Merci à @marion-nette pour m'avoir attrait dans ce tag moins bizarre que bien d'autres. Si j'ai bien compris, il faut plus ou moins décrire les conditions d'écriture d'une de mes fictions en répondant à 5 questions :

J'ai choisi de parler de Série Noire sur Ré la Blanche, qui a atteint comme meilleur classement #31 en mystère/thriller.

1/ Number ouane : les origines.

Les origines de Série noire sur Ré la Blanche ? En fait j'avais envie d'écrire depuis un bon moment (j'avais d'ailleurs écrit 4 nouvelles qui sont à l'heure actuelle dans un tiroir sans avoir été lues par personne), surtout un roman policier dont j'ai la trame dans la tête depuis très longtemps. C'est comme ça qu'après que la très détestable, abominable et absolument exécrable @OrezzaDantes (non, je rigole, une véritable amie charmante ;-)) m'eut fait découvrir le site Wattpad, je me suis lancé. J'hésitais entre un très très court roman policier et une nouvelle policière, et en réalité je crois que Série noire sur Ré la Blanche est une sorte de mix entre les deux. Je la considère encore aujourd'hui, bien qu'il s'agisse de ma première fiction, comme la plus aboutie. Le vrai roman policier, qui se passera dans le milieu de la justice, viendra un de ces jours, même si j'ai désormais réalisé que la nouvelle était de très loin mon genre de prédilection.

2/ Number tou : le titre.

Série noire sur Ré la Blanche s'intitulait avant son achèvement Meurtres en Ré, et puis j'ai eu cette idée qui m'a paru plus porteuse, sans savoir qu'en 1985, quelqu'un avait déjà écrit un roman portant ce titre. Comme l'histoire n'est pas du tout la même, j'ai gardé le titre en mettant un addendum dans l'avertissement au lecteur.

3/ Number frite : les premières pages.

Je les ai écrites à 200 à l'heure. Comme je connais l'endroit où se passe l'intrigue et que je me suis inspiré d'un vrai viol-crime qui s'est passé là-bas, ça n'a pas été difficile : je m'y voyais. Ensuite, l'idée des coupures de journaux et les dialogues de police ont suivi tout naturellement.

4/ Number four : les personnages.

Le narrateur m'est venu tout seul et pour cause... mais je ne peux pas en dire plus sans spoiler.

Quant aux policiers, je voulais un capitaine très pro mais trop sensible et un adjoint balourd. Mon personnage ayant le plus d'épaisseur est paradoxalement un personnage de second rôle, le commissaire, un véritable maniaque du stylo qui est très préoccupé par sa carrière. Sous ces dehors-là, il n'est pas dupe à la fin lorsqu'on coffre... bref.

5/ Number faïve : l'avenir.

Franchement je n'en sais rien. Cette nouvelle en est à presque 1,5 K de vues sans avoir jamais eu de réelle pub sauf une reco sympa de @DaRio98 et quelques recos d'@OrezzaDantes.

Je suis, fort immodestement, persuadé qu'éditée à compte d'auteur et vendue à La Rochelle, elle ferait un tabac car les gens connaissent tous les lieux où se passe l'action, l'ambiance, le journal local, etc... Mais ce n'est pas au nombre de mes ambitions.

De plus, si aujourd'hui mes nouvelles étaient des chevaux de tiercé et que je doive parier dessus, c'est sur La malle du Diable que je risquerais le paquet, pour son côté court, incisif, sa fin diabolique et son nombre de vues incomparable (plus de 500 vues avec 5 petits chapitres, toujours sans pub, je suis assez content;-)).

Je tague pour ce tag sympa @Pacetrader, dont le nombre de vues n'a aucun rapport avec mes scores misérables.

Bises à tous.

Pat747