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Chapitre 2

Pdv 2 ?

Je reste figé un moment avant de réaliser, enfin. C'est elle. Elle est là. Devant moi. Elle est réelle, et si proche de moi... Son doux visage est fermé, ses yeux bougent, son sommeil doit être agité. Elle doit, comme moi auparavant, rêver. Sa longue chevelure châtain repose, emmêlée, sur sa poitrine, encadrant son visage fin. Je laisse mon regard courir sur son corps et m'arrête sur ses mains : le bout de ses doigts est en sang et saignent encore. Des échardes y sont logés. J'observe alors le couvercle et comprend, en voyant les marques creusées dans le bois, qu'en se réveillant, et dans la panique de ne pas pouvoir sortir, elle avait gratté se qui l'emprisonnait... Jusqu'à s'en arracher les ongles. Ses lèvres sont sèchent, sûrement dû au manque d'eau depuis... Depuis combien de temps d'ailleurs ? Jusqu'à présent, un tube relié à je ne sais quoi s'occupait de nous nourrir et nous abreuver durant le temps de sommeil. Quand je me suis réveillé j'avais arraché l'aiguille mais je l'avais vite regretté quand quelque temps après la faim et la soif me tiraillés. C'était d'ailleurs toujours le cas, mais son attirance était plus forte que l'appel de la nourriture.
Je retiens ma respiration : elle vient d'ouvrir les yeux. Elle posait son regard hagard sur tous se qui était devant ses yeux sans pour autant voir.
Puis il s'arrête enfin, son regard intense posé sur moi. Il se fit grand, comme si quelque chose lui revenait. Elle murmure un mot, si faiblement que je ne l'entend pas. Puis elle cri presque :
"Lysandre !"
Et je sais. Je sais sans un doute que c'est mon prénom, que c'est moi qu'elle appelle. Je souris et me penche pour la sortir de sa boîte. Et nos têtes se heurtèrent. Ce qui était au début une bonne intention se transforma en désastre. Sous le choc, je trébuche en arrière, m'étalant de tout mon long. Elle aussi partie en arrière, mais, étant toujours dans son caisson, il se retourna, et roula avec elle sur quelques mètres. La pauvre. Déjà qu'elle avait du mal à reprendre ses esprits... Elle me regardait maintenant avec des yeux ronds, équarquillés.
"Euphémia ?" je demande à mi-voix.
Son regard se fait plus brillant et sa voix ensoleillée résonne :
"Je sais qui nous sommes. "

Pdv Euphémia

J'ai un mal de tête horrible et avoir fait des tonneaux sur plusieurs mètres n'a rien arrangé. Sympa le réveil. Mais plus important : Il est là. En face de moi, avec le même regard que le miens, je crois. Il a prononcé mon nom avec une telle douceur... Ses cheveux châtain un peu long lui tombaient sur les yeux et sa mâchoire carrée était bleutée à l'endroit où ma tête s'était heurtée. Ses larges épaules étaient penchées en avant. Dans ses yeux gris et il me semble apercevoir des payettes violettes. Mais à cette distance rien n'est sûr.
Il sembla d'abord surpris par ma "révélation", mais il essayait maintenant de se lever. Il titube vers moi et me tend la main. Je l'attrape et le tire vers le bas. Il s'attendait à ce que je me relève mais il valait mieux qu'il s'assoit. Il attérit à terre dans un grand bruit puis tout redevint calme. Il me regarde droit dans les yeux et je soutiens son regard. Quand il fût installé, je lui lâche trois mots qui lui firent l'effet d'une bombe :
"Nous sommes jumeaux"
Je dois avouer qu'il m'est difficile de présenter ça autrement, mon mal de crâne me fit prendre le chemin le plus rapide.
Sa bouche c'était ouverte, ses grands yeux gris s'arrondirent comme des billes. Effectivement, il y a bien des points violets sur son iris, magnifique. Je le regarde, le détaille, j'essaye de me voir à travers lui. Notre chevelure est la même, notre morphologie pareil, mis à part ma partie féminine. Je me demande à quoi ressemble mon visage. Ai-je les yeux aussi lumineux ? Ai-je les même payettes que lui ? Encore des questions...
Il me tire de mes rêverie avec un petit toussotement impatient. Je commence donc, avec une voix douce, à raconter mon rêve, replongée dans mon souvenir.
"On était ensemble, tu étais joyeux, tellement souriant. J'étais infiniment bien avec toi, je me sentais en sécurité. Et ils étaient là, il y avait une femme, brune, elle avait une silhouette élancé et ses yeux débordés d'amour en nous fixant.
-Arianna, murmure-t-il. Notre mère.
-C'est ce que j'ai déduis, dis-je en hochant la tête. Il y avait un homme aussi... Notre père ?"
-Andrew, déclare-t-il en m'encourageant à le décrire.
-C'est un homme robuste, mais petit, il ne dépassait pas maman, dis-je en rigolant en me remémorant cet homme se trémoussant partout. Il était brun aussi, et ses yeux verts contrastés avec la couleur noisette de ceux de maman. Ils allaient si bien ensemble... Enfin ! Il y eu aussi un énorme gâteau ! Pour nous, racontais-je en mimant la taille de celui-ci. Et dessus, dix sept bougies...
-Dix-sept ans, finit-il."
J'approuve d'un signe de tête. Il reste un moment silencieux puis se lève à une vitesse insoupçonnée. Surprise, je fais maladroitement de même pendant qu'il court presque vers les caissons restant. Il ouvre un des deux et son visage devient blanc. Il semble près de s'évanouir. Il se dirige vers l'autre et fait de même. Même réaction. Je m'approche, tremblante et ose un oeil par dessus son épaule. Et je hurle.
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