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🌼Shinso Hitoshi x male reader : scénario (MHA)

Serait-ce un miracle de Noël ? 

Plus de 5 000 mots cadeaux.

Tel votre oncle chiant, je réapparais à Noël pour la dinde qu'il compare à votre tante.

Même si vous semblez honnêtement plus appétissant.e.s.

...et je vais arrêter là car les pick-up lines, j'en ai des centaines.

Bonne soirée à vous  :)

________________________________


Avec seulement la lumière des luminaires et celles des phares, nous aurions l'impression de briller.

L'humidité et le froid se faisant sentir, et nos souffles ressemblant à de la fumée, je cacherais ma tête dans ton cou pendant que tu riras.

Tu accéléras sur la route où plus personne ne sera.

Matin ou nuit, on ne pourra dire l'heure car le temps passé à tes côtés est d'une infinie beauté.

Je serrerais ta taille plus fort juste pour me rassurer pendant que tu plaisanteras.

Je n'entendrais pas totalement ta voix, ta moto vrombissant en fond la couvrira, je ne pourrais que capter ta fréquence, celle de ta voix, celle-là, qui fera battre mon coeur, comme si lui-même sans toi ne savait quoi faire.

Peut-être qu'après, au détour d'un virage on s'arrêtera en riant, et doucement, enlevant mon casque tu poseras tes lèvres sur les miennes.

Ou peut-être que tu hésiteras, tu prendras ma main, pendant que je m'approcherais et finalement ce sera moi qui ferais le premier pas.

Tellement de possibilités, n'est-ce pas ?

Ou alors tu pourrais, tu sais, juste un jour me bousculer dans un couloir.

Remarquer que j'existe et décider de me suivre, puis doucement nous deviendrons amis puis amants, se mariant des années plus tard et devenant ce couple chiant que se connait depuis le lycée.

Ce serait marrant.

J'imagine que c'est ce que mon plafond pense en ce moment.

Car ces choses, elles n'arrivent que dans ma tête le soir quand je ferme les yeux et que mes écouteurs remplissent mes oreilles de mensonges mélodieux pour oublier un seul instant ma triste réalité.

Une vie banale, un physique banal, même pas de talent pour quoique ce soit.

Juste un autre.

Alors je reste les yeux ouverts en laissant une larme couler, preuve de cet affront entre la réalité et cette chimère.

Je l'essuie vite, pour tenter d'éviter plus.

Je pleure souvent d'un coup sans raison précise.

Et je ne veux pas que ce soit le cas ce soir.

Alors je ferme les yeux.

Tu ne me feras pas pleurer, toi.

Dans mes scénarios, tu es le plus beau.

Le plus gentil.

Le plus aimant.

Même tes défauts chiants deviennent attirants.

...je sais que c'est faux.

Que l'image que j'ai de toi est fausse.

Mais que veux tu, il me faut bien un espoir.

Espoir que j'aime des bonnes personnes.

Le lendemain, quand je serais de retour au réel et que je te verrais à la télé, je sourirais.

Parce que tu as réussi.

Je t'ai vu bravé les moqueries, ignoré les critiques et tu as réussi à entrer en héroïque.

Pourtant je ne vais rien faire de plus.

Ma journée va continuer, je vais recevoir des notes moyennes, parfois hautes, parfois basses, jamais premier de la classe, ni bon dernier.

Parfois des gens demandent ma voix.

Enfin les autres appellent ça socialiser, mais je t'avoue que je ne suis pas doué.

Alors j'essaie, parfois ils restent le temps d'un cours, parfois ils restent pour toujours et parfois ils s'en vont.

J'imagine que c'est la vie d'une personne banale.

Toi, tu amasses les foules.

Ils avaient peur de toi, ou alors ils te demandaient de l'aide, murmurant que tu avais l'alter d'un méchant...

Mais là ce jour précis, ils étaient tous réunis dans le gymnase du lycée.

Je revenais de sport, j'avais encore imaginé ce que ce serait si tu étais là.

Tu sais...même comme un ami.

Et pas comme...un inconnu qui me dit de courir plus vite ou qui remarque ma présence en me disant que je m'appelle Yo, comme ma partenaire de ce cours l'a fait.

J'avance, perdu.

Puis je vois ta touffe violette.

Et ma respiration, le temps d'un instant, elle s'arrête.

Peut-être que c'est du à ta présence, ou alors à ma courte endurance, ou même au fait que Garance m'ait broyé le pied.

- Alors tu participes à la réunion des anciens de Nabu !

Je ne savais même pas qu'on faisait une réunion d'anciens élèves du collège ici, dans le minable lycée du coin.

- C'est clair, mec, tu es à Yuei maintenant, qu'est-ce que tu fous ici ?!

- Retrouver des amis. répondis-tu

Pourtant j'étais sûr d'avoir compris thérapie....

...tu n'avais pas d'amis, ici ?

Je fis demi-tour, me sentant un peu intrus et repartis dans les vestiaires.

Mon cerveau imaginant déjà tout ce qui pouvait se produire si jamais je me pointais ce soir à la réunion.

Mais je savais déjà comment ça se finirait.

Moi, me tenant debout gêné dans la salle, observant des gens dont je savais le nom, mais qui eux ne savaient même pas une syllabe du mien, le tout en espérant pouvoir parler à quelqu'un sans jamais l'oser et finir par faire de l'anxiété.

Les illusions sont mieux.

On peut les revoir.

Les remodeler.

Si jamais on se trompe, tout peut devenir magique ou changer.

Pas la réalité.

Alors finir une soirée, où je sais que j'irais mal.

Ce n'est peut-être pas une bonne idée.

Pourtant, tout au long de l'après-midi je vais fixer mes habits classes au fond du placard.

Comme si soudainement j'allais les porter et m'en aller.

La soirée débute, mais je suis toujours assis dans ma chambre à les observer.

La nuit se prolonge.

Ma mère mentionne l'évènement et me demande pourquoi je ne lui en ai pas parlé.

Je fais semblant de ne pas vouloir y aller...

.

.

.

Semblant ?

Est-ce que je voulais y aller ?

Je ne sais pas.

Je finis par abandonner.

Finalement ma seule sortie de soirée, ce sera pour du PQ.

Mon frère ayant eu la merveilleuse idée de tous les vider pour se déguiser, ma mère a fini par m'y envoyer.

Je ne sais pas si c'est par pitié qu'elle fait ça.

Au fond elle sait tout ce qui se passe en ce moment, et c'est probablement ce qui me fait le plus mal.

Alors je marche sous les lampadaires, écouteurs en marche, la ridicule liste de course dans mes mains qui commençaient à s'engourdir par le froid.

Cette fois-ci j'imagine une scénario où je serais...

Heureux.

Sans ce sentiment nostalgique ou ces vagues de tristesse.

Peut-être aurais-je un de ces groupes d'amis ?

Ceux qui rigolent toute la nuit, ceux qui passent dans mes stories, ceux qui....

Ceux qui attisent cette mesquine jalousie au fond de moi.

- Il y a une réduction sur les ramens.

La voix du vendeur me sort de ma bulle, je fais semblant de ne pas l'avoir entendu avec mes écouteurs et entre dans les allées.

Je ramasse ce dont j'ai besoin, et quand un vieil homme se trouve devant le PQ, je fais semblant de regarder à côté par peur de lui demander de se décaler.

Il ne part qu'après quelques minutes, mais dans ce monde, c'est beaucoup et ce fut assez pour que tout se déroule.

- Hey tu serais pas élève à Nabu toi aussi ?

Je pense qu'on parle d'un autre et continue à comparer la demi épaisseur des feuilles ou la senteur menthe.

Quel sacrifice mes fesses sont prêtes à faire...

- Le c/c !

Je me retourne lentement et vois alors un de tes camarades.

Celui avec l'éclair, celui avec qui tu sembles proches sur les photos qu'on voit sur les réseaux.

Celui qui...qui vivra probablement mes scénarios avec toi.

- Oh tu en as trouvé un autre, je savais qu'il y avait des lâches ! dit sa copine rose derrière

Je me tends.

Lâche n'est pas un compliment en général.

- C'est parti. dit le rouge accompagné du blond

Je tente de reculer, en tremblant.

- Attendez !

Je lève les yeux et je te vois.

- Quoi, Shinso ? demanda l'éclair

- Il...il n'était pas avec eux.

- Mais il est sur la photo de classe, ta thérapeute elle...

- Elle m'a dit de me confronter au passé, mais ce type n'en fait pas partie.

...bizarrement je sens comme une aigreur dans mon coeur.

Ha.

A quoi je m'attendais ?

"Il était le seul qui me comprenait et me soutenait." alors que je ne lui ai jamais dit bonjour.

