meilleur père monsieur Han, ce sont vos sentiments et l'affection que vous leur donnez.

Ils le savaient, Minho avait totalement raison sur la totalité des points.

Tu ne te rends pas compte de l'amour que j'éprouve pour eux. Ils sont ma seule et dernière famille et je serais prêt à tellement de chose pour les rendre heureux, même a me tuer la santé comme tu le dis si bien.

Le patron prit une pomme avant de monter à l'étage d'un pas énervé, il détestait être en tort dans la situation mais malheureusement, il ne savait comment arranger sa situation familiale et ce n'était pas un petit inconnu qui allait lui apprendre la vie et lui dire quoi faire.

Le plus jeune l'avait suivit en vitesse, se retrouvant même par avoir une pire claquée au nez.

Dans ce cas, virez moi ! Si vous me virez je suis certain que vous auriez assez pour travailler moins et d'avoir une santé stable qui ne tient pas sur quelques heures de sommeil !

Et puis, quelle était cette idée stupide, le virer ? C'était tout simplement inconcevable. Ses enfants étaient tellement plus heureux et épanouis depuis son arrivé, il avait réussi à les rendre heureux d'une façon ou d'une autre et c'était déjà un grand pas pour lui.

Non.

La voix de Jisung se faisait plus faible à travers la porte, comme s'il pleurait. Minho ne pu s'empêcher de toquer une première fois à la porte de cette immense chambre qu'il n'avait jamais visité.

Virez moi.

Pars de toi-même si c'est ce que tu souhaites, mais je ne virerai pas.

Minho ne savait plus quoi faire, il était comme coincé derrière cette porte, elle était un mur parlais tant d'autres entre eux.

Il toqua une seconde fois et quelques secondes plus tard, un Jisung aux yeux rouge apparut. Il ne tentait pas de dissimuler les quelques larmes ayant précédemment roulées sur le long de ses joues, il ne tentait plus de dissimuler cette tristesse qui le tuait de jour en jour.

Sans réfléchir, Minho avait entouré son corps de ses bras, lui offrant une étreinte des plus réconfortantes alors que Jisung laissa sa tête retomber sur son épaule. Il ne pouvait s'empêcher de pleurer, c'était bien trop difficile de se retenir dans ces conditions.

On va trouver une autre solution...

Il n'allait pas partir, Jisung n'allait pas le virer, mais dans ce cas, il fallait que ce dernier accepte de se laisser aider.

Minho voulait l'aider, encore et encore et encore.

Ce que vos enfants vous reprochent le plus, c'est votre manque de présence. Minho avait dit ces quelques paroles très prudemment, ayant peur de le blesser au point de ne plus pouvoir le réparer. Je leur ai demandé de faire des efforts, mais il va falloir que vous en fassiez aussi, Jisung.

Il acquiesça doucement la tête, cette dernière toujours nichée dans son cou.

C'est difficile d'affronter leurs regards lorsque vous savez que vous êtes la cause de tous leurs malheurs.

Plus Minho l'écoutait, plus il était peiné.

Vous n'êtes pas la cause de tous leurs malheurs, Jisung.

Le brun attrapa une des mains du plus jeune tout en la serrant aussi fort que possible.


Ils ont perdus leur mère par ma faute, et bien qu'ils nient le contraire je sais qu'ils m'en voudront indéfiniment, tout allait si bien avant.

Minho ne pu s'empêcher de passer sa main libre dans les cheveux de son patron, de son ami, afin de lui offrir quelques petites caresses réconfortantes.

J'ai tant de fois voulu la rejoindre afin de payer pour les actes que j'ai commis.

Il ne pouvait s'empêcher de pleurer.

Mais vous ne pouvez pas les laisser seuls... En avait conclu Minho d'une voix triste. Demain, essayez de passer la journée avec eux. Essayez de recréer des liens. Essayez d'agir comme si rien ne s'était passé. Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire mais il faut vous laisser une chance.

Il resserra  sa prise sur Jisung.

Vous n'êtes plus seul, et si vous l'acceptez, je vous aiderai du mieux que possible.

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