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Chapitre 11

Raven

Quelques jours s'étaient écoulés depuis que le mioche m'avait fait du chantage. Il venait m'emmerder régulièrement et j'étais obligé de le supporter, sinon il allait dire des choses que je ne veux pas que les autres sachent. Mais je dois quand même reconnaître qu'il est sympa ce gamin. Il discute beaucoup, ce qui fait que le temps passe assez vite quand il est avec moi.

Actuellement, Axel est avec l'autre puisque tout le monde est parti se coucher. C'était donc calme, mais je savais que cela n'allait pas durer. Le mioche avait pris l'habitude de venir me voir quand l'autre faisait des cauchemars. Je n'oublierai pas la première fois qu'il est venu me demander de l'aide.

Je dormais tranquillement quand il m'a réveillé en me secouant dans tous les sens. Il était totalement paniqué et il m'a tiré vers l'autre alors que j'étais encore à moitié endormi. Elle bougeait dans tous les sens et avait du mal à respirer. En la voyant dans cet état, elle m'a fait penser à elle, ce qui m'a fait paniquer et donc je l'ai prise dans mes bras pour la réconforter. J'étais resté avec elle jusqu'à ce qu'elle se calme et quelques minutes de plus pour m'assurer qu'elle s'était bien calmée. Comme je faisais avec elle à l'époque.

C'était quand je suis retourné à ma place pour me rendormir que j'ai remarqué son meilleur ami et Mary. Ils avaient vu ce que j'avais fait, mais heureusement, ils ne lui avaient rien dit. Mais Axel en profitait pour me faire du chantage, ce gamin est franchement malin.

Mais ce n'était pas ce qui m'emmerdait le plus. Non, ce qui m'emmerdait le plus, c'était d'être enfermé ici. Ça faisait beaucoup trop longtemps à mon goût et à tout moment, il se repasse la même chose que ce qu'il s'est passé lorsqu'on était au deuxième étage et alors là, ce sera compliqué de sortir.

Des bruits de pas rapides, mais pas très forts me sortirent de mes pensées. Je savais déjà de qui il s'agissait, car je reconnaissais très bien ces pas. J'ouvrais un œil pour regarder dans sa direction. Axel arrivait vers moi en panique. Son regard était encore plus paniqué que les fois précédentes. Je me levai rapidement pour aller vers lui et m'accroupis face à lui.

— Calme-toi, Axel. Dis-je doucement alors qu'il respirait rapidement.

Il reprit lentement une respiration normale avant de parler.

— C'est Kayna, cette fois-ci, elle bouge beaucoup plus que d'habitude et elle arrête pas de dire des trucs. Expliqua-t-il en parlant à toute vitesse.

— Je vais m'en occuper. Va rejoindre Léon ou Mary, ils vont te surveiller le temps que je m'en occupe. Lui répondis-je en lui ébouriffant les cheveux pour lui montrer que tout va bien.

Il acquiesça rapidement et partit, tandis que moi, j'allais vers le banc sur lequel l'autre dormait. Elle remuait effectivement beaucoup, je m'approchais donc doucement, mais je m'arrêtais quand je l'entendis parler.

— Pitié, lâchez-moi... Je vous en supplie... Ne me faîtes pas ça, s'il vous plaît... Murmura-t-elle d'une voix brisée.

Des larmes coulaient sur ses joues alors qu'elle continuait de supplier dans son sommeil pour je ne sais quelle raison. Je devais reconnaître que mon cœur se serrait un peu en la voyant dans cet état. Elle me faisait beaucoup trop penser à elle.

Sans trop réfléchir, je m'approchai de l'autre pour la prendre dans mes bras. Je la sentais se crisper à mon contact, mais rapidement, elle se détend alors que je ne la lâche pas. Je sens sa main serrer mon bras tandis que des larmes continuent de couler le long de ses joues. Je frotte son dos avec ma main pour essayer de la calmer, mais cela se trouve être une mauvaise idée puisqu'elle se réveille d'un coup pour enlever ma main. Elle fronce les sourcils en me lançant un regard noir.

— Ne touche pas mon dos. Souffla-t-elle en tenant toujours ma main pour la tenir loin de celui-ci.

— Pas besoin de me remercier de t'avoir aidée. Dis-je en lui rendant son regard.

