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Chapitre 2.3

La machine dans laquelle je me trouve, arrête de bourdonner. Je sens que l'on tire le plateau sur lequel je repose. Je sors de cet engin de malheur à la vitesse d'une tortue. Un supplice. Une armée d'infirmiers me porte pour me transférer jusqu'au lit d'hôpital. Je ne peux toujours pas marcher sans m'épuiser à vitesse grand V. Je peux faire quelques pas même si c'est une épreuve pour moi. Alors tout le monde m'assiste comme si j'étais la reine d'Angleterre. Il y a des avantage comme des inconvénients.

— Bonne nouvelle madame Davis! Vous semblez avoir reprit presque toutes vos capacités cérébrales.

Le radiologue s'approche de moi avec un grand sourire. Je peux lire du soulagement sur son visage. Mon père les paye une fortune pour qu'ils me soignent. Si il échoue, dieu seul sait ce que mon paternel leur réserve. Je ne leur laisse pas une journée avant de le regretter.

Ma fratrie a réussie à me couvrir pendant trois jour, un record. Mais bien sûr, il fallait que ces maudits médecins l'appelle pour les prévenir de mes proprets. Il ne vient pas me voir. Je sais qu'il n'a pas le temps et qu'il ne veut pas être reconnu. Je devrais déjà être heureuse qu'il soit venu lorsque l'on m'a interné dans cette prison. Ma mère, elle, n'arrive même plus à me décevoir. Je suis même contente qu'elle ne soit pas venue. Qu'est ce qu'elle aurait pu me dire. Des reproches, sûrement. Elle ne sait faire que ça avec moi. Je suis sa punition. A mes dépend, mais bien sa punition. Et par déduction celle de mon père comme elle aime me le répéter. Je ne suis là que pour être un poids que l'on voudrait écarter de soi. Et c'est bien pour ça que je me retrouve dans cet hôpital. C'est bien à cause de mon père et de ses relations.

Un mois que je me bats avec moi-même pour me rétablir. Je lutte constamment contre mon corps; mon âme. Les séances de kiné, tous les matins depuis une semaine, m'aide beaucoup. James, celui qui s'occupe de moi, est super gentil. Lui aussi a vécu ça. Il me comprend. Cette impuissance qui nous bouffe de l'intérieur. Ce besoin presque vital de reprendre le contrôle. De marcher, même si cela nous coûte. Il a aussi un don pour faire des massages qui font vraiment mal, mais qui sur le long terme raffermit mes muscles rabougris.

Je suis tombé dans le coma car mon agresseur m'a donner une dose trop élevé de Lamaline. Ce gars pensait me "chouter" avec l'opium qui se trouve dans les comprimés. Toutes personnes censées savent qu'il est faut lire la notice. Il voulait me faire parler. Il n'a fait que me tuer. Dés le premier jour, avec le peu de nourriture qu'il me donnait. L'arrêt cardiaque était inévitable. Voilà ce que fait l'argent dans notre société. Elle pousse des gens à agir de manière stupide. Et moi j'étais tomber sur le plus débile des idiots.

J'en subis encore les conséquences. Les médecins m'ont fait un nettoyage d'estomac, qui est réputé pour être très douloureux. En plus je n'ai pas pu manger pendant deux mois. Le supplice pour mon pauvre ventre. Ils sont bien gentils, mais la nourriture intraveineuse, ce n'est pas géniale. Je rêve de manger un bol entier remplit de pop corn sur mon canapé avec ma meilleure amie. 

Le pire je crois, c'est la sonde. Oui oui, le truc qu'il relit votre vessie à une poche. J'ai l'impression de toujours faire pipi. Et le bruit du goutte à goutte est juste épuisant. La douleur est dix fois pire qu'un coup de marteau lorsque l'on l'enlève. Après on se rend compte à quel point c'est génial de ne plus avoir envie de pisser. Plus d'envie pressante. Plus besoin de se lève. Le paradis sur terre avec quelques inconvénients. Je serais presque prête a supporter encore ce bruit.

