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Chapitre 4.3

Je fais un pas et me heurte à quelque chose de mou et de chaud. Je n ai pas le temps de me rattraper que je tombe par terre. Je suis bourrée ou quoi. Je suis sûr que c'est le cachet à base d'opium que Yliesse m'a forcer à prendre avant de rentrer sur le terrain. Putain mais quel con, il l'a sûrement fais exprès pour que je rentre dans les vestiaires avant la fin du match. Attend mais j'ai vraiment pris un cachet ou pas.

Putain de mémoire de merde. Pourquoi c'est si dur de se souvenir de se qui c'est passer il y a à peine vingt minutes. J'ai l'impression de perdre la tête de plus en plus souvent et ça a le don de m'énerver.

Mon bras déjà blesser qui frappe le sol de plein fouet me fais ouvrir les yeux et met fin a mes pensées.

Je reste allongée à pester contre moi-même. Je suis bien trop affecté par ce qui se passe pour me concentrer sur mes pas. Je me retourne sur le dos et fixe l'endroit ou je me trouve il y a à peine quelque secondes.

Ce serait mentir si je disais que je ne suis pas choqué de voir ce qui m'a fais tomber. Une jeune femme d'environ mon âge est assise par terre contre la porte les genoux replier et les bras qui les encercle. Elle me fusille du regard. Je pense que si elle le pouvait elle m'aurai déjà sauter à la gorge et cette simple penser me fais débloquer. Sans me soucier plus que ça de mon bras je l'attrape pas le col de son t-shirt. Je la relève et la colle contre la porte, forçant la sortie de l'air qui va dans ces poumons.

Moi aussi je peut te fusiller du regard ma petite. Et bien plus encore.

Elle relève sa tête mais fuis mon regard. Délicatement je vois perler une larme puis deux. Elle est sérieusement en train de pleurer. Je n ai même pas encore parler. Je suis totalement déconcerté. Mais je me reprend vite. Son regard triste ne me fera pas me contrôler.

 – Qu'est-ce que tu fous là? Les salopes n'ont rien à foutre dans les couloirs des vestiaires. Dis je d'une voix remplie de jugement. Je me retiens ferme de la secouer comme un prunier.

Elle ne parle toujours pas alors je ressers ma prise sur son cou. Un petit gémissement de douleur remonter le long de sa gorge, et bizarrement ça me plais bien.

- Tu compte me répondre ou rester là à chialer comme une gamine.

Je suis vraiment en train de lui faire peur car ses jambes l'ont carrément lâcher. Il n y a plus que ma main pour la soutenir.

- la........

Elle n'a pas le temps de finir sa phrase que je la lâche. Elle tombe sans finesse par terre. Son visage. Il me reviens. Je le connais. Non ! ce n est pas possible ce ne peut pas être elle.

Je me reprend et remet mon masque d'indifférence. Alors qu'à l'intérieur je sais. Je sais que c'est elle.

Comme pour en être sûr je la fixe. Elle, allongé par terre. Recroquevillé en boule toute tremblante. Et moi debout qui la prend de haut.

Putain mais c'est sûr, c'est cette fille, c'est celle a qui j ai dit de revenir avec moi alors que je mourrai. J'en reste con alors la seule chose que j'arrive à faire c'est la pousser sur le coté avec mon pied, enjamber et rentrer dans les vestiaires pour reprendre mes esprits.

***

 – Hé Narcisse! Tu compte aller où comme ça.

Je fais volte face et harponne Thomas du regard. Depuis que le match est fini ils sont tous revenu n'emmerder. Je devais rester là pour parler avec le coach. Le pire c'est que je dois en plus attendre que Yliesse est fini de se doucher pour rentrer à l'appart. Je suis à bout. Mes nerf peine à me supporter moi-même. 

Pendant plus d'une heure j'ai ressasser la scène avec la fille des millier de fois. J'ai détruit puis remonter les vestiaires tellement j'étais énervé. Je voulais tant aller la retrouver. Je savais qu'elle étais derrière la porte. Ses sanglots n'ont pas cessé avant qu'une de ses amies soit venu la chercher. Là ou je l'ai laisser pour fuir la réalité. Et maintenant? Je regrette ma réaction. Si moi je gère le retour à la réalité à grand coups de poing il en est certainement différente pour elle.

