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Chapitre 25


     La suite du trajet se fit dans un silence inquiet. Je scrutais avec attention ce qui se passait dans le pick-up qui roulait devant nous. Je savais que Jason n'était plus un danger pour le groupe mais en ce qui concerne Merle Dixon, tout restait à démontrer. Après son attitude de la veille, je me doutais sensiblement qu'il avait encore de quoi assouvir ses besoins en drogue, ce qui faisait de lui un putain de danger public !

     Alors que je réfléchissais à un moyen de le surveiller, nous arrivâmes aux abords d'Atlanta. Je garais la Volvo derrière le pick-up que conduisait Gleen, puis tout le monde descendit pour rejoindre les quatre autres hommes de notre groupe de raid :

     « Très bien. Vous allez me suivre. C'est la première fois que je viens accompagner alors..., Commença Gleen sur un ton mal-assuré.

     -Excusez-moi, Lança une voix grave et suave qui venait de notre gauche.

     -Qui êtes-vous ?! Les mains en l'air !, S'exclama Andréa en agitant son Beretta sous le nez du nouvel arrivant.

     -T'es en retard Aidan..., Lançais-je à l'intéressé tout en croisant les bras avec une moue de mécontentement.

     -Excuse-moi, mais j'ai rencontré quelques soucis en chemin, Souffla-t-il en croisant les bras et en remballant son sourire de tombeur tandis que je signifiais à Andréa qu'elle pouvait baisser son arme.

     -On en parlera plus tard. Gleen, je dois aller dans une autre partie de la ville. Aidan et Jason viennent avec moi. J'ai prévenue Shane, Lui expliquais-je en me rapprochant de lui. On vous laisse la Volvo, on va marcher un peu. Et puis on trouvera peut-être une voiture en état de marche dans les rues. Peut-être même un camion réfrigérant !

     -D'accord, si Shane est d'accord je n'ai rien à redire, Conclut-il en hochant la tête. On vous attend avant de retourner au camp ?

     -Non, ne t'inquiète pas, on se débrouillera pour rentrer, Répondis-je en posant une main amicale sur son épaule. Aller ! Jason, Aidan ! On y va ! Bonne chance à vous !

     -Merci ! Faites attention à vous !, Répliqua Gleen. »

     Je lui envoyai un bref signe de la main, puis nous nous enfoncions dans le cœur de la ville.

     Durant de nombreuses minutes, nous longeâmes les bâtiments de la ville en silence. Je gardai mon arbalète en joue et charger en cas de mauvaise rencontre.

     Une heure plus tard, nous arrivions au pied de l'immeuble que Grégoire habitait. Nous n'avions croisé que deux ou trois rôdeurs qui tournaient en rond au fond de certaines ruelles. J'osais encore espérer que nous allions retrouver Greg sain et sauf dans son appart' et j'en serais convaincu tant que nous n'aurons pas trouvé son corps.

     Je poussais la porte du bâtiment avec un sentiment étrange naissant dans mon ventre et dans ma poitrine. De l'extérieur, l'endroit semblait intact mais rien que dans le hall les papiers et la saleté commençaient à s'accumuler. A mon humble avis, le ménage n'avait pas du être fait depuis le début de l'infection du pays il y a environ six mois. Effectivement, les premiers débordements à Atlanta avaient eu lieux au même moment.

     Le hall était beaucoup trop silencieux à mon goût. Nous progressions dans ce dernier en respectant le silence. Je m'approchai de l'ascenseur, j'appuyai sur le bouton et les portes s'ouvrirent, mais à peine avais-je fais un pas à l'intérieur que sa lumière s'éteints. Il n'y avait plus de jus. Je soupirais bruyamment et rageusement :

     « On va devoir se taper les escaliers !, Soufflais-je en me dirigeant vers ses derniers.

     -Génial, Marmonna Jason dans un souffle.

     -ça va, on a juste treize étage à monté !, Ironisa Aidan en montant à ma suite.

     -Oh ! Arrêtez de vous plaindre ! On s'entend plus pensé ici !, Répliquais-je avec une pointe d'irritation. »

     Le silence me répondit et nous pûmes gravir les treize étages qui nous séparaient de l'appartement de mon meilleur ami. A chaque palier, le stress que je ressentais grossissait jusqu'à être prise d'une migraine aussi violent que soudaine lorsque nous avions franchit le dixième étage. Au bout du onzième, mon sang se mit à battre fortement dans mes tempes. Après le douzième, mon souffle devint court et je commençais à me sentir vaciller :

     « ça va aller, Sango ?, Me demanda gentiment Aidan en se rapprochant de moi pour me soutenir.

     -Je peux marcher seule..., M'enquis-je en le repoussant légèrement.

