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Chapitre 17


Gadie

D'un coup de poing bien placé, je poussai, avec toute la délicatesse dont j'étais capable, la malheureuse porte du club qui vint s'exploser contre le mur. Aussitôt, un doux et subtil éclat de musique vint rugir contre mes tympans. De l'électro. Bien lourd. Avec une grosse basse. Super... Poussant un soupir, je fis quelques pas sur le carrelage noir et m'écartai pour laisser entrer Mélina. En découvrant le décor splendide et raffiné qui s'offrait à nous, celle-ci écarquilla ses grands yeux verts. Une main sur la lanière de son sac, elle jetait autour d'elle des coups d'oeil ébahis. D'un mouvement de coude, je retins la porte qui commençait à se refermer sur elle. Malgré l'obscurité profonde du lieu, on pouvait voir briller dans son regard cette petite étincelle de malice qui lui allait si bien. Les néons verts et bleu éclaboussaient sa peau ambrée. On aurait dit un extraterrestre de blockbuster américain. Tellement sexy décidément..!

- On est où là ?

Comment cela « on est où » ? Je me tournai vers elle pour la considérer quelques instants. Elle le faisait exprès ou c'était moi ?!

- Euh... ben dans une salle d'arcade, comme tu peux le constater...

- Une salle d'arcade ?

- Ce qui explique la présence de bornes de jeu un peu partout oui.

Elle poussa un soupir et se tourna vers moi, une main sur la hanche. Quoi encore ? Je l'avais vexée ?

- Merci, j'avais remarqué, mais pourquoi une salle d'arcade ?

J'eu un ricanement et m'avançai un peu plus dans la pièce, laissant glisser sur moi un laser rouge.

- Je t'aurais bien emmenée faire les boutiques mais à cette heure-ci j'ai bien peur qu'il n'y ai plus grand chose d'ouvert. Et comme la pédicure c'est pas trop trop mon truc...

Ses grands yeux verts me fixèrent un instant d'un air effaré puis elle tourna la tête en poussant un soupir appuyé.

- Wow super... On voit que je suis en compagnie d'un type intelligent et pas du tout lourdingue...

Lourdingue ? Son regard balaya la salle d'un air agacé. Je me renfrogna. Bon, ma remarque ne lui avait peut-être pas hyper plu. Je n'avais pas été très fine sur ce coup. Mais c'était quoi cette question à la noix aussi ?! Où voulait-elle que je l'emmène ? Dans un super cabaret où elle pourrait siroter des jus de papaye en trémoussant son sublime petit derrière sur un morceau moisi ? Je n'en avais ni l'envie ni les moyens. Je ne savais même pas où trouver des lieux pareils.

- Je ne suis jamais allée dans une salle d'arcade...

Qu'avait-elle dit ? Je me tournais vers elle. Les yeux dans le vague, Mélina affichait une mine nostalgique.

- Sérieux ?

- Non, rétorqua-t-elle en soupirant, je te raconte un mytho pour essayer vainement d'engager une conversation un tant soit peu interessante avec toi.

Je la fixai d'un air interdit. C'était moi où cette superbe brune se foutait de ma figure ? La main toujours posée sur son sac, elle haussa un sourcil. Un rictus amusé se dessina sur ses lèvres.

- Je plaisante ne te vexe pas, lâcha-t-elle finalement d'une voix amusée en croisant ses bras sur sa poitrine. Converser avec toi n'est pas barbant du tout. Du moins pas toujours... Et non je ne suis jamais allée dans une salle d'arcade, aussi surprenant que cela puisse paraitre.

Eh bien... Sa compagnie était décidément toujours aussi charmante à celle là. Remontant les manches de mon sweat, je m'approchai d'elle.

- Ravie de constater que ma présence n'est pas trop « barbante ».

- Tout le plaisir est pour moi !

J'eu un sourire. Je ne savais pas comment définir cette fille. Sa personnalité. Son sourire. Je ne savais pas comment décrire ce sentiment qui s'emparait de moi à chaque fois que je posais mon regard sur elle. Ce bonheur étrange qui m'envahissait à chacune de ses provocations. A chacune de ses paroles. Serais-je masochiste sur les bords ? Je supportais rarement que l'on se moque de moi et pourtant... Pourtant j'aimais quand elle jouait ainsi avec moi. J'aimais la voir fière, heureuse, sûre d'elle. J'aimais voir bruler dans ses yeux cette flamme qui me bouleversait. Pourquoi ? Pourquoi cette fille me perturbait à ce point ? Qu'avait-elle de si spécial pour me torturer ainsi ? Tout. Rien.