Je suis con.

- Oh. Merde désolé, mec. dit Kirishima en se reculant

- Pas grave.

- On cherchait juste les anciens camarades de Shin, tu sais ceux qui le traitaient mal. expliqua l'éclair

Je hoche la tête.

Ton regard se posa sur moi.

- Je...désolé. Pour...tout ce qui s'est passé, ça a du être dur. Et tu es courageux de vouloir affronter ça. dis-je

Oui, je n'ai rien fait non plus alors pourquoi je m'attendais à ce que tu agisses ?

- C'est plus une nécessité qu'un courage.

Je regardes tes bras qui tentent de cacher ton corps et tes cernes.

Ils te hantent.

C'est le sous-entendu de ta parole.

Je hoche la tête et je pars à la caisse.

Je vous entends parler.

Quand je sors, le temps d'un instant je me retourne.

Peut-être que comme dans les vieux Tik Tok nous ferons un eye contact et soudainement tu m'embrasseras.

Je souris bêtement et pars.

La seule chose que j'ai vu ce soir-là c'était mon reflet dans la vitre.

Finalement peut-être que je devrais m'embrasser seul.

Qui sait au moins mes scénarios seront sûrs d'être un succès...

Après ça.

Je crois que j'ai rêvé de toi avec une confession.

Comme celle dans les shojos.

Après de longs épisodes où la tension monte, où tu aurais pensé que j'avais embrassé Denki et non toi alors qu'il ne me faisait qu'un câlin, tu auras par jalousie déclarer tes sentiments et je t'aurais embrassé sous des pétales de fleur de cerisiers.

La fenêtre ouverte, dans une salle de classe vide.

Pourtant la seule chose vide en ce moment c'est la chaise en face de moi chez ma psy.

Ma jambe tremble comme si je devais courir un marathon, et mon esprit essaie de se distraire en ne se posant pas de questions.

Il sait très bien, qu'elle, elle en posera.

Et que chacune d'elle m'exposera.

Alors je tente de me balancer dans un rythme imaginaire sur le silence lourd de la salle.

Mais il se brise.

Des pas retentissent.

Je lève les yeux.

Tu es là.

Si ce n'est pas une coïncidence....

.

.

.

C'est faux.

Tu n'habites pas loin, nous sommes allés au même collège après tout.

Et cette psy est la meilleure des environs.

Ce n'est plus une coïncidence, c'est une logique.

Tu t'assois en silence, et je ne dis rien non plus.

Si nous étions, un de ces soirs, où je suis dans mon lit, les yeux clos et mon esprit libre, on parlerait.

Pendant des heures.

On rigolerait.

Chaque minute.

Et tu m'observerais.

Chaque seconde.

Les crushs sont définitivement nuls.

Surtout ceux qui ne passent pas, mais sur lesquels on ne se surpasse pas non plus.

- T/p t/n.

C'est elle qui m'appelle, je me lève et je t'entends bouger la tête.

A la fin de ma séance, alors que je m'apprête à sortir, elle te parle et vous échangez une lettre sans que tu n'entres.

Je ne dis rien et finis d'enfiler mon manteau avant de prendre la porte, mais...

Elle est déjà ouverte, tu la tiens.

- Merci. Je murmure

- C'est normal.

Je marche alors vers la station mais...toi aussi.

Un malaise s'installe.

Avant que tu ne finisses par marcher à mes côtés.

- Je ne t'en veux pas.

Je me tourne vers toi.

- Hmm ?

- Tu t'excusais la dernière fois, et je ne t'en veux pas. Ces connards...tu ne pouvais rien faire. Je les prenais pour...Des amis et je pensais que je le méritais. Alors même si tu avais dit un truc, ça n'aurait rien changé.

- Oh.

Oui.

Mais j'aurais pu agir.

En devenant, tu sais, ton ami.

Je fixes le sol et n'ajoute rien.

- C'est bien....Yuei ? je dis

Les questions bateaux, ça sauve toujours d'un naufrage social.

- Et bien...si on compte le chihuahua explosif, un Pokémon, une alien, une pierre, un brocoli positif, un robot et un glaçon qui fond. J'imagine que oui.

Je souris.

- Ça change d'ici.

- Il y a des alters cools.

- C'est sûr.

Je ne dis rien.

Mon alter consiste seulement à pouvoir transformer mes oreilles en oreilles d'elfe.

- Mais le plus intéressant...ce sont les gens là-bas. Ils sont...