– Je vais voir le coach, bouffon.

– Ha merde bonne chance. Tu l'a sacrément secoué tout à l'heure. Il était énerve de ouf et on a tout pris pour nous. J'espère qu'il ne va pas être trop dur avec toi. Ça en valais la peine au moins.

– Franchement, je pense que ça m'a pas mal aidé à réfléchir.

Le visage de la jeune fille s'encre dans mes rétines. Oui, je pense dire que se renvois dans les vestiaires en valait largement la peine.

Je l'aime bien mon petit Thomas. Très con, mais il reste tout de même une crème. Avec ces surnoms un peu bizarre, il peut faire chavirer bon nombre de petit cœur fragile. Je traverse la salle plein à craquer de mecs que pu la transpiration. Je rentre sans frapper dans le bureau attenant aux vestiaires, un léger sourire en coin.

Le coach est là assis sur sa chaise la tête entre les mains. Lorsqu'il la relève pour me fixer, un soupir s'échappe de ces lèvres. Il a l'air un peu à bout. Une pointe de culpabilité viens se greffer à moi, mon sourire disparais automatiquement. C'est toujours comme ça avec moi. Je suis impertinent, odieux et tous ce que vous voulez. Mais je le regret vite. Et là, je commence à croire que j'y suis allez un peu fort avec mes mots.

- John...

- Assis toi et écoute moi.

 – Je sais que c'est dur en se moment, mais il faut que tu t'écoutes un peu plus. J'ai besoin de pouvoir compter sur toi. Tu es autant capitaine que Ethan. Les autres te tiennent en respect. Accepte le, mais fais confiance en ton corps. Si il dit qu'il a mal, n'accrois pas sa douleur. Il faut sérieusement que tu arrêteras de faire ta tête de mule. Tu sais fiston, à ton âge j'étais pareil. Il était hors de question que je sorte du terrain conscient. Et tu vois où j'en suis rendu. J'aime mon métier. Mais ce que je préfère par dessus tous c'est de jouer. Je ne veux pas que tu finisse comme moi. On a jamais vu un receveur sans bras. Alors écoute moi bien. J accepte que tu vienne au entraînement, mais tant que tu n'as pas le feu vert des médecins, le foot c'est non.

– Oui coach. Murmure je

 – Aller sort. Je ne veux plus te voir avant la semaine prochaine. Et s il te plaît ne te bat pas. Pense à l'équipe. Mais surtout pense à ta santé.

Je sort la tête basse, le regard fuyant. Je rejoint en quelque enjamber Cole, le frère de Thomas. Ce mec est aussi con que son frère mais à l'exception que lui tient beaucoup mieux l'alcool. Il a redoublé sa dernière année et se retrouve dans ma classe. A l'instar de son frangin, ses cheveux blond vénitien on tendance à m'éblouir.

– Mec !

Le grand costaud se retourne et me fixe de son regard réprobateur. Une fois que l'information que c'est bien moi et pas un autre monte à son cerveau, son regard s'éclaire. Et on parle de mon impulsivité, mais il est pire que moi à ce niveau là.

 – Qu'est ce que je peut faire pour toi Narcisse.

– Vous pouvez arrêter avec ce surnom, sérieusement.

– Non je ne crois pas mon petit Narcisse.

Il me caresse les cheveux comme si j'étais son chien. Je dégage sa main avant de continuer.

– Tu peut rassembler les autres. J'ai des choses à vous dire et vous avez des choses à fêter. Retrouver moi devant le parking. Et grouillez vous, on a pas que ça à faire.

Il hoche la tête et repart dans sa discussion avec un autre de l'équipe pendant qu'il continue de se changer. On peut repasser pour la vitesse. Je soupire, excéder et sort une bonne fois pour toute des ces maudits vestiaires qui ne m'ont rien apporter de bon comparer à avant.

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