Chapitre 14
Le bureau de McGonagall était des plus tranquille, et il me fut agréable de m'y asseoir. Mon nez me faisait mal et mes membres engourdis ne demandaient que du repos. La décoration était basique ; quelques boites de biscuits et un thème écossais paraient parfaitement la petite pièce.
Le silence s'éternisa tout comme les minutes. Puis, j'entendis des pas résonner à travers le couloir et quelques secondes plus tard, on poussait la porte d'un geste sec.
McGonagall contourna les sièges pour venir se poster face à moi, assise derrière son bureau. Elle s'accouda et plongea son regard sévère dans le mien, mécontente.
-Enfin, mais que vous a-t-il prit de brutaliser ainsi ces élèves de Gryffondor ?!
Je gardai le silence. Je ne souhaitai pas répondre à cette remarque stupide.
-Répondez, Goeth, m'ordonna-t-elle, de plus en plus agacée. A moins qu'une punition vous ferait plaisir ?!
J'arquai un sourcil et finis par lâcher :
-Elles sont venues m'insulter. Je n'allais certainement pas les ignorer et ne rien faire.
Les traits du professeur de Métamorphose se détendirent légèrement, sans toutefois détacher son regard sévère du mien :
-Vous rendez-vous compte de la chance que le professeur Dumbledore vous offre en vous faisant venir ici ? A ce jour vous serez sans logis ni emploi sans lui ; alors ne faites pas en sorte que tout ses efforts soient en vain !
Je ne répondis rien. Elle avait beau dire vrai, je n'avais rien demandé ni souhaité reprendre ma vie dans une nouvelle école. Cependant, j'étais reconnaissante pour tout ce que Dumbledore avait fait pour moi et je n'allais pas commencer à jouer les arrogantes. McGonagall avait raison, mais je ne pouvais pas laisser ces filles m'insulter sans agir.
-Je suis désolée, professeur McGonagall. Je suis désolée pour les risques que je fais prendre à Dumbledore ainsi qu'à l'école. Mais je ne m'excuserai pas pour mes actes. Ces filles méritaient ce que j'ai fais.
Elle soupira :
-Je vois que je ne pourrais pas en tirer davantage, de toute manière.
Je secouai négativement le menton. Effectivement, je ne présenterai pas mes excuses à des pouffiasses dans leur genre.
Un toc toc coupa soudain la conversation ; McGonagal revela la tête et ordonna d'entrer. Un homme se faufila dans le bureau, la mine hébétée.
-Professeur Slughorn, vous voilà, fit sa collègue, satisfaite. Il me semble que vous devez à votre tour avoir une conversation avec votre élève. Quoi qu'il en soit, je retire cinquante points à Serpentard ainsi qu'à Gryffondor pour cette bagarre aussi immature que stupide.
Je me renfrognai ; voilà une chose qui ne m'attirerait pas compassion auprès de mes camarades de maison. Le directeur de Serpentard abaissa son regard perplexe dans ma direction et me fit signe de le suivre. Et, sous le regard épuisé de McGonagall, nous quittâmes la pièce.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro