Chapitre 4.1
IV Retour aux sources
Nate
Je regarde fixement devant moi. La tension monte depuis quelque minutes. On saute dans tous les sens. On chauffe nos muscles. On est près pour le combat qui se profile. Certains se change, d'autre se font des passes en plein milieu des vestiaires. Mais la concentration coule dans nos veines. Rien ne doit nous dévier de notre rôle.
La musique dans mes oreilles m'aide à me familiariser avec mon objectif. Je ne doit pas faiblir. Je sais que je suis capable d'assurer se match. Le football fait parti de moi, c'est ma famille au même titre que mon frère.
La rééducation a été dur, et surtout elle n'est pas terminer. Certes, je suis capable de courir mais mon bras me fais toujours souffrir tout comme ma tête. Ma cicatrice de l'opération à beau être belle elle n'en est pas moins douloureuse. Je me tape migraine sur migraine et ouvrir un bocal est une épreuve.
Mais il faut que je cesse de penser à moi et que je pense un peu plus à mon équipe. Ma famille. Mon foyer.
Les play-off débutent aujourd'hui pour nous. Sans moi et mon frère, la plupart de nos attaque tombe à l'eau. Il n'est pas question d'abandonner si proche du but. Cette qualification on la veut.
L'entraîneur rentre dans les vestiaire, un bloc note à la main. Instinctivement je retire les écouteurs qui sont dans mes oreilles. Je lève les yeux et croise le regard de John. Ces yeux empreint de sévérité et de sérieux se voile de douceur. Merde mauvais point il s'inquiète. John est comme mon père adoptif, ou plutôt celui que je n'ai jamais eu. Je ne peux pas me permettre de le décevoir.
– Tu es sur d'y arriver fiston ? Me dit il en me claquant l'épaule.
Je hoche frénétiquement la tête. Bien sur que j peux le faire. Et il le sais très bien, il a simplement besoin d'être rassurer.
– Sur et certain coach !
– Au moindre problème je te sors du terrain. Mes joueur sont bien trop précieux pour être blesser.
Je soutient son regard, une lueur de défi dans les yeux. Il sait très bien que je refuserai de sortir du terrain. Je ne suis pas un lâche. Même le coma et les opérations n'ont rien pu faire pour me sortir de la partie. Je suis une battant et je me battrai jusqu'à la fin. Pour me dégager de la pelouse il faudra me sortir en ambulance.
Je sais qu'il est inquiet pour moi mais c'est lui qui m'a réquisitionné pour jouer. J'ai choisie de venir alors ce n'est plus le moment d'avoir des remords. Ma famille avait besoin de moi j'accours, et ça tout le monde le sais.
Un bip sort des haut parleurs pour nous avertir que c'est l'heure d'entrer sur le terrain. Tous les joueurs présent dans les vestiaires se lèvent et se dirigent vers le terrain. On sort en une parfaite fie indienne le cœur battant.
Un bip sort des haut parleurs pour nous avertir que c'est l'heure d'entrer sur le terrain. Tous les joueurs présent dans les vestiaires se lèvent et se dirigent vers le terrain. On sort en une parfaite fie indienne le cœur battant.
– Tu es au courant que je sais que tu n'es pas bien hein ? Je suis encore ton jumeau.
Je tourner ma tête dans sa direction et le dévisage. Je ne suis même plus étonner d lien que l'on entretiens entre nous. Cependant je suis surpris qu'il lise presque dans mes pensées.
– C'est Ethan qui a remarquer tes saut d'humeur à répétition. Tu es de plus en plus incontrôlable. Et je ne sais plus quoi faire pour t'aider. A croire que rien ne te conviens.
– Tu n'a aucune idée de ce que je vie en ce moment.