Chaque jours je me suis réveillée avec mon frère dans on siège. Chaque jour je me suis endormi avec sa main dans mes cheveux. Je ne l'ai jamais vu autant sortir de sa zone de confort, et tout ça volontairement. C'est comme si il s'en voulait que je me sois fais enlever. J'ai toujours pu compter sur mon frère. Je peux tout lui dire, même si ma voix est encore mal assurer.

Au fur et à mesure que mes pensées défilent dans ma tête, les lumières au plafond font de même. Les infirmiers poussent mon lit a travers tout le service de radiographie. On rentre dans l'ascenseur et montons vers le service du haut. Ma chambre est un peu plus en retrait par rapport au autre. Je suspecte mon père d'être derrière tous ça. Et pour le coup je ne sais pas si c'est pour sa propre image ou plutôt pour moi.

Une fois le lit bien à sa place, mes accompagnateurs partent et me laisse seule. Mon regard longe les murs de la pièce. Cette chambre je la connais par cœur. Des semaines que je l'observe dans ces moindres recoins. Je ne peux rien faire. Je suis comme bloqué dans mon propre corps. Il est faible, douloureux et lourd. Je suis dépendante de ces gens.

J'ai respiré deux semaines relié à cette machine. Ils me l'on enlevé, les premiers jours, que quelque minutes. Au début j'ai crus que j'agonisais. Mes poumons n'arrivaient pas à inspirer l'air qui m'était pourtant vital. Mon diaphragme ne pouvait pas encore assurer ces actions sans aide. Un mois durant que mon corps tournait au ralenti. Les pires semaines de ma vie.

Mais maintenant je sais que c'est officiellement fini. Je vais pouvoir enfin repartir cher moi. Mon appartement me manque tellement. Je crois que je ne supporterais pas une minute de plus dans un endroit si terne. C'est décider , il faut que je change la déco de mon havre de paix.  

Mon frère rentre en trombe dans ma chambre. Il a l'air très anxieux, et ce n'ai pas dans son habitude. Il vient près de moi et me prend brusquement la main.

– La panique ne te vas pas au teint, El. Alors accouche avant de faire un AVC. 

 – Arrête de te moquer de moi. J'ai sérieusement peur de ta réaction.

Je le regard dans les yeux, de plus en plus perplexe. Instinctivement je m'attend au pire. Il va me dire que je ne pourrai jamais sortir de ce trou à rat. Si il me dit ça, c'est décider je me suicide.

– il s'avère que pendant ton petit séjours avec ce débile, tu t'es fais des cheveux blancs, littéralement. Et tu te doute sûrement que c'est irréversible.

C'est carrément une douche froide qui me tombe dessus. Il va falloir que je les cache à mes parents. Déjà qu'il m'oblige à me lisser les cheveux car je suis la seule avoir hériter des cheveux de ma grand-mère. C'est déjà assez chiant de devoir supporter es parents qui ne se concentrent que sur les apparences.

– J'en ai beaucoup ?

Ma voix affolé à dû l'affole plus qu'il ne l'était déjà. Il se mort la lèvre comme si il était pris en faute. Il se retour et pars à grande enjambées vers le siège. Il fouille dans son sac qui est posé dessus et en tire une petite boite.

– On va dire que tu as une bonne mèche décoloré. Mais ne t'inquiète pas, j'ai trouvé une solution.

Il me tend le boite et me regarde incertain. Je l'étudie jusqu'à tomber la marque.

 – Tu es sérieux, de la teinture pour cheveux.

– j'ai pris un peu plus foncé pour que ça accroche mieux la couleur. On va faire ça maintenant. Il y a des chance que tu sorte dans quelque jour. Les médecins sont super cotent de tes avancés il ne pensaient pas que tu allais retrouver tes capacités si vite. Donc pour parer à toute éventualité o va les cacher avant que tu ne sorte de là.

 – Comment tu as fais pour les cacher et à moi et aux parents ?

– On va dire que c'est moi qui t'es retrouvée. Je l'avais déjà remarqué et caché avec mon casque d'intervention. On t'a amené aux Urgences. Quand les parents t'ont vu, t'es cheveux étaient attaché de sorte qu'on ne le voyait pas. Et vu que tu ne t'es pas vu dans un miroir depuis je n'ai pas eu a gérer cette petite crise.

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