Elle s'avança vers moi. Son parfum venait taquiner mes narines. Envoutant. Détournant les yeux, je passai une main gênée sur ma nuque.

- Je venais souvent ici jusqu'à mes 15 ans... balbutiai-je d'une voix mal-assurée. C'était plutôt cool comme endroit alors quand tu m'as dit que tu voulais te changer les idées, c'est la première chose qui m'est venue à l'esprit.

Son regard émeraude se posa sur moi. L'intensité était différente, nouvelle. Plus forte. À moins que cela ne soit les éclairages violets. Je tournai la tête, faisant mine de scruter le fond de la salle. Imbécile. Qu'est-ce qu'il te prenait de dire des âneries pareilles ?!

- Souvent, vraiment ?

- Ouais... Je suis devenue imbattable.

- Ça, ça reste à voir...

Je posai de nouveau mon regard sur elle. Un sourire narquois étirait ses lèvres roses. Qu'est-ce qu'elle insinuait là ? J'étais tout simplement trop badass, championne toutes catégories.

- Comment cela « ça reste à voir » ? Je suis un prince je te rappelle, rien ne m'arrête !

- Ouh... C'est vrai que t'es vachement impressionnant. Une montagne de muscle, et puis ces épaules... Terrible.

Je pouffai nerveusement. Ok, alors je veux bien être sympa, hyper tolérante et tout, mais j'ai mes limites. Les yeux rieurs, la brune suicidaire me fixait avec amusement, une main posée sur ses hanches.

- Tu me blesse dans mon amour propre là, je vais vraiment finir par me vexer...

- Ah, mais c'est le but !

Sautillant sur ses pieds, elle se positionna devant moi d'un air ravi. Cette fille était malade.

- T'es suicidaire ?

- Réaliste.

J'explosai de rire. C'est officiel, je la méprise.

- Tout aussi réaliste que tu sois, je crains fort que tu ne te rende pas compte du prince à qui tu as affaire..! Trrrremble misérable !

Etouffant un gloussement, elle pencha sa tête sur le côté. Un immense sourire barrait son visage. Elle semblait rayonnante, heureuse. Cette simple constatation me réchauffa le coeur. Son visage lumineux contrastait tant avec celui de la fille blessée d'il y a quelques jours... C'était... C'était tout simplement magnifique.

- Alors pourquoi as-tu arrêté de venir si t'es si balèze ? Demanda-t-elle d'un air amusé. Je suis vraiment désolée, mais tes menaces ne tiennent pas du tout la route mon cher..!

Je me pétrifiai sur l'instant. Pourquoi avais-je arrêté ? Un flot de souvenirs vint tourbillonner dans mon esprit. Tristes. Nostalgiques. Je baissai les yeux.

- Je... J'ai perdu mon acolyte...

Mon acolyte. Ce simple mot raviva en moi une profonde blessure. Un passé trop vite oublié. Enfoui. Je me pinçai violemment le bras. Non Gadie, cesse cela. Arrête immédiatement. Tu n'as pas le droit de perdre les pédales. Jamais. Et surtout pas maintenant.

- Oh, désolé...

Battant des paupières comme pour faire disparaitre ces images insupportables, je posai mon regard sur elle. Penaude, sa main frottant nerveusement son bras délicat, elle me regardait d'un air gêné, presque timide. Cela me fit sourire. Je redressai la tête. Il ne fallait pas non plus qu'elle aille s'imaginer n'importe quoi..!

- T'inquiète, ce n'est rien de grave ! Assurais-je en souriant. Mais puisque l'on en parle, accepterais-tu de devenir mon acolyte pour la soirée ?

Un sourire radieux illumina son visage. Mon coeur rata un battement.

- Si c'est pour que je puisse t'exploser la tronche dans les règles de l'art, alors j'accepte volontiers !

..................

« Eeeet la victoire est poooour.... Mélinaaaaa !!! Ouiiiiiii ! On applaudit la grande championne ! Clap clap clap ! Merci, merci, vraiment... merci ! Oooh arrêtez voyons, ça me gène, c'est trop ! »

Avachie sur le volant de mon kart fictif, je fixais avec effarement les éclaboussements d'humilité modeste de l'espèce de dinde brune qui s'époumonait à côté de moi. Une main sur le coeur, l'autre sur son front, Mélina s'appliquait à remercier une foule invisible. Wow. Elle avait la victoire modeste.

Un énième hommage ridicule prononcé devant ses fans imaginaires, ma bourge bien foutue se tourna vers moi. Un sourire victorieux était suspendu à ses lèvres. Posant une de ses mains hâlées sur sa hanche, elle tapota savamment son menton de l'autre.