- Héroïques ? proposais-je en souriant

Tu souris légèrement

- Non, incroyablement stupides. Mais...dans le bon sens.

- Tant mieux alors, tu as trouvé ta voie.

- Je la connaissais déjà, je ne savais juste pas comment y parvenir.

Je hoche la tête.

Ce doit être bien de savoir ce qu'on veut faire à l'avenir, pouvoir dire que dans dix ans on sera ici à faire telle chose en souriant.

- Et toi, tu continues à dessiner ?

Je me stoppe.

C'est vrai que je dessinais.

Des yeux.

Juste des yeux.

Je pensais sincèrement que j'étais doué à l'époque.

Alors que mes têtes étaient trois fois plus grosses que le corps, que je ne savais que faire un dessin de Mickey grâce à un tuto sur YouTube et que la seule chose réaliste que j'ai pu croquer était une bouche qui elle était sur Pinterest.

- Je...non, je n'étais pas doué.

- Tu l'étais, je veux dire, tu te débrouillais aux cours d'art plastiques, non ?

- Oui, mais c'était assez facile. Il suffisait de dessiner un truc d'allure phallique pour que la prof commence à trouver le sens de la vie dans l'œuvre.

Il sourit.

- Elle était tarée cette prof.

- Elle avait juste un zgeg tatoué derrière son oreille. dis-je en me souvenant

- Je pense que c'est le seul cours que j'appréciais.

- Parce que tu pouvais y manipuler de la colle chaude ?

- Non, on pouvait être seul.

Je souris.

Oui.

- C'est vrai.

On s'arrêta, finalement arrivés.

- Hey t/n.

- Oui ?

- Tu es cool.

Je clignais des yeux, et tu montas dans le train avant que je ne puisse comprendre.

Et ce furent nos premiers et derniers mots échangés de cette journée.

_________________________________

Mon imagination ne s'arrêta évidemment pas après ça.

J'essayais de comprendre ce qu'il s'était passé sans savoir.

Alors quand j'eus un autre rendez-vous chez ma psy, mon estomac se tordit.

Serais-tu là ?

Que devrais-je dire ?

Dois-je penser à dire "salut" ? Ou "salut" est trop familier ? Je dois t'appeler par ton nom de famille aussi ?

Je-

- Bonjour.

Je levais la tête et tu étais là.

- Au revoir. répondis-je

...je voulais claquer ma tête contre le mur.

Mais tu souris.

- Je vois que tu as mangé un clown sur le chemin.

- Je- non, désolé, je....

- Tu ?

- Je pensais pas, que tu sais, que tu allais me reparler !

- Oh.

Tu semblais blessé.

Je me stoppais avant de comprendre.

- NON ! Pas dans ce sens, je veux dire, pas par rapport à ton alter. C'est juste on a parlé 5 minutes dans la rue et jamais durant 4 ans au collège alors...

- Et bien, on m'a forcé à avoir des amis.

Oh.

Alors je n'étais qu'un...

- Mais après avoir hérité d'une bande d'idiots, je pense qu'il est mieux que je les choisisse.

- Oh.

Je suis son choix.

Je souris.

- J'espère que tu ne le regretteras pas.

- Ce serait plutôt à moi de te dire ça.

- Ou à moi messieurs.

On leva les yeux vers Madame Kiroki, notre psy.

- J'avoue que deux de mes patients les plus réticents socialement ensemble, ne m'était jamais venu à l'idée mais une séance ensemble peut être une bonne idée dans le futur.

- Je-...

- Ça dépend si vous me forcez à imaginer encore Aizawa comme mon père papillon spirituel, alors que j'en ai déjà un. répondis-tu

Je souris.

- Non à la place je déguiserais monsieur t/n en merveilleuse chenille juste pour vos yeux, monsieur Hitoshi.

Il sourit alors que je la fixais les yeux écarquillés.

- Alors, c'est un accord que nous avons les garçons ? demanda-t-elle

- Et bien, ça dépend quand on commence ? demandas-tu

- Dès aujourd'hui si vous vous sentez prêts.

On hocha la tête et on entra.

C'était une pièce aux couleurs chaudes.

Une bibliothèque remplie de livres, plusieurs sièges installés dont un sofa, et deux canapés.

Je prenais toute le temps le petit fauteuil, m'isolant face à elle.

Mais elle indiqua le canapé.

On s'y installa chacun à un bout.

