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Chapitre 5.3

 – Parle, aller!

Mais de quoi il parle, mon père, je ne sais même pas où il se trouve, je ne sais même pas où je me trouve moi-même. Je tente de démêler les nœuds de mes souvenir qui se forment dans mon esprit plus qu'embrouillé. Je commence à m'essouffler, mon cœur loupe plusieurs battements. Tout devient irrégulier. Je ne trouve vraiment pas ça normal.

Je n'arrive pas à parler, trop angoissée par se qui se trame dans mon corps, mais aussi par ce qui pourrait s'échapper de mes lèvres. Une sueur froide coule dans mon dos. Les petits points noirs devant mes yeux prennent de l'ampleur jusqu'à presque tout recouvrir.

Mon assaillant me secoue comme pour me faire reprendre connaissance, mais moi je me sens de plus en plus légère. Simplement libérée. La porte s'ouvre en grand et laisse passer des gens, tous avec une cagoule et des fusils d'assauts. Je ne sais pas vraiment ce qui se passe, mais moi je suis une simple spectateur de la scène. Tout ce passe très vite. Je m'élève si haut que j'ai même du mal à voir et à entendre ce que se disent les gens dans ma cellule.

Une personne en particulier s'affole. Il m'arrache des mains de mon ravisseur et me serre contre lui. Il crie des ordres, mais il reste tout de même calme. Il me fait un massage cardiaque et un autre homme arrive avec une étrange boîte bleu.

Je délaisse ce spectacle macabre pour observer autour de moi. Je ne suis plus enfermée dans cette pièce lugubre, mais dans le noir doux et accueillant de la nuit. Au loin je voit une autre âme s'élever vers le ciel. Elle se tourne vers moi. Les couleurs qui l'entour le rende magnifique, un dégradé de vert tellement sombre, tellement hypnotisant. Entre ses lèvre, je peux voire glisser des mots qu'il m'adresse.

" Revient avec moi, pour moi."

Je n'ai pas envi de revenir. Je veut mourir comme bon me semble. Je veux partir vers la liberté et tout recommencer. Personne n'a le droit de m'obliger à survivre encore, de souffrir encore. On ne me laisse même pas se choix. Je reviens brusquement à la réalité pas un courant électrique qui me travers corps et âme. Les cris me viennent aux oreille, mes yeux papillon et puis plus rien. Le noir prend entièrement partis de moi.

Je me réveille en sursaut, apeurée. Je me débat encore et encore. Mais la personne qui me tient ressert ces bras autour de mes épaules. On me caresse les cheveux de manière rassurante. Le souffle chaud de mon sauveur glisse sur mon cou. Mais cela me ramène inévitablement dans les abysses de mon cauchemar. Lui aussi me faisait ça les fois où il était d'humeur songeuse, où quand il me regardait dormir la nuit. Je me dégage de cette étreinte avec un coup d'épaule dans les côtes. Je crie de peur et garde bien mes yeux fermés. Je sens le corps contre le mien se tendre comme si la personne était vexer de ma réaction. Toujours recroquevillée, j'ouvre petit à petit mes yeux pour que tout redevienne à la normal. Moi sur le canapé, mon frère à la place du ravisseur. Rien a changé, à part l'expression de mon frère choquer de mon comportement.

– Honey va lui chercher quelque chose à boire pendant je vais aller lui trouver un nouveau t-shirt.

Sur le moment je ne comprend pas pourquoi il veut que je me change. Lui, ne me laissais jamais ce confort. Même si j'étais tremper de sueur comme en se moment. C'était déjà un luxe de manger alors me laver et me changer n'étaient pas dans les priorités.

Il ne me laisse seule que une minute mais cela suffit pour augmenter ma peur. Je sais que Honey peut me voir de la cuisine mais elle est bien trop loin pour voir les émotions qui passent sur mon visage.

Je fixe le mur et me répète que tout vas bien, en me balançant d'avant en arrière. Ils ne tardent pas à arriver. Shawn m'aide à retirer mon haut qui me servait de pyjama pour le remplacer avec un grand t-shirt qui porte encore son odeur. Je suis tellement choquer que je ne suis même pas gêner de me retrouver en culotte devant lui. Je sais que c'est mon frère, mais dans ma famille je reste la personne la plus pudique. Il me passe le col par la tête et le tire pour qu'il me couvre aussi les jambes connaissant mon trouble avec la pudeur.

Ma meilleur amie me passe un verre remplie à ra-bord. Je le voit comme si je n avais pas vu depuis des jours. Petit à petit, je cesse de trembler et mon souffle reprend une cadence normal. Je vous bien de leur regard qu il va falloir que je passe à la sellette. Ils ont tellement de question auxquelles je n'ai pas répondu pendant trois mois. Mais je vois dans leur yeux que ce temps a assez duré. Je ne peut que être d'accord avec eux, mais je ne sais pas si je suis capable d'exprimer mon mal être.

Je suis toujours en tailleur sur le canapé que mon frère décide de me rejoindre pour me prendre à nouveau dans ces bras. Mon sauveur et mon protecteur que demander de plus pour se sentir en sécurité.

– Tu veux bien nous dire ce qu il vient de se passer s'il te plaît.

Il utilise un timbre de voix plus doux et rauque pour m'amadouer. Je le sais car quand nous étions petit, lorsqu'il voulait quelque chose qui m'appartenait, il utilisait la même voix pleine de douceur. Et le pire c'est que ça marchait trop bien sur moi. Et apparemment encore maintenant.

– Je suis vraiment obligée de parler. Vous ne voulez pas que l'on aille se coucher

– Ma biche, je pense que ça a assez durer. Je pense que pour que l'on puisse t'apporter notre aide, on a besoin de savoir. Et puis si t veux avancer l va bien falloir que tu partage ton fardeau. Tu ne peux pas être la seule à le porter.

Je baisse la tête dans l'espoir de fuir leur regard. Je ne veux pas me livrer sur ce qui m'est arrivée mais je sais que c'est inévitable. Savoir que la parole pourrait me libérer ne facilite pas forcement l'épreuve qui se profile à l'horizon. C'est bien beau de connaître le nœud du problème, mais c'en est une autre d'en prendre pleinement conscience et d'y faire face.

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