— Je ne t'ai pas demandé d'aide. Répliqua-t-elle en lâchant finalement ma main.

— Logique, tu ne pouvais pas, puisque tu étais en train de chialer pendant que tu dormais. Répliquais-je du tac au tac.

Nous nous affrontions du regard, je crois qu'elle n'avait toujours pas remarqué la position dans laquelle nous étions. Je l'avais assise sur mes genoux et la tenais par la taille. J'avais desserré ma prise lorsqu'elle s'était réveillée, mais je la tenais toujours. Elle m'offrait son regard le plus noir et haineux possible, alors pour l'énerver encore plus, je laissais apparaître un sourire moqueur sur mon visage.

Comme ça, elle oubliera qu'elle a fait un cauchemar.

Je soupirai finalement et pris la parole.

— C'est Axel qui est venu me chercher. Dis-je finalement.

Elle haussa les sourcils en entendant ce que je venais de lui dire avant de les froncer à nouveau.

— Il aurait mieux fait d'aller chercher Léon. Je n'ai pas envie de voir ta sale gueule en me réveillant. Je me demande même ce qui est pire, mon cauchemar ou toi. Lança-t-elle

— Crois-moi, je peux devenir ton pire cauchemar si tu commences à trop m'énerver. Je suis capable de choses que tu ne peux même pas imaginer. Répondis-je en approchant mon visage du sien.

Elle recula directement sa tête, mais elle fut rapidement bloquée puisqu'elle était toujours assise sur moi avec mes bras qui la retenaient. Elle tourna sa tête vers mes bras, puis son regard glissa sur ses jambes. Elle releva finalement son regard vers le mien et me regarda avec haine.

— Enlève tes sales mains, connard. Siffla-t-elle

— Parle-moi mieux. Répliquais-je.

— Jamais. À mes yeux, tu es un connard et tu en resteras un. Donc maintenant, tu me lâches avant que je te défonce. Cracha-t-elle en attrapant mes mains pour les enlever.

Elle veut jouer à ça ? Très bien.

J'attrape ses mains alors qu'elle se lève et commence à la pousser. Elle serre mes mains et se met à me pousser en retour. J'évite de mettre trop de force sinon elle finit au sol, mais j'en mets suffisamment pour qu'elle ait du mal à me pousser. Son regard devient noir quand j'affiche un sourire moqueur sur mon visage pour l'énerver. À n'importe quel moment, je peux me prendre un coup de boule en pleine gueule.

Nous continuons notre duel quand une voix qui me fait toujours aussi mal aux oreilles nous fait tourner nos têtes.

— Kayna ! Viens voir, on a quelque chose à te montrer... Dit son meilleur ami, ne terminant pas sa phrase.

Il me lança un regard empli de haine que je lui rendis. Je lâchais doucement les mains de l'autre connasse. Elle se remet droite avant d'aller rejoindre son meilleur ami. Je me lève à mon tour pour les suivre, même si je n'y ai pas été invité.

L'autre me met un coup de pied dans le tibia pour me signaler de ne rien dire sur ce qu'il s'est passé plus tôt. Je lui offre un sourire narquois, ce qui a pour effet de faire apparaître une expression exaspérée sur son visage. Je laisse échapper un ricanement de ma gorge et son meilleur ami me regarde de travers.

— Tu voulais quoi, Léon ? Demanda l'autre à son meilleur ami.

— Te montrer les caméras de sécurité. On veut ton avis sur certaines choses maintenant qu'on a réussi à y avoir accès. Lui répondit-il.

— Ça vous en aura pris du temps. Remarquais-je.

— Si t'es pas content, tu n'avais qu'à le faire toi-même. Répliqua Léon en s'arrêtant.

— Je l'aurais bien fait, mais ta connasse de meilleure amie me l'a strictement interdit. Et dans tous les cas, j'avais pas prévu de vous aider. Répondis-je en montrant l'autre.

— Va te faire foutre, connard. Je ne te fais pas confiance, je suis certaine que tu aurais ruiné tout le système de vidéosurveillance. Cracha-t-elle en se mettant face à moi.

Elle croisa ses bras avant de détourner le regard pour le diriger vers son ami. Elle lui fit signe de le suivre de la tête. Je leur emboîtais le pas jusqu'à la salle de surveillance. Mary était à l'intérieur avec Jake, April et le mioche. Axel se leva pour se précipiter vers l'autre et lui faire un câlin.