Elle commença alors à parler.

Et peut-être...

Peut-être que j'avais un peu moins d'anxiété durant cette matinée.

____________________

- Tu penses échanger ton numéro avec ce Shinso, mon chéri ?

Je fixais ma mère.

Je lui en avais parlé.

On a continué les séances et c'était plutôt apaisant.

Même si avec lui, nous n'abordions plus les scénarios avec Madame Kiroki.

Je ne lui ai jamais dit que c'était lui.

Mais elle le sait.

Je le sens.

- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée.

- C'est ton ami.

- ...c'est juste une partie de la thérapie, pas un ami.

- Et bien tu peux toujours sortir ça comme excuse pour prendre son numéro.

- Maman !

- J'ai bien demandé à ton père quand est-ce que sa mère était devenue militaire car pour pondre une bombe atomique pareille, il fallait des années de perfection.

- Eurk. dit mon frère en passant

- Tu as vraiment sorti une pick-up line à papa ?

- Et bien oui, et je ne regrette pas. Enfin sauf quand je vois vos têtes le matin, mais ne le dites pas à votre père car vous lui ressemblez dans ce cas-là.

Je souris.

Oui.

Peut-être que...parfois du courage c'est bien aussi.

Alors à la prochaine séance quand on donna chacun le chèque à la psy.

Je me tournais vers toi.

- Est-ce que je peux...avoir ton numéro ?

- Pour me verser 6 483 yens ? Bien sûr. dit-il avec un sourire en coin en secouant le chèque

Je soupirais.

- Très drôle.

- Donne-moi ton téléphone, que je le mette.

Je te tendis mon téléphone.

- Et voilà.

- Cool.

- Tu peux me joindre de 00h00 à 7h, appel surtaxé, mec le plus violet de ta région.

Je manquais de m'étouffer.

- Pourquoi, j'ai accepté de faire ça déjà ?

- Car nos cerveaux foirent et que tu as décidé qu'on foire ensemble ?

- On est deux niqués de la vie.

- ...après je préfère être niqué que niqué.

J'écarquillais les yeux et frappais son épaule.

- Hitoshi !

- T/n ! Je pratique ce qu'on apprend voyons, leçon 1 parler de ses goûts.

- Tes goûts en matière de pénétration ne sont pas une voie vers des sentiments.

- Des sentiments sexuels.

- Madame Kiroki !

- Le désir fait partie des sentiments. dit-elle sérieusement

J'étais bouche bée.

Shinso sourit en coin.

- Quoi, t/n, tu as d'autres préférences ?

Je me tus, en évitant de repenser à lui en biker, lui dans un café, lui en jupe, lui....

tout court.

- Ça ne te regarde pas.

- Moi qui pensais qu'on essayait de connecter nos esprits pour ouvrir nos cœurs sur la voie de la communication. dit-il en récitant ce que Madame Kiroki nous répétait

Je soupirais.

- Je n'en ai pas, content ? murmurais-je

- Je ne t'ai pas entendu.

- Je... Mais je me stoppais Nique ta mère, connard.

- Désolé, elle est déjà prise par mon père.

- SHINSO ! dis-je en visualisant l'image

- Ouh t/n, des images coquines~~

Je soupiras, alors qu'il continuait.

Mais ce soir là.

Quand je fixais mon plafond, au lieu de l'ombre de mon lustre qui engloutissait toute ma réalité, je vis une petite lumière clignoter.

Il m'avait envoyé un message.

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- C'est quoi le stade de connaissance à ami ? demandais-je à la fin de la séance cette fois-ci seul

J'avais pris deux semaines pour oser lui poser la question.

Je m'étais entraîné dans ma tête.

Mais pourtant je sonnais maintenant comme un mix d'une chèvre autotunée et d'un enfant de 4 ans qu'on vient de gronder.

- Et bien, t/p. Donnerais-tu de l'argent à une connaissance ? me dit Madame Kiroki

- Je ne sais pas, peut-être ?

- Donnerais-tu une chose personnelle à une connaissance, comme par exemple ton secret de scénarios ?

- Je...non.

- Et à un ami.

- Non plus. dis-je terrifié

- Mais tu serais plus enclin à le dire à un ami, plutôt qu'à une connaissance, non ?

- Je...oui.

- Pourquoi ?

- Je lui fais confiance, je veux dire, un ami je le connais et...

- Et c'est ça la clé.

Je me figeais.

