28. And we can talk about how
Si Jisung avait décidé de parler à son ancienne petite amie, Minho avait profité de ce laps de temps seul pour en faire de même.
Il se retrouvait dans le café du coin, attendant Félix. Lui aussi devait parler.
L'homme aux cheveux rouges et aux piercings était arrivé quelques minutes plus tard, s'asseyant devant son ancien petit ami.
— Salut Minho.
— Félix.
L'ambiance était pesante. Le plus jeune ne savait pas pourquoi Minho avait cherché à le voir dès le matin, et il n'était pas vraiment de voir son aîné. Il l'avait quitté du jour au lendemain sans aucune raison, et bien que leur relation s'était dégradée de mois en mois, il savait parfaitement qu'il y avait quelque chose d'autre.
Quelqu'un d'autre.
— Qu'est-ce que tu me veux ?
Le rougeâtre restait très froid. Il en voulait à Minho de ne lui avoir donné aucune explication.
— Tu veux peut-être enfin me dire pourquoi tu m'as quitté aussi soudainement, non ?
Il était froid. Félix avait toujours été quelqu'un d'intimidant pour Minho. Dès leur première rencontre il l'avait effrayé, son look si bad boy l'avait à la fois charmé et ils en étaient arrivés là. A sortir ensemble après une longue histoire.
— Félix... Avait rit Minho nerveusement. On ne peut pas dire que notre relation était au top de sa forme...
— Aller, Minho. Dis-moi son nom.
Il savait. Ils savaient. Minho devait avouer la vérité et de toute façon, il ne pouvait y échapper s'il voulait parler de ce qu'il voulait à Félix.
— Il s'appelle Jisung.
— Han Jisung ? Ton patron ? Félix avait détourné le regard vers la droite en se mordant la lèvre inférieur. Sérieux...
— Je ne l'ai pas calculé.
— Donc t'es entrain de me dire que tu m'as largué pour un père de famille riche qui pourra t'offrir ce que tu désires, c'est ça ? Je te pensais vraiment pas comme ça Minho.
— Non ! Non Félix écoute, je l'aime vraiment. Je me fiche de son argent.
Le plus jeune avait de plus en plus de mal à le croire. Comment pouvait-il le croire.
— Et donc tu m'as appelé pour vanter tes exploits ?
- J'ai besoin de tes conseils... Avait murmuré Minho, honteux. T'es le seul qui me connaisse vraiment et je sais que tu sais aider.
Minho était audacieux. Il osait venir lui demander des conseils de couple pour le mec pour qui il l'avait quitté, et Félix ne savait pas s'il détestait ce comportement ou le trouvait pitoyable.
— T'as de la chance qu'on soit amis, Minho.
Cependant, il était toujours prêt à l'aider et à l'écouter. C'était ainsi qu'avait commencé leur relation.
—- Je... Je ne sais pas trop comment me comporter avec lui. En fait, je suis vraiment proche de ses enfants, de lui, ils me considèrent déjà comme un membre de la famille et j'ai peur d'aller trop vite. On est ensemble depuis quelques semaines déjà et on me nomme déjà beau-père, je suis entrain d'emménager chez eux et... Et j'ai la preuve que Jisung m'aime. Il me l'a dit. Pourtant, je n'ai jamais réussi à lui répondre quand il me l'a dit et puis il a encore tellement de choses...
Il avait prit sa tête entre ses mains alors que Félix l'observait tout en fronçant les sourcils.
— Hier au bar, son fils de quinze ans y était pour fêter son anniversaire et il était complètement bourré. J'aurai dû le dire à Jisung, j'aurai dû l'empêcher de continuer de faire les bars avec ses amis mais pourtant j'ai rien fait, je n'ai rien dit.
Félix écoutait attentivement, Minho semblait si perturbé par cette situation, c'était incroyable à voir.
— Et je sais qu'il s'en veut de m'aimer par rapport à sa défunte fiancée, et je ne sais pas comment lui faire comprendre que c'est normal s'il l'aime encore, il n'a aucun raison de ne plus l'aimer.
— Si il en a une ! Avait aussitôt répliqué Félix énervé, coupant Minho dans ses explications. T'aimer est une raison assez évidente pour de détacher d'elle.
— Je ne pense pas.
Les deux exs s'étaient regardés un instant dans le blanc des yeux. Le rougeâtre était énervé de voir Minho souffrir à cause de cet incapable de Jisung. Et il ne savait pas si c'était parce que Minho l'avait quitté pour lui ou si ses actes rendaient son point de vue valable, mais Félix ne l'appréciait pas, ce Jisung.
— Pour son fils, il faut que tu essayes de te mettre à la place de Jisung. Demande-toi ce que tu ferais si c'était ton propre fils. Avait continué Félix, bien plus calme. Et pour tes sentiments je suis désolé mais je ne peux pas te conseiller. C'est soit tu l'aimes, soit tu ne l'aimes pas.
— Je l'aime. Je sais que je l'aime, c'est juste que... J'ai du mal à dire ces mots.
A l'entente de cette dernière phrase, Félix avait rit sarcastiquement.
— Je le sais bien. En un an et demi de relation tu ne me l'as jamais dit une seule fois.
Minho avait baissé la tête honteusement, murmurant un petit désolé qui fit sourire tristement Félix.
C'était vrai que ce dernier lui avait avoué plus d'une fois et Minho n'avait jamais répondu. Il le pensait pourtant, il le pensait vraiment fort, mais c'était tellement difficile pour lui de donner sa totale confiance et son cœur entier à un Homme tel qu'il soit. Pourtant, Félix ne s'en était jamais plaint. Il savait qu'il l'aimait, il savait que Minho n'était pas avec juste seulement pour passer le temps. Ils n'avaient pas besoin de mots pour comprendre ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre.
Et si Jisung ne comprenait pas cela, c'était qu'il ne l'aimait pas vraiment. S'il n'était pas capable de comprendre Minho, il ne méritait pas de l'aimer. C'était ainsi que Félix pensait.
Après avoir parlé plus d'une heure, ils avaient payé et étaient sortis à l'extérieur, prêt à se quitter.
Mais avant cela, Félix avait attrapé la main de Minho, en profitant pour lui glisser un petit mot, les joues aussi rouges que ses cheveux.
— Je crois que ton copain est arrivé. Avait-il murmuré en voyant une voiture se garer près d'eux. Effectivement, Minho avait demandé à Jisung de venir le chercher.
Une fois assis dans la voiture sans dire ne serait-ce qu'une parole, il déplia le petit bout de papier afin d'en lire le contenu.
« J'ai écris ça pendant que tu réglais l'addition. N'oublie pas que si tu n'es pas certain de tes sentiments, si un jour vous vous disputez ou qu'il te traite mal, je serais toujours prêt à t'accueillir.
- Presque amicalement, Lee Félix. »
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