— Maintenant que tout le monde est là, on va pouvoir discuter à propos des caméras. Annonça Mary qui était assise sur un fauteuil face à plusieurs écrans.

— Je t'écoute. Dit l'autre qui avait maintenant Axel dans ses bras.

— Le temps que vous arrivez, j'ai regardé les caméras et j'ai eu une idée. Commença Mary.

— Laisse-moi deviner, tu veux trouver un chemin pour qu'on puisse s'enfuir du centre commercial et chercher un lieu plus sécurisé ? Demandais-je alors que je savais pertinemment que c'était ça.

Elle hocha doucement la tête. Son visage affichait de la surprise.

— Je vais regarder ça, je m'ennuie de toute manière. Déclarais-je en m'approchant des écrans.

— T'es vraiment flippant à te proposer, je suis sûre que tu as une mauvaise idée en tête. Dit l'autre qui venait de reposer Axel par terre.

Je tournais la tête dans sa direction et haussais un sourcil. Elle se tenait face à moi et me regardait mal. Un duel de regard se lança place entre nous deux. Quelqu'un se racla la gorge et nous tournions nos têtes en même temps vers la personne.

— Je n'ai pas osé le dire, mais pourquoi est-ce que Raven est ici ? Demanda April qui se tenait un peu en retrait.

— Je les ai croisés, donc j'ai décidé de les suivre. Répondis-je en désignant Léon et l'autre.

— Le mensonge prend l'ascenseur et la vérité prend l'escalier. Murmura Axel suffisamment fort pour que tout le monde puisse l'entendre.

— Et mon poing dans ta gueule va arriver plus vite que tu ne peux l'imaginer. Répliquais-je en lui lançant un regard pour lui signaler de se taire.

— Et moi, je vais te défoncer si tu essaies de le toucher. Lança Kayna en me donnant un coup de pied dans la jambe.

— Ce n'est pas le moment de vous disputer ! S'exclama la sœur de Léon.

— Ta gueule, toi, je t'ai pas sonné. Répliquais-je.

— Parle mieux à April connard ! Parce que je te jure que je vais vraiment finir par te défoncer, espèce d'enculé ! Vociféra l'autre qui était toujours à côté de moi.

— Toi et ta force de moineau, vous ne pouvez rien faire contre moi, connasse. Répliquais-je.

— Tu me sous-estimes, connard. Je peux très bien te faire très mal. Répliqua-t-elle à son tour.

Un ricanement s'échappa de ma gorge. Elle pensait sérieusement qu'avec son corps frêle, elle aurait pu me faire mal. Elle pouvait me mettre autant de coups qu'elle le voulait, elle ne me ferait absolument pas mal.

J'ouvrais grand mes bras et laissais apparaître un sourire narquois sur mon visage.

— Vas-y, essaie. T'es trop faible de toute manière, donc je ne sentirai rien. Lançais-je à l'égard de l'autre.

— Crois-moi, tu aurais mieux fait de fermer ta gueule. Déclara-t-elle à voix basse avant de laisser apparaître un rictus sur son visage.

Je n'eus pas le temps de réagir, elle me mit un coup de pied dans les parties intimes. Je me laissais tomber au sol en me retenant de crier de douleur. Je mordais mon poing tellement la douleur était forte.

Putain, c'est un coup bas ça.

— On fait plus le malin maintenant, hein ? Demanda-t-elle en me prenant de haut.

— T'es vraiment une connasse. Maugréais-je en lui lançant un regard noir.

— Rectification, tu es un connard et tu t'en es pris à la mauvaise personne. Répliqua-t-elle en affichant un sourire narquois.

— C'est bon, vous avez fini ? Nan parce qu'on devrait sérieusement regarder les caméras pour trouver un moyen de s'enfuir d'ici. Demanda Léon.

Sa meilleure amie se tourna vers lui pour lui répondre.

— Ouais, t'inquiète, on peut faire ce pour quoi on était venu à la base.

Elle se tourna à nouveau vers moi et lança :

— Lève-toi, connard. Tu vas nous aider, sinon je t'en mets un autre.

J'obéis et me levai doucement. J'avais toujours extrêmement mal, car elle avait vraiment mis un très gros coup. Un air satisfait apparut sur son visage.

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