- Le degré que tu confiances que tu accordes, permet une proximité aux autres. Tu accordes plus ta confiance à un ami qu'à une connaissance, donc tu le connaîtras mieux car vous échangerez, peut-être, plus.

- Oh.

- Alors est-ce que tu penses que toi et Shinso êtes amis, ou connaissances ?

- ...partenaires de thérapie ?

Elle sourit.

- Vraiment, pourtant tu ne m'envoies pas de memes de Dwayne Johnson en col roulé ?

- Mais...

- Je suis pourtant aussi ta partenaire de thérapie.

- Oh.

Mon esprit se bloqua, alors qu'un sourire inconscient envahissait mon visage.

Nous sommes amis.

Je ne pensais pas qu'un meme de Dwayne Johnson me rendrait heureux.

Ce soir-là...

Peut-être que je changeais mon fond d'écran et mit cette image.

___________________________

- Je ne les verrais plus.

Je me stoppais en entendant ta voix dire ça.

- Shinso, ils ne te laisseront pas le choix, la 1-A gardera contact après votre diplôme.

- Mais je ne pourrais pas.

- Pourquoi ?

- La voie que je veux prendre, elle n'est pas...publique.

Je fermais les yeux.

- Alors tu veux faire quoi ? Vilain infiltré ?

- Non, héros underground.

- Comme James Bond ?

- Sauf que personne ne sait que je suis James Bond.

- Est-ce que ça veut dire qu'après la remise de ton diplôme tu vas disparaître ?

- ...

Ton silence s'étira.

Les appels.

C'était effrayant quand tu as commencé.

Lors d'une de tes insomnies, ton doigt a ripé et paniqué j'ai décroché car j'avais peur et...on a attendu 5 minutes dans le silence avant que tu ne dises un "allô" et que je réponde un "oui" étranglé et qu'on finisse par souffler du nez de notre malaise.

Après tu as ripé.

Puis ton doigt est devenu skateur alors tu as encore ripé jusqu'à ce que ça ne soit plus des accidents mais une volonté.

Pourtant...j'aurais préféré que ton doigt ripe sur raccrocher plutôt que d'entendre cette nouvelle.

- Je n'en sais rien, Aizawa a réussi à maintenir certains contacts mais c'était avec Mic, il...

- Il était un héros.

- Oui.

Je ne le suis pas.

C'est la phrase qui s'installe entre nous deux, qui nous éloigne.

Mes lèvres tremblent et je souris, comme si tu pouvais voir mon visage, que j'essayais de te cacher ma douleur physiquement.

- Et bien, on verra quel James Bond tu deviendras alors ? Madame Kiroki te fera un questionnaire dessus, c'est sûr.

Tu soufflas du nez.

Quand on finit cet appel ce soir-là, j'éteignis mon téléphone pour la première fois.

Je ne voulais plus de diode d'espoir.

Alors j'ai laissé l'obscurité m'engloutir, laisser mes rêves me cajoler et Dwayne se reposer.

__________________________

Peut-être qu'un jour on se retrouvera, c'est l'espoir que j'ai maintenant.

Je sais que peu importe ce qu'il se passera, tu le feras, tu deviendras un héros underground.

Alors je mise sur le futur, en me disant qu'un jour on se reverra et...

Tu m'oublieras.

Il y a de grandes chances.

Nous sommes amis.

Mais un ami, ça s'oublie.

Ça se récupère aussi, mais pour ça faudrait se souvenir de son visage.

Tu vas être plongé dans un monde, où tu devras oublier ta propre identité pour te cacher alors...le prénom de ce pauvre type.

Qu'est-ce que ça pourra te faire ?

- J'ai l'impression que nous sommes revenus au début.

Je levais les yeux vers Madame Kiroki

- Quoi ?

- T/p, se déprécier et voir le négatif ne pourra pas te protéger.

- Je ne me protège pas, c'est la réalité. Ça l'a toujours été.

- Parce que tu as tout fait pour.

Je me stoppais.

- Que-

- Tu pourrais aller voir Shinso et profiter de votre amitié comme avant, même si ce sont les derniers instants. Pourtant tu es là à couper les ponts par peur qu'il le fasse, par peur de souffrir, mais au final tu as quand même mal t/p. Tu dois arrêter de penser pour les autres, d'imaginer toutes les possibilités mais de ne choisir que les pires.

- ...je ne choisis pas les pires, mes scénarios par exemple, ils...

