Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Sero Hanta x reader : joyeux anniversaire

J'en avais parlé sur Insta mais puisqu'il y a si peu de fics sur lui autant m'y mettre.

D'ailleurs mettez moi vos meilleurs recommandations de fanfics sur lui en x reader !

Bonne lecture !

________________________________________

Mes larmes tombant sur le parquet pendant que mes décibels résonnent sur mon ours en peluche, j'observe la seule lumière de la pièce indiquant minuit.

- Bon anniversaire. murmurais-je

C'est fou ça, je n'ai jamais évolué.

Je suis née ce jour-là en pleurant et depuis ça n'a pas cessé.

Enfin si, sur les photos de famille, je souris.

Mais là aussi l'année dernière, je souriais devant un gâteau alors que cinq minutes avant mon père me rappelait à quel point j'étais gâtée.

A quel point il avait connu pire que moi.

A quel point il a tout donné pour nous.

Alors si je suis putain d'allergique au gâteau, ce n'est qu'un caprice.

Si j'ose dire que le pull n'est pas à ma taille, c'est que je me prends pour une reine.

Si j'existe, c'est de ma faute.

Il doit me faire regretter ce jour-là.

Chaque année je pensais que ce n'était qu'une coïncidence, que les disputes familiales arrivent à tous et tant pis si ça arrive fréquemment le jour de mon anniversaire.

Mais en réalité j'ai bien compris qu'il me porte responsable de ses échecs.

Je serais celle qui perdra cette famille, comme il le disait si bien.

Alors silencieuse, comme chaque année, je débute cette journée en pleurant, après tout peut-être que mes larmes pourront enfin éteindre les bougies toxiques que cette famille ne cesse d'enflammer avec son essence venimeuse.

Ce n'est même pas comme si je considérais mon anniversaire important, je...

J'aimerais juste être comme tout le monde.

Me dire que je peux le fêter avec les gens que j'aime.

Mais depuis mes 10 ans, personne ne vient à la maison.

Depuis mes 10 ans personne ne me le souhaite à minuit comme un enfant impatient de voir les jouets de son ami pour passer l'après-midi dans le jardin à manger du gâteau.

Alors je ferme juste les yeux en espérant que cette journée passe.

Même si dans le noir, je ne cesse de répéter ses phrases à lui , je ne cesse de voir les désastres précédents en tête.

Je ferme les yeux et j'attends.

Après tout ça je sais le faire depuis mes 10 ans.

____________________

Au réveil, je fixe ma mère dans le canapé, prête à ce qu'elle prononce cette phrase comme elle est souvent la première à la faire.

- T/p, tu as vu aux infos ? Des incendies se propagent, on devrait peut-être appeler ta grand-mère.

Obnubilée par la télé, je m'installe espérant qu'après ce constat elle le dise.

- Au fait je ne t'ai pas raconté mais Jacqueline de la compta a....

Cependant tous les mots qui sortent après sont tout sauf ceux que j'attendais.

Et quand mon regard se perd dans le vide, quand il résonne dans la douleur que je ressens, elle se fige.

- Tout va bien ma puce ?

Sauf que ce n'est pas parce que je vais mal, que je dois blesser les autres n'est-ce pas ?

Puis honnêtement un anniversaire ce n'est rien.

Ce n'est pas comme si c'était la seule personne de ma famille a avoir l'enthousiasme de me le dire.

Ce n'est pas comme si c'était elle qui le rappelait à tout le monde car aucun ne fait l'effort de retenir la date qui m'est associée.

- Oui, j'ai...j'ai juste des gros contrôles. Je stresse un peu.

- Ne t'inquiètes pas, je sais que tu vas réussir.

Oui c'est bien ça le problème.

T/p doit toujours réussir.

Parce que t/p n'est douée en rien à part au niveau scolaire.

T/p n'est pas douée en social, t/p n'a pas de passion, t/p ne bouge pas de son lit.

Alors le moins qu'elle puisse faire c'est être douée à l'école en se foutant une pression monstre car depuis petite elle a des facilités qu'elle a perdu à travers le temps mais qui font que même face à un 14, elle est amère.

Parce qu'il y a toujours le souvenir de son père qui quand elle lui ramenait un 16 en sixième lui a dit « c'est tout ? »

Parce qu'il y a les lignes copiées pour un oubli d'agenda, une punition pour un mot de leçon non retenu, un cri pour une note de 10 sur 20 ou encore une dispute car elle a pour une fois oublié de faire un seul exercice.

Mais ce n'est pas grave parce que peu importe qu'elle pleure, ou qu'elle stresse puisqu'elle réussit à maintenir une bonne moyenne.

- Merci maman.

Ce n'est pas comme si de toute façon t/p avait quelque chose d'important dans sa vie de toute façon.

_____________________________

Fixant mon téléphone j'observe la notification de Snapchat.

Je ne l'ouvre pas car je sais que je vais pleurer devant.

C'est pitoyable n'est-ce pas ?

Pleurer devant un message automatique.

Mais ce message automatique me fait sentir un peu aimé.

Il me donne l'impression d'être comme tout le monde.