     -Fais quand même attention à toi, Me souffla-t-il en reculant un peu. »

     Dès que je posais mon pied sur le palier du treizième étage, je m'effondrais à bout de force, à bout de souffle, j'étais littéralement au bout de ma vie. Aidan se jeta sur moi alors que j'étais allongée au sol, luttant contre mes propres organes vitaux :

     « Je t'avais dit de faire attention !, S'écria Aidan en cherchant avec précipitation quelque chose dans son sac. Tu sais que ta malformation cardiaque est plus dangereuse lorsque tu es inquiète ! »

     Il me donna le médicament en aérosol qu'il avait dans ses affaires et il m'aida à respirer le produit qu'il libéra :

     « Aller... ça va aller..., Souffla-t-il avant de me prendre dans ses bras. On va le retrouver... »

     J'écoutais attentivement ses conseilles et je réussis à retrouver des constantes normales. Je me vidais l'esprit en soufflant profondément et en fermant les yeux quelques instants. La voix calme d'Aidan me guidait doucement vers l'apaisement et au bout de quelques minutes je réussis à reprendre le contrôle de moi-même sous le regard compatissant de Jason et de mon défunt petit ami. Je me relevai en faisant attention à ce que mes jambes ne cèdent pas sous la fatigue et je repris mon arbalète que j'avais laissé choir au sol lors de ma chute.

     Nous reprîmes notre chemin en direction du studio de Grégoire qui était sensé se situer à l'étage même où nous nous situions. J'avançais fébrilement vers sa porte d'entrée et je ne pus réprimer un sentiment d'inquiétude de poindre dans mon cœur. La porte de son appart' était légèrement entre-ouverte, et ça ne me disait rien de bien qui vaille.

     Dans un silence de mort, je poussais délicatement la porte dont le grincement résonna puissamment à travers tout l'étage, Je m'engouffrai ensuite discrètement à l'intérieur suivit de près par mes deux compagnons d'infortune qui était aux aguets à leur tour.

     Le silence nous encerclait comme un piège irrémédiablement dangereux. Tout me semblait inchangé à la première où j'étais venue rentre visite à Grégoire dans ce qui était son nouvelle appartement à l'époque. J'arpentais le couloir de l'habitation avec une attention extrêmement à fleur de peau. Chaque son aussi infime soit-il parvenait jusqu'à mon oreille tellement aiguisé par l'inquiétude et le stress.

     Nous ouvrions chaque porte, à la recherche d'une présente, humaine, avais-je espéré.

     La cuisine... Vide...

     Le salon... Vide.

     La salle de bain... Vide !

     Le bureau... VIDE !

     Il ne restait plus que la chambre qui n'avait pas encore été visité. La porte était fermée et elle était comme figée dans l'espace et le temps. Je m'en approchais avec un sentiment encore plus fort qu'avant perçant mon abdomen de toute sa puissance. Le souffle court je posais ma main gauche sur la poignée de la porte... Je la tournais... Doucement... Avant de la pousser le plus délicatement possible, comme pour repousser le moment où j'allais peut-être voir la scène que je redoutais le plus à cet instant.

     La porte finit par s'ouvrir entièrement et une étrange vague de sentiment s'insinua en moi. Je ne savais par réellement ce que c'était. Je me sentais mal, mais ça avait du bon en même temps. Je n'étais pas triste, mais je ne me sentais pas heureuse non plus. J'avais un léger rictus sur le visage, mais pas un grand sourire radieux. Je sentais le vide se créer sous mes pieds, mais pas jusqu'au point de m'effondrer.

     J'étais partagée... J'avais envie d'être ailleurs, tout en sachant l'importance de ma venue ici.

     Je finis par fermer les yeux en soupirant avant de sentir mon corps s'effondrer dans les bras d'Aidan qui hurlait mon nom. Je mourrais pour la deuxième fois en deux jours.

     Une nouvelle fois, je me retrouvais seule... Dans cette immensité abyssale... 

     Bip... Bip... Bip... :

     « Aidan ! Regarde ! Elle a bougé j'en suis sûr !

     -Izzy... Tu vois bien qu'elle est complètement immobile... Et puis tu sais que la probabilité pour qu'elle se réveille n'est que d'un sur un milliard...

     -Mais je sais qu'elle peut être ce un ! Je l'ai vu bougé je te le jure Aidan...

     -Peut-être... Si tu le dit...

     -Walker, Stevens! On a un trauma'! Il est pour vous! »

     Bip... Bip... Bip...

     Encore ses voix...

     Elles me sont tellement familières...

     Et ces bruits...

     Bip... Bip... Bip...

     Je ne peux toujours pas bouger...

     Ni rien faire d'autres d'ailleurs...

     Bip... Bip... Bip...

     Je ne sais pas qui je suis...

     Ni où je suis...

     Ni pourquoi je suis ici...

     Bip... Bip... Bip...

     La lumière... elle est revenue...

     J'aimerai bien voir jusqu'où elle mène...

     Je veux y aller...

     Bip... Bip... Bip...

     Je recule...

     Encore !

     NON !

     Je ne veux pas !

     Je veux y arriver !

     Biiip... Biiip... Biiip...

     Je veux... SAVOIR !

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