- Ils sont fictifs, c'est le seul moment où tu te laisses libre car tu sais que ça n'existe pas.

- ...

Je serrais les poings.

- Je ne veux pas qu'il parte. dis-je les larmes au coin des yeux

- Je sais t/p.

- Mais il va le faire.

- Et tu dois l'encourager.

- J'ai peur.

- C'est humain.

- Ça craint d'être humain.

- Dis ça à mon mari chien.

Je souris alors tout en prenant les mouchoirs qu'elle me tendait.

Passer du temps en sachant qu'il y a un maître qui le contrôle et peut tout arrêter à n'importe quel moment...

C'est effrayant.

Mais au fond on fait déjà ça chaque jour, non ?

Alors peut-être que c'est à moi de transformer le plafond noir que je vois chaque soir en un ciel étoilé d'espoir.

_____________________________

- Hitoshi

Tu te stoppas, surpris que je me présente à la fin de ta séance.

- T/n.

- Je..tu as dit...que tu voulais voir le film...le dernier Spider-man.

- Je l'ai vu avec Hanta vu que tu ne répondais pas.

Je...

Oh.

- Je vois. J'espère que c'était bien alors ? dis-je en souriant

Mais tu fronças les sourcils.

- Alors, c'est ça ?

- Je..quoi ?

- Tu vas faire semblant que tu n'as pas agi comme...comme je ne sais même pas ce que tu faisais bordel. Mais tu m'as ignoré.

- Je suis désolé, je...j'étais occupé.

- A quoi ? Tu n'as personne, tu n'as pas d'amis t/n.

Tu écarquillas les yeux en te rendant compte de ce que tu venais de dire, pendant que je me bloquais.

- Ouais, ha ha, j'observais le vide car je suis le petit t/p solo. Désolé, la prochaine fois j'amènerais mes amis imaginaires pour te distraire. dis-je en faisant demi-tour

Tu tentas de m'appeler, mais je ne me retournais pas.

Comment on en est arrivé là ?

_________________________

Le soir, je vis ton nom apparaître.

Et des numéros inconnus aussi.

...j'imagine que ce sont tes autres amis.

Tu sais, le truc que je n'ai pas.

Putain je me déteste, je ne devrais pas réagir comme ça.

Tu n'as fait qu'énoncer des faits.

Mais...

Je pensais juste que...

Tu n'avais pas de pitié pour moi.

Qu'on avait une amitié.

Et...t'as brisé mon ego.

Bordel pourquoi je m'entête, je devrais ouvrir un de tes messages et te pardonner.

Mais ce serait une bonne excuse pour ne plus te contacter, tu ne pourras plus me briser.

Oui.

Je fuis.

Bordel si Madame Kiroki apprend ça, je vois déjà ses yeux sur moi.

J'observe le plafond.

L'écran de mon téléphone l'illumine légèrement.

Je fixe mon doigt.

Est-ce qu'il ne serait pas temps qu'à son tour, il devienne skateur lui aussi.

Je ripe.

- T/n ? dis-tu à l'autre bout du fil

- Hitoshi.

______________________________

On reparle.

Tu ne sais pas que j'ai plus que de l'amitié pour toi, mais tu ne l'as jamais su alors....ça ne me dérange pas.

Mes scénarios prennent cette charge le soir, avant de me la rendre.

Tu as compris ma peur, tu m'as avoué que tu ressentais la même chose pour tout le monde.

Tu ne voulais pas tout perdre même si au départ tu ne voulais pas d'amis.

Alors on a cherché des solutions, essayé de t'inventer de multiples identités pour tes futures couvertures si jamais.

On a même dessiné un nouveau costume qui ressemblait plus à une patate avec une corde qu'autre chose mais cette fille de l'assistance a réussi à le rendre magnifique.

Tu grandis.

On grandit.

- Tu sais t/n, je devrais peut-être te surnommer.

- Pourquoi ?

- Et bien, c'est un peu ce qu'on fait ici. Izuku c'est Deku, Denki c'est Sparky ou Pikachu, Bakugo, c'est Kacchan...

- Et qu'est-ce que ce serait, le mien ?

- Déjà pas de pokémon sosie.

- Peut-être Metamorphe à la limite.

- J'aurais dit Evoli.

- Je croyais que je n'étais pas un pokémon.

- C'est vrai, tu es un elfe.

