Torture...
Pourquoi m'appelle t'on au QG? Y'avait vraiment besoin que je me déplace maintenant? Je viens de sortir d'une réunion élève-professeur, selon les profs mes notes sont déplorables, pathétiques, que je pourrais faire mieux si je le voulais, si je le pouvais, que je devrais arrêter de sécher les cours, de répondre aux profs. Au fond ce qu'ils disaient, ça me passait au-dessus, je suis enchainée, liée à mon oncle comme un chien, alors pourquoi un chien arrêterait d'attaquer si on lui demande? J'ai passée un compas à deux millimètres du cou du prof, je lui ai fais un regard à glacer le sang, puis en un geste le compas c'est planté sur la table et je suis partie. Enfin, j'ai reçue ce message et je suis devant une porte que je n'avais jamais franchis au QG. Je l'ouvre avec curiosité. Devant moi, un homme, grand, costaud, musclé, cheveux en batailles, la tête basse, j'ai crus au début qu'il allait me donner une mission. Mais je remarque que son cou est orné d'un collier en cuir où des chaines le reliait au mur.
Il ne bougea pas, il ne disait rien, je m'avance et m'accroupis vers lui, qu'est-ce que je devais faire avec lui? L'image de ces hommes et leurs médicaments me reviennent, un frisson me parcours l'échine. Le gaillard inconnu sort enfin de sa transe et articule des mots détachés:
-S...S...Sors-moi... De là...
Anipya: - Qu'est-ce qu'ils te veulent?
-I... Ils... Ils veulent... Qu-que tu me tortures...
Je beug quelques instants.
Anipya: -HEIN?!
Un pressentiment me frappe de plein fouet, observée... Je me sentais observée... La caméra! Alors ils veulent voir ce que je vaux? On n'a jamais enseigné ça aux autres! J'en découvre tout les jours, haha, je fais quoi moi maintenant?
Je sens comme une main se poser sur mon épaule, pendant que je me tiens la tête dans la salle noir, une main irréel, un mirage, une ombre qui me surveille depuis sa haute chaise pour voir ma fidélité, pour me transformer en assassin, pour devenir l'un des leurs.
Je mets ma main dans ma poche, quelque chose de froid brûle ma paume, un couteau, qui me l'avait glissé là? La lame est grise, compact, plutôt maniable, elle n'a pas beaucoup servie, le manche est noir, et se relève en deux embouts noirs tortillés.
Qu'avait fait cet homme pour recevoir un tel châtiment? Je l'ignore, en tout cas il tremble, de froid, de faim, de fatigue, de peur. Ce que j'allais faire... C-Ce que j'allais faire... N-NON! NON! NON! NON!
Tu vas le faire n'est-ce pas...?
Après tout tu te l'ai dis toi même tu n'es qu'un chien...
Ce n'est rien, il le mérite...
Laisse ta haine parler en toi...
Défoule-toi sur lui, laisse tes émotions prendre le dessus...
Torture-le tant que tu en as envie.
Anipya: -C'est vrai ça...
Je fais sauter le couteau dans ma main droite.
Anipya: -Tu n'es qu'un moucheron sans intérêt.
Tout ce que je rejète se déverse à l'intérieur de moi.
Il relève la tête, je vois de la peur, de la tristesse, de la supplication et moi je ne ressens que de la pitié pour son comportement.
(Petite scène de torture les pommes! Elle n'est pas choquante mais si vous êtes fragile allez aux prochaines parenthèses!! ;3)
Je prend ma lame et la lui enfonce du haut de l'épaule gauche en suivant la longueur de son bras jusqu'à sa main, puis je la lui enfonce dans la hanche. C'est tellement fun! L'entendre crier, le voir pleurer, le voir souffrir, je lui fait des entailles précise et courte sur le cou puis lui plante la main. Il débite des trucs, mais je ne l'entends plus, mes oreilles sifflent, je crois qu'il parle de code ou de trucs comme ça. Mais je m'en contre-fiche =)
Puis je me défoule, encore et encore, hahahaha, je me défoule, je lui enfonce mon couteau dans le ventre, lui casse les ongles et lacèrent ces jambes! Je dois sûrement sourire! Mes vêtements son tachés de sang, mes cheveux sont salis, mes mains sont rouges. Quel belle couleur comme même le rouge!
Je n'arrive plus à m'arrêter, comme si je n'étais plus maitre de mon propre corps, puis enfin je titube en reculant et regarde mon chef d'œuvre. C'est beau! C'est... C'est...
(Fin du time torture)
Mon dieu... Qu'est-ce que j'ai fais? Cet homme, il ne ressemble plus à rien... Mon dieu... Pourquoi j'ai fais ça...? Tout est confus...
Je retiens la tristesse en moi et m'assoit au sol en me retenant de vomir la bile qui me monte à la gorge. Je l'entends respirer... Il n'est pas mort... Qu'est-ce que j'ai fais bon sang?!
On a du me sortir, on m'a félicité, je n'ai fais que hocher la tête. On ma donné de nouveaux vêtements et je suis sortie mal... Très mal...
Alors pourquoi j'ai aimée ça...?
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