- Alors, prononça-t-elle d'une voix pensive, on en est à combien déjà ? Huit à... Un je crois, non ? Ouuuh... Ça fait mal. Ça fait très très mal même... Surtout n'hésite pas hein, tu me le dis quand tu comptes commencer à jouer !

Levant les yeux au ciel, je détournai le visage. Un rire moqueur s'éleva derrière moi. Elle m'énervait. Non vraiment. Comment une grognasse en jupe, ignare de l'art subtil des salles sombres, pouvait-elle prétendre me battre ? Moi ?! Tsss... Encore heureux qu'elle avait un sourire presque potable, sinon j'aurais enfoncé son sublime petit visage dans son affreux volant. Je secouai la tête. Gadie ma pauvre, ta trop grande bonté te perdra...

Une main vint tapoter mon épaule. Je pivotai sur mon siège pour me retrouver face au visage rayonnant de mon insupportable jolie brune. J'haussai un sourcil. Quoi encore ? J'avais perdu ? Sans blague..!

- Euh excusez moi... commença-t-elle d'une voix beaucoup trop sérieuse pour être honnête. Vous n'auriez pas vu un espèce de blond pas trop dégueu répondant au nom de « Gady » ? Non parce qu'il n'a pas arrêté de me dire qu'il était, je cite, « imbattable », « trop badass » et « super balèze » mais je n'ai toujours pas trouvé quelqu'un répondant à cette description... Et ce n'est pas faute d'avoir cherché partout !

Ok, ce n'est pas contre son volant en plastique que vais l'exploser, mais contre chacun des murs qui composent cette méprisable salle d'arcade. Je vais refaire la déco, et son portrait au passage !

Un nouveau rire cristallin s'échappa de sa gorge. Elle se mordilla le doigt. Ses yeux pétillaient de malice. Un petit éclat brillant sur ses iris couleur émeraude. Haussant les sourcils, je tournai la tête d'un air agacé. Elle cessa de rire et m'adressa un immense sourire.

- Roooh ok, lâcha-t-elle en penchant sa tête sur le côté, ok j'arrête.

Battant des paupières, elle me fixa de ses grands yeux verts. Une petite moue timide se dessina sur son visage. Je crois que l'on pouvait officiellement lui décerner la médaille de la plus belle imitation de merlan frit.

- Tu ne boude pas rassure moi ? Interrogea-t-elle d'une petite voix.

Hein ?! Moi bouder ? Jamais de la vie ! Tout le monde savait parfaitement que je faisais continuellement preuve d'une immense maitrise de moi même et de mes émotions. Très sport avec cela. Il ne faudrait pas qu'elle s'imagine n'importe quoi, pour quoi allais-je passer après ? Une mauvaise joueuse blessée dans son honneur puéril ? Voyons...

- Non ! rétorquai-je aussitôt, Non je ne boude pas, je ne boude jamais. Ce n'est carrément pas mon genre tu le vois bien.

Une sourire amusé étira ses lèvres. Elle croisa les bras sur sa poitrine.

- Non, assura-t-elle en hochant la tête, bien sûr que non ce n'est pas ton genre. Tu n'es absolument pas quelqu'un de terriblement susceptible qui se serait stupidement vexé parce que tu aurais perdu neuf fois à un jeu ridicule...

- Assurément pas.

- Et tu n'es pas du tout un mauvais joueur.

- Pas du tout.

- Donc tu serais carrément partant pour la belle.

- Voilà... Attends, quoi ?

Les yeux pétillants de plus belle, Mélina m'adressa un immense sourire. Elle décroisa les bras et s'extirpa de son siège d'un bond habile. Sautillant sur elle même, elle se planta devant moi. Ses cheveux en bataille venaient sauvagement encadrer son visage.

- Je te propose un ultime défi ! S'exclama-t-elle d'un air ravi. Un match ultime ! La der des der ! Et le perdant devra offrir un kebab à l'autre !

- Euh...

Offrir un kebab à cette dinde ? Avait-elle seulement conscience de l'état désastreux de mes finances ? Et puis bon, un kebab... J'ai connu des prix plus glorieux...

- Tu ne serais pas du genre à refuser un défi quand même..? Minauda-t-elle d'une petite voix.

- Non, pas du tout mais...

- Ah moins que tu ai peur de perdre... enchaina-t-elle d'un air espiègle. Ce qui se comprendrais totalement vu les échecs flagrants que tu viens d'essuyer...

Quand je disais que je la méprisais. Oser insinuer que j'avais peur et puis me balancer mes débâcles au visage... Elle venait officiellement de signer son arrêt de mort.