- Que-

- Je me souviens qu'en cours d'histoire, tu avais du partir à l'infirmerie car tes oreilles avaient poussé d'un coup sans que tu ne le contrôles.

- Ouais...

- Tu n'aimes pas ?

- Je...non.

- Et bien ce sera petit cul.

- Que-

- Car le meilleur duo est un gros cul avec un petit cul.

- HEY TU N'AS PAS UN GROS CUL !

- Pourquoi, tu as regardé ?

- HITOSHI !

- T/n.

- Tu...tu es infernal.

- C'est mon...j'allais dire deuxième prénom mais c'est enfant problème numéro 2.

- Ce n'est pas un prénom.

- Pour Aizawa si.

- Ta mère va le frapper si il continue à te donner des prénoms.

- Elle approuve.

- Je plains ton père.

- Moi aussi.

On sourit.

Oui, c'est bien d'être ami.

_________________________________

- T/n.

- Hitoshi il est...4h du matin ?

- Est-ce que je suis attirant ?

- ...non. bonne nuit.

Je m'apprêtais à raccrocher mais tu fis un bruit désespéré.

- Attends, j'ai vraiment besoin de toi. Je veux dire, il...il est vraiment cool et j'ai besoin, enfin je suis moi bordel et pourquoi il me met dans cet état, je déteste parler d'habitude.

Mon coeur te répondit en faisant un bruit désespéré, celui du coeur brisé.

Mais tu ne l'entendis pas.

- Tu...as un crush ?

- Non je veux baiser ma mère.

- Tu as des mommy issues Hitoshi et tu le sais.

- Ce n'est pas la question.

- Qui ?

- Quoi ?

- Et bien si tu m'appelles, c'est que tu vas me parler de lui, alors dis-moi son nom.

- Denki.

Oui.

C'est bien d'être ami.

___________________________

Je ne sais pas pourquoi j'ai été surpris.

Tu passais du temps en 1-A, tu...ils étaient tes meilleurs amis.

On se voyait en thérapie.

Puis je le savais dès le début que Denki était fait pour toi.

J'avais juste eu...

Des scénarios.

Et pour une fois ils semblaient réels.

Sauf qu'ils semblaient seulement, car ils aiment faire semblant.

Durant cette année.

Tu l'embrassas.

Tu m'appelas même juste après pour m'en parler.

Puis il accepta de sortir avec toi.

Et les mois passèrent.

Tu les célébrais avec lui.

Jusqu'au diplôme.

Tu m'as toujours dit que c'est là que je rencontrerais les autres idiots, tes autres idiots d'amis.

J'imagine que je n'en fais plus partie.

Vu que tu ne m'as rien dit.

Et que sur la photo tu y es, heureux.

C'est marrant comme ma pire prédiction se réalise, hein ?

Je suis bon aux scénarios finalement.

Sauf que ce ne sont pas les romantiques, mais les catastrophes.

Alors ce soir-là.

Dans ma chambre.

Je laissais ma lumière allumée.

Et j'ouvris les yeux.

La réalité m'avait percuté, et je ne pouvais que l'affronter.

Pourtant dans ce petit espace de noir, dans cette minuscule ombre au fond de ma chambre, il y avait toujours mes espoirs.

Ils ne disparurent jamais.

Pas même quand tu disparus, toi.

Pas même quand on changea de crush.

Pas même que je trouvais quelqu'un d'autre.

Parce que...tu as été mon premier scénario.

Sauf que je n'ai pas pu te remettre d'Oscar, alors tapi dans le noir, il attend son heure de gloire.


_____________________

NDA : ...joyeux Noël ?

Je- me frappez pas d'accord.

Il n'y aura pas de partie 2.

 du moins ce n'est pas prévu pour le moment donc ne comptez pas dessus. J'aime bien cette fin, même si j'avoue que c'est un peu déprimant.

D'ailleurs pour la mini histoire du meme de Dwayne Johnson pour draguer...

c'est basé sur des faits réels.

Vais-je m'expliquer ? Absolument pas.

 Vaut mieux pas :') surtout que c'est moi qui l'ai envoyé bordel.

Bref, ça faisait longtemps. Tellement longtemps que je suis majeure maintenant, genre wow.

( Si vous voulez me croiser plus souvent, je suis assez présente sur Instagram et Tik Tok, sous le même pseudo. )

En espérant que votre Noël sera plus joyeux que cette fin, et que vos scénarios seront plus lumineux, même si argh, votre beauté me brûle les yeux ;-)



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