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Chapitre 16

Une semaine s'écoula, plus tranquille encore que ma première journée de cours. Sirius, Lily et sa bande ne pointèrent plus le bout de leur nez, tout comme Dumbledore à la sortie de mes cours. Je n'allais d'ailleurs pas faire la petite visite dans son bureau. Les professeurs firent désormais abstraction de ma présence, sûrement conscient de mon mal être lorsqu'ils abordaient le sujet de mes aptitudes particulières.

Les pouffiasses de Gryffondor ne vinrent plus me tenter, à présent apeurées de ma défense à leurs insultes.

Le week-end, je passais mes journées sur le bord du lac, à contempler l'étendue d'eau d'un œil distrait. Il avait beau être différent de celui d'Arès, je leur trouvais toujours des points communs. Je préférai peut-être cette option aux bêtises. Les paroles de la directrice de Gryffondor étaient toujours fraîches en moi et retenaient mon moindre geste de travers.

Je quittai donc ce matin là la classe de sortilèges pour me rendre en potions. Le trajet fut de courte durée, et après avoir dévalé les nombreuses marches jusqu'au sous sol, je m'arrêtai devant la porte avec les autres élèves.

Lorsque notre professeur de potions, Mr Slughorn, fit grincer la vieille porte de bois, nous nous faufilâmes dans la salle obscure. C'était la notre premier cours de potions magique ; en effet, Slughorn s'était absenté tout le long de la semaine dernière.

A notre plus grande surprise, le maître des potions décida d'attribuer à chaque maison un groupe de tables attitrées. Nous nous assîmes ainsi par groupe, sur des îlots de quatre.
Je me retrouvai à côté d'un étrange jeune homme à la silhouette élancée, le cheveux noir corbeau long jusqu'aux épaules dont le grand nez dépassait du profil sombre.

L'expression vide d'émotion lui comme moi, nous sortîmes nos affaires en silence. D'avance exaspérée par ce cours inintéressant, je laissais mon regard fixé sur Slughorn.

-Aujourd'hui nous allons, pour ce premier cours de potions, préparer un filtre d'amour. La liste des ingrédients est inscrite au tableau, et les ingrédients sont dans l'armoire. Ouvrez votre manuel page 126 pour y trouver la recette. Allez-y.

Il balaya la salle d'un geste nonchalant, comme pour nous pousser à nous activer.
Mon voisin se leva pour recueillir ses ingrédients, tandis que je prenais quant à moi plus de temps. Je laissais les autres se charger les bras, et une fois tous passés, je remplissai les miens de bocaux aux étranges substances. Je tombai sur ma chaise, les sourcils haussés, avant de les étaler en ordre sur ma paillasse.

Jamais je n'aurais cru que préparer une potion aurait pu être si compliqué. Mon étrange voisin enchaînait quant à lui de délicates manœuvres, toutes plus précises et rapides les unes que les autres. J'eus beau suivre la recette à la lettre, le résultat était tout sauf concluant.

Déterminée à faire mieux que mon lugubre voisin qui semblait presque avoir terminé, je me redressai et lâchai de brefs coups d'œil dans sa direction pour copier ses moindres faits et gestes. Je n'avais véritablement aucune fierté : je n'en avais que faire du moment que je réussissais ma potion. Il fallait bien que je me démarque dans un cours. Je ne pouvais pas laisser mon voisin à l'air si frêle être plus performant que moi.

Alors que l'état de ma potion s'améliorait, il se stoppa net. Il releva lentement le menton, toujours aussi inexpressif, tout comme moi.

-Je peux savoir ce qu'à mon chaudron de si intéressant pour que tu y jettes sans cesse un coup d'œil ? lâcha-t-il d'une voix sèche, étrangement grave.

J'arquai un sourcil ; ce jeune sorcier se croyait-il comme important ?!

-Tu ne suis pas la recette, lui fis-je remarquer d'une voix aussi sèche que la sienne.

En effet, le jeune homme ne cessait de raturer sur les pages mêmes de son manuel pour corriger ou réécrire des passages de la recette.

-Ça te pose un problème ? grinça-t-il tout en reprenant ses activités, légèrement agacé.

-Je suis juste étonnée de voir que je ne suis pas seule à être anormale ici, lui lançai-je, à présent moi aussi agacée par son air hautain.

-Tu es pathétique, souffla-t-il en raturant à nouveau une phrase de son manuel.

-Au moins on est deux.

Mais tandis que je copiais à nouveau ses gestes et qu'il se penchait sur ses feuilles, je le vis esquisser un sourire.

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