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Chapitre 5

Pdv Euphémia

Tout c'est ensuite enchaîné : je continuais de trembler tentant tant bien que mal à essuyer le sang qui avait giclé sur mes vêtements m'efforcant de ne pas vomir. Cela faisait se que j'estimais être une heure que nous marchions quand Lysandre commença à montrer ses premiers signes de faiblesse. Je sentais qu'il allait mal mais il ne laissa rien paraître jusqu'au moment où il tomba. Non pas par inadvertance, mais parce que ses forces l'abandonnaient tout comme sa détermination. C'est alors que j'ai remarqué son vrai état : il était en sueur et s'obligeait à ne pas trembler. Il avait la main pressé sur sa blessure, et il marchait de manière à ce que je ne la vois pas. Mais il ne pouvait plus la cacher maintenant et son état était pire que prévus. Le sang coulait en abondance de la plaie qui commençait déjà à s'infecter et la vu de la morsure me donna un haut le coeur. Comment avais-je pu ne rien voir ? Alors que maintenant à terre il n'arrivait même plus à se lever.
Je précipitais vers lui, les larmes au yeux. D'une main douce mais tremblante, j'entrepris de retirer les lambeaux de tissus imbibés de sang qui couvrait la blessure. Il gémit mais ne dit rien, son front bouillant et couvert de sueur. Je ravalais ma bile pendant que je déchirais un bout de mon tee-shirt et commençais à nettoyer la plaie. Je frottais au plus fort pour tout desincrustée, ressentant sa douleur comme la mienne et retenant mes larmes.

Une fois terminé cette torture, je tombais à terre à mon tour, épuisée. Je tremblais de tout mes membres et mes larmes menaçaient de coulées. Pendant un instant j'eus envie de me laisser aller, de pleurer tout ce que je pouvais, de me recroqueviller et oublier tout ce cauchemar. Mais j'abandonnais vite cette pensée, je ne pouvais pas faire ça. Je regardais Lysandre roulé en boule près de moi. Il gémissait de douleur dans son sommeil et cela m'était insupportable de le voir dans cet état. Il paraissait tellement petit, tellement... Fragile. Facile à briser. Et du plus profond de mon être je sentais que je n'étais pas comme lui. Nous étions peut-être jumeaux mais j'avais l'impression que tout m'opposais à lui. Il avait beau dire que le monstre que nous avions croisés méritait sa mort, j'avais vu son regard d'horreur quand j'avais tué l'homme. Et avant cela, j'ai vu son regard résigné, près à mourir quand son agresseur était sur lui. Il n'était pas fort, et si nous voulons survivre, l'un d'entre nous devra l'être. J'essuyais d'un geste rageur les quelques larmes qui avaient réussi à s'échapper. C'est fini. Je ne voulais plus pleurer. En quelques jours, voir quelques heures, je m'étais laissée aller trop de fois. Je ne voulais plus être comme ça. Je jetais un coup d'oeil sur l'épaule abîmée de mon frère. Je ne voulais plus me sentir effrayée au point de ne plus pouvoir réagir. J'avais faillit le faire tuer. Je ne voulais plus risquer ça. Je voulais le protéger. Et je n'y parviendrais qu'en arrêtant de me lamenter.

Il se réveilla au même moment, sûrement à cause de la douleur, et j'en profitais pour l'obliger à se nourrir. Je sortie des barres protéinées du sac ainsi que des bouteilles d'eau.

"On ne peut pas rester à découvert plus longtemps, dit-il en repoussant la nourriture. On devrait partir.''

Je le fixais en ricanant.

''Tu ne ferais pas deux mètres sans t'écrouler, repliquais-je.''

Voulant me prouver le contraire, il entrepris de se lever... Sans succès. Il retomba lourdement en gémissant de douleur. Je m'accroupis près de lui avec un regard moqueur.

''Rectification : tu ne bougeras pas sans t'écrouler.''

Il me répondit par un regard noir emplis de douleur. Je soupirais et lui retendis la barre.

''Maitenant mange et arrête de faire l'idiot.
- Je n'ai pas faim,...''

Les gargouillis de son ventre l'empêchèrent de finir sa phrase. Arquant un sourcil et retrouvant mon sérieux je lui mis ma barre dans la main, bien décidée à lui faire manger, et par la force si nécessaire. Mais je n'eus pas besoin d'en arriver là, quand vaincu, il entrepris de la dévorer à pleine dent. Je limitais et sentis peu à peu mes forces me revenir. Cependant, Lysandre avait raison : plus nous tardions, plus nous nous mettions en dangés, et il était hors de question que je trahisse ma nouvelle promesse : je protégerais mon frère coûte que coûte.

Pdv Lysandre

Quand Euphémia eus fini de désinfecter la plaie, je tombais dans l'inconscience. La douleur m'empêchait de penser correctement, cependant je ressentais la présence de ma soeur près de moi. Sans savoir comment, je sentais que celle-ci était en proie à un déluge de sentiments, d'émotions. Elle menait un combat intérieur, mais à propos de quoi, je ne saurais le dire. Cependant le flot de sentiments s'estompait doucement alors que je m'endormais, replacé par des voix et des silhouettes étrangement familières.

''On doit partir et fuir le plus loin de ce conflit, disais une femme.
- Pour aller où ? Demanda un homme.
- En suisse, là où les enfants seront en sécurité !''

L'homme ris jaune avant de continuer sur un ton cassant, cachant son désespoir.

''Nul territoire ne sera épargné. La Terre entière est touchée par cette folie meurtrière. Ce n'est pas une gentille guerre civil comme celle de 2035, ni une petite guerre mondiale comme celle qui a suivit la révolution de 2020. Le monde est en guerre contre lui-même et chaques nations même les plus petites déclarent la guerre à leurs voisins. Plus d'alliance, plus de paix et bientôt plus de vie.
- Mais il reste un espoir, répliqua la voix de femme, emplit de sanglots. Il reste l'abri souterrain. Le nucléaire pourra détruire la surface du monde mais jamais il ne détruira son noyau.
-  C'est impossible, on ne survivra pas assez longtemps, les rations de secours ne suffiront pas à nous garder en vie longtemps tout les quatres.
- Dans ce cas les jumeaux iront seuls dans l'abri.
- Ils ne voudront jamais nous laisser derrière eux.
- Alors trouve un moyen pour qu'eux seuls survivent, dit-elle décidée.''

J'eus un mouvement de recul et heurtai quelque chose. Les deux silhouettes se retournèrent vers moi, leurs yeux emplis de tristesse. C'est alors que je reconnus mes parents. Je voulais hurler leurs demander pourquoi ils nous avait abandonnés en enfer, leur demander tellement de chose... Mais la douleur me ramena aussi vite au présent. Ma douleur avait été physique jusqu'à présent, mais elle devenait aussi mentale maintenant. Je ne comprenais pas. Pourquoi ils avaient préférés mourir et nous abandonner seuls face à ce monde, surtout s'ils savaient dans quel état celle-ci se trouverait. Ils avaient voulut qu'on survive... Mais à quel prix ?

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