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Chapitre 7 Évasion


La nuit même, Constantin venait de reprendre connaissance dans la salle d'isolement matelassée. Autant il était immunisé contre toute forme de drogues, autant il demeurait un simple homme pouvant perdre conscience sous les attaques physiques. Il s'adossa contre la paroi pour se gratter vainement le crâne et déplia de moitié ses jambes. Il obliqua subitement ses yeux vers la porte en criant.

— Ne commence pas à me les briser, tais-toi! C'est de ta faute si je suis là, fallait pas m'orienter vers ce putain d'évêque.

Un gardien passait devant la cellule en ignorant les propos du malade.

— Putain, Marc arrête de lâcher des caisses.

Le surveillant stoppa net pour observer la porte close sans aucune ouverture. Comment pouvait-il le voir et surtout savoir que c'était lui ! songea Marc Labreche. Les consignes du docteur étaient strictes, aucune discussion avec ce patient, aucun geste agressif et surtout ne jamais se retrouver seul en sa compagnie. Il préféra continuer sa ronde, choisissant de ne pas s'attarder sur ce dangereux spécimen de la folie. Le patient reprit son monologue dans son lieu clos.

— Je risque de repartir en prison ? Quoi, le directeur a reçu un appel pour m'y renvoyer ! Je sais... mais je reste le seul commanditaire de mes actes [...]très bien je me prépare. Oh ta gueule, occupe-toi de ton cul.

Il frappa sauvagement des pieds le sol qui fit un splatch silencieux. Il devrait réagir rapidement, mais comment ? Une idée germa dans son esprit tortueux, il débuta un décompte en partant du chiffre 75, 74, 73...

Marc se remémora la dispute de ce matin avec sa femme, elle lui reprochait le comportement exécrable journalier qu'il ramenait du travail. Le jeune homme n'avait jamais eu de chance dans la vie, malmené dés ça plus tendre enfance par des garnements, son frère aîné, il avait rapidement perdu confiance en lui-même. Il n'était pas très intelligent, fainéant, timide et n'étant pas prédisposé à se faire respecter, il s'en donnait à cœur joie avec les malades. Il se sentait enfin un homme au milieu de ces dégénérés, n'hésitant pas à faire du zèle ou des heures supplémentaires. Dans l'asile, il craignait tout le monde, le directeur, les docteurs, ses collègues, même l'homme à tout faire. Il pensa à Laurène, sa maîtresse qui le croyait gardien de prison, il convoitait l'idée de l'emmener au restaurant italien de Cadillac.

« Dernière ronde » ! songea-t-il en tapant sa matraque contre le mur. Glissant subitement sur le parquet humide, il perdit l'équilibre en heurtant brutalement le sol. Se frottant l'arrière de la tête, il jura grossièrement.

— Putain, merde.

Observant ses doigts, il découvrit d'épaisses traces de sang. Elle provenait d'une flaque immense s'écoulant sous la porte du patient 213, le tueur de pasteurs. Attrapant son talkie-walkie, il demanda des renforts et les urgences. Des gémissements provenant de derrière la porte le firent sursauter, il posa les doigts hésitants sur la poignée. Collant une oreille contre le battant, il cria.

— Ça va ! Qu'est-ce qui se passe ?

Une plainte inaudible fut suivie d'un afflux de sang encore plus important sous ses pieds. Il saisit la clé accrochée à son ceinturon et déverrouilla la porte. Craintif, il bascula le battant pour passer le visage dans l'entrebâillement, terrible erreur, deux doigts enfoncèrent profondément ses yeux dans leurs orbites.

— 02,01 ! termina de compter Constantin.

Passant l'autre bras par entrebâillement de la porte déverrouillée, le prisonnier embarqua l'infirmier dans la cellule.

Une lame lacéra profondément la gorge de Marc, éjectant son fluide vital qui s'étala sur le mur et le plafond. L'espace de quelques secondes, le prisonnier observa le sang qui s'incrustait par les pores du revêtement matelassé. Constantin recouvrit ensuite la blessure de son poignet d'un morceau de tissu pour arrêter le saignement et frappa puissamment le crâne du gardien de son pied. Il se pencha ensuite vers son ventre pour extirper les tripes qu'il tira longuement et s'en servit pour l'étrangler. Il aurait préféré l'entendre crier, supplier, hurler de douleur, mais sa fuite devant rester silencieuse, il se passerait de ce plaisir. Il camoufla le cadavre dans la salle d'isolement, brisa la clé dans la serrure fermée et partit dans le couloir. La sortie se profilait bientôt à l'horizon, mais Constantin avait oublié une chose, le surveillant avait donné l'alerte.

Le surveillant de permanence avait assisté au meurtre de part intermédiaire des caméras de surveillance. Il ouvrait la porte du couloir Sud pendant qu'un collègue verrouillait la porte de sortie depuis le PC sécurité. Sans plus attendre, il s'empressa de passer un appel au poste de police de Cadillac pour demander de l'aide. Le gardien arriva bientôt dans le dos du patient, en pointant son taser.

— Couche-toi par terre, sur le ventre.

Plissant les lèvres d'énervement, Constantin posa les doigts sur sa bouche, il avait honte de s'être fait surprendre aussi bêtement. Il obliqua la tête sur sa droite pour hurler fou de colère.

— T'aurais pu m'avertir !

— Ben, c'est ce que je fais, allez, couche-toi et reste immobile. S'exclama le gardien abasourdi.

L'ignorant totalement le prisonnier leva un poing menaçant vers son ami invisible en vociférant.

— Va te faire enculer par des cupidons angéliques, fils de chiotte merdique.

Semblant s'adresser à quelqu'un sur sa gauche, le patient serrait les doigts pour tendre l'index, puis le fit pénétrer dans le nez dégoulinant de sang de sa victime.

Dégoûté, le gardien plongea son taser dans son flanc, faisant sursauter le malade sur place. Constantin se trémoussa avec exagération pour subitement chanter une chanson de 1984 du groupe Wham.

— Wake me up, before you go go.

Se relevant, Constantin parvint à lui soutirer le taser, puis le dévisagea d'un air menaçant tout en léchant les pointes de l'arme d'autodéfense. Il dansa deux secondes comme George Michael dans la chanson Wham, puis sourit à grandes dents. Il électrocuta subitement le gardien qui tomba à la renverse puis persista longuement en maintenant la charge maximum. Alors que de la fumée s'échappait du gardien, il obliqua le taser dans son entrejambe pour s'envoyer une décharge. Il gémit de plaisir avant de reprendre sa fuite. Ne désirant pas perdre inutilement du temps il se jeta sur la poignée de la porte donnant vers l'extérieur, mais celle-ci resta verrouillée. Il tenta de passer la carte du gardien dans le lecteur électronique, mais en vain l'accès restait inviolable. De fureur, il essaya en dernier recours le teaser contre la serrure, qui à sa grande surprise se déverrouilla dans un déclic salutaire. Il s'enfuit bientôt dans la nuit en chantant une chanson de Francis Lalanne.

— Et si la mort me programme sur...

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