- Je n'ai jamais peur.

- Super !

- Mais c'est moi qui choisi sur quel terrain on s'affronte.

- Bien évidement. L'honneur va aux perdants.

- Va te faire.

- Avec plaisir.

Elle m'adressa un sourire espiègle puis étouffa un rire. Levant les yeux au ciel, je me dégageai de mon siège et avançai de quelques pas sur le carrelage. Mes yeux balayèrent la salle. Bon. Concentre toi Gadie. Il faut que tu trouves un truc sur lequel tu es sûre de pouvoir gagner. La survie de ton honneur et de ton portefeuille en dépendent sérieusement.

Je passai une main sur mon visage, décollant légèrement la casquette de mon front humide. Derrière nous se trouvaient les bornes de jeux de combat sur lesquelles ma sadique comparse s'était empressée de me ridiculiser quelques instants plus tôt. Je pouvais d'office les rayer de la liste en somme. Je tournai la tête. Plus loin, éclairés par des néons rouges criards, une dizaine de plateaux de babyfoot avaient été alignés contre le mur. Je secouai la tête. Beaucoup trop risqué. Et puis je détestais le foot. Poussant un soupir, je pivotai. Des punchingball trônaient fièrement à côté de l'entrée. Rouges. Clignotant des couleurs vives à rendre cinglé un aveugle. Sur chacune d'entre elles avait été peint un immonde petit moustachu aux muscles assurément plus développés que les neurones, et au monokini aussi jaune que le derrière d'une vache. C'était d'un goût... Je triturai mes doigts, songeuse. Mélina n'avait pas franchement le profil de l'incroyable Hulk mais une défaite sur ce jeu compromettrait sérieusement mon image de prince badass. Et je ne voulais pas risquer cela. Plissant les yeux, mon regard fut attiré par une intense lumière rose. C'étaient les plateaux de danse. Je n'étais pas mauvaise mais la musique qui les accompagnait était tout bonnement insupportable. Jamais je ne me pardonnerais de m'être auto-infliger pareil supplice.

- Tu ne m'as pas l'air incroyablement serein pour choisir le jeu... prononça une voix derrière moi.

Je me retournai. Les bras croisés sur sa poitrine, un sourire au coin des lèvres, Mélina me fixait avec amusement. Un courant d'air fit onduler le tissu de sa jupe. Je secouai la tête. Comment cela « pas incroyablement serein »? La sérénité était assurément le mot qui me définissait le mieux !

- Bien sûr que si, qu'est ce que tu crois ? Pour tout te dire j'ai déjà choisi. Ce sera le... euh... le billard !

Qu'est-ce que je venais de dire ? Mélina étouffa un gloussement.

- Ouh... ironisa-t-elle. Ok, comme tu voudras, mais sache que tu viens de commettre ta dernière erreur.

M'adressant un clin d'oeil, elle se détourna pour se diriger vers l'imposante table verte qui se trouvait quelques mètres plus loin. Un sourire victorieux ornait déjà ses lèvres roses. Je me frappai le front. Foutue moi ! Imbécile ! Mais qu'est-ce qu'il m'avait pris de sortir une bêtise pareille ?! Je n'avais jamais joué au billard de toute ma vie..! Jamais ! Un gémissement s'échappa de ma gorge. J'allais littéralement me faire défoncer. Ecrabouiller. Crétine. Baissant la tête, je m'avançai, piteuse, vers mon bourreau. Désolé... Désolé petit portefeuille. Promis, quand je rentre je me fais hara-kiri.


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Hey ! Je suis super désolée pour cette pause beaucoup trop longue entre ce chapitre et le précédent ! Vraiment ! Mais il fallait que je refasse le point sur cette fiction. J'ai revu les précédents chapitres pour tout mettre à jour (d'ailleurs je m'excuse pour les notifications...) et remettre un bon coup de propre sur cette fiction. Mais ne vous inquiétez pas, la suite devrait paraître beaucoup plus régulièrement (j'ai quelques chapitres d'avance qui arriveront très très bientôt !)

Enfin voilà, je m'excuse vraiment, et j'espère que vous êtes toujours un peu attachés à mes deux petites tourterelles favorites... (parce que moi je ne l'ai jamais été autant !) et surtout que ce chapitre vous a plu !

N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, ça me fait toujours super plaisir d'avoir vos retour ! J'ai peur de tomber dans le gniangnian dès que je m'aventure dans le sentimental alors votre avis me sera d'un grand secours ! ;)   

Merci beaucoup de m'avoir lu jusque là ! 

A très très bientôt ! (et cette fois ci c'est archi-juré !!) 

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