– Et toi tu ne sais pas se que ça fait de voir son jumeau tomber à terre et se faire tabasser devant ces yeux. Tu es mort dans cette rue. Ton cœur c'est arrêté. Tu sais ce que ça fait de savoir que sa copie, son meilleur ami est mort parce que je n'ai pas réagit assez vite. Tu sais se que ça fais de voir jour après jours, son frère endormie, qui rêve si loin qu'il n'est pas capable de se réveiller. De voir toutes ces machines. D'entendre tous ces bruits. Non je crois que tu ne réalise pas que nous aussi on le vie mal, mais nous on est pas odieux avec tous le monde sous prétexte que tout ne va pas dans son sens. Tu ne comprends pas que tu as besoin d'aide et apparemment ce n'est pas de la mienne que tu as besoin.
Touché. coulé.
Je reste interdit devant ces accusations. Mon cerveau tourne à mille à l'heure pour trouver un truc a lui balancer à la figure. En quelque mots, il m'a fais très mal, il sait ou viser. Pour toute réponse, je me braque et continue d'avancer.
Je ne peux pas laisser ces paroles m'affecter. Je doit rester concentré sur mon but. Ne pas sombrer.
On rentre en masse compacte sur le terrain. On cours pour prendre nos place. Par chance je suis à l'opposer de mon frère. Ça me fera des vacances. Tous les deux, on a le même poste. Lui le droit, moi le gauche. Mais avec ces paroles qui ne cesses de tourner en boucle dans ma tête, je ne suis pas sur de me contrôler. Je ne peux pas encore être impulsif. La dernière fois me hante encore dans mes cauchemars. Je n'ai pas raconté ce qui c'est vraiment passer quand je suis tomber inconscient dans la ruelle. Mon frère vise juste, mais ne sait pas vraiment de quoi il parle. Moi aussi, je me suis vu mourir, et ce n'ai pas une partie de plaisir.
Jamais je ne m'étais dis que lui aussi souffrait de cette soirée. Je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez. De me rendre compte que j'ai laissé mes amis de côté pour me concentrer sur ma petite personne me transforme en boule de nerfs. Putain que je peux être con parfois.
Je fixe le défenseur adverse qui se place juste en face de moi. Il est grand et baraqué, vêtu des grosses protections que ce sport exige. Je pense à comment je pourrai le mettre dans les vapes. Même avec tout cette accoutrement, avec des coups bien placer je pourrai presque lui faire du mal. J'ai envie de me défouler mais il faut que je reste tranquille et en retrait si je ne veut pas qu'ils me sortent du terrain avant même le début du match.
A la moindre faiblesse, au moindre problème on me retire de la pelouse. Sans la symbiose que l'on a construit avec mon frère on est perdu pour les attaques que nous avons préparer dans les vestiaires.
Personne ne peut nous égaler mon frère et moi. Nous sommes les meilleurs receveur de l'état. Mais les autres, nos adversaires, savent très bien que je ressort de l'hôpital. Ils vont me prendre pour acquit. Mais je sais également qu'ils ne vont pas se retenir de me plaquer au sol. Après tout je suis fasse à eux sur le terrain.
Sortir du coma c'est comme redevenir un bébé. Il faut tous rapprendre. Marcher, manger et même se brosser les dents sont une épreuve continuelle. Heureusement je n'ai que très peu de séquelles. Ma mémoire presque intacte, seul mon bras m fais mal et reste plus faible qu'une plume.
Mais même après deux mois de rééducation, mon bras me fais encore souffrir. Et en tant que receveur, je ne sais pas encore comment je vais surmonter ce match. Mes bras sont ma source de combativité. Pas de bras, pas de ballon. Pas de ballon, pas de points.
L'arbitre s'avance sur le terrain et s'approche du centre. Je campe sur mes positions et vérifie que mon casque est bien visé sur ma tête. Je suis prêt à en baver.
Avant la sortie des vestiaires on avait tirer le toss avec l'équipe adverse. Pour les quatre prochaines tentatives nous allons devoir essayer de marquer. Le ballon se retrouve entre Thomas et le défenseur qui à l'air plus que menaçant. Le coup de sifflet retentis et les épaules s'entrechoquent. Le ballon, lui, n'a toujours pas bouger du sol.
Que la partie commence.
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