Quand les gens se plaignent des messages trop longs, ou du nombre de vocaux qu'ils ont pour leurs anniversaires, je ne peux pas comprendre.

Mais le fameux message Snapchat, je souris parce que je comprends.

J'efface donc la notification et dans le bus, je ne peux m'empêcher de guetter la moindre diode clignotante.

Comme si soudainement tout le monde me jouait une farce.

Comme si ici se jouait un, un deux trois soleil et que dès que mes yeux regarderaient ailleurs, tout le monde me souhaiterait mon anniversaire.

Cependant il n'y a que du vide.

Je descends du bus avec un poids s'installant dans mon estomac.

Une amie me salue alors, je lui réponds.

Mais elle enchaîne sur « comment tu vas, oh ce cours là la dernière fois il... »

Et je comprends que je devrais arrêter de dire amie.

Ces gens sont uniquement des gens qui sympathisent avec moi car nous sommes dans la même classe mais qui dès que nous ne serons plus ensemble arrêterons de me parler.

Parce que je suis ennuyante.

C'est un fait.

Je suis la petite fille qui ne parle jamais mais à qui on dit bonjour sans jamais trop savoir quoi lui dire de plus.

Personne ne veut de ça dans son cercle d'amis proches.

Alors je continue à parler à mon « amie » comme si nous l'étions puisque apparemment cette mascarade est maintenue par de nombreuses personnes ici.

Quand mes deux autres amies arrivent et que le silence sur mon anniversaire dont on avait parlé se poursuit, je comprends qu'en réalité je suis la seule à avoir des rappels pour le leur.

Que même les vieux messages automatiques à propos de moi ne les ont pas intéressé, que même le gâteau sur Snapchat ne les a pas interpellé.

J'imagine que je vais devoir me contenter d'un vieux snap alors.

_________________________

J'observe le vide.

Est-ce que ma naissance est si terrible que ça ?

Je veux dire même Mineta a eu un bon anniversaire de l'école et des professeurs.

Je sais que mon professeur a eu une notification sur sa liste d'appel.

Qu'ils l'ont tous eu.

Mais aucun, aucun n'a daigné ne me le dire.

- Bordel, ces foutus profs à calvitie vont me faire chialer.

En même temps je chiale déjà quand ils me regardent mal ou quand ils sont déçus de moi.

J'aspire leur reconnaissance comme un détraqueur ou un dyson xplus3000.

Je ferme les yeux.

Je suis juste fatiguée.

Fatiguée de souhaiter des anniversaires à des gens à qui je m'attache trop vite.

Fatiguée de penser comme je le pense.

Fatiguée de penser que je mérite tout ça au fond de moi.

Fatiguée de ne pas pouvoir parler à d'autres gens, fatiguée...

d'être seule.

De vivre.

Mais pour autant je ne veux pas mourir bordel.

Je suis perdue.

Je soupire, laissant les larmes salées pénétrer ma bouche alors que ma morve semble elle s'amuser à faire du toboggan, coulant à flot.

Je sors un mouchoir et je fixe le ciel en clignant vite des yeux pour éviter les autres larmes.

Ce n'est pas grave n'est-ce pas ?

Ce n'est qu'un jour.

Un jour que tous mes autres camarades de classe en filière générale ont fêté hier pour Cassy.

Un jour que tout le monde aime.

Un jour que l'on souhaite.

Un jour où l'on reçoit des promos, un jour où l'on vous montre que l'on vous aime.

Mais si on a rien de tout ça ce jour-là, ça ne veut rien dire n'est-ce pas ?

Oui.

Ce n'est rien, ce n'est qu'un jour.

Enfin j'aurais aimé que ça le soit dans mon esprit, car il attend toujours le mot « surprise » avec des pancartes et des confettis.

Comme si quelqu'un se souvenait de nous, comme si quelqu'un ferait l'effort pour nous...

Il est stupide cet esprit.

Je me demande bien qui l'a façonné.

________________________________

Dans un repas silencieux car mon père a décidé d'être en colère ce soir pour changer, le ketchup est échangé parmi les coquillettes qui me fixent.

Me rappelant que normalement lors d'un anniversaire il y a un dîner plus élaboré ou le plat favori du concerné, j'observe le smiley que j'ai dessiné sur mes pâtes.

Peut-être que ce soir je peux faire semblant que les coquillettes soient mon plat favori, après tout plus je me répète que ça va aller, plus je pourrais sourire fort et convaincre les autres que je vais bien.

Alors je mets de l'enthousiasme à manger.

Ma mère plaisante en disant que je suis bizarre, mon frère rigole et alors que je me détends légèrement...

- Tu as bientôt 16/17/18 ans t/p, ressaisis toi. répliqua mon père

...oui.

Si je souris, je pourrais éviter de regarder les larmes qui coulent de mes yeux.

Alors j'avale les coquillettes en silence et j'ignore mes pensées qui me disent que je l'ai encore déçue.

Parce que peu importe combien de fois ça arrive, elles sont toujours blessées par lui.

Comme si je n'étais pas la déception de toute cette famille.

Comme si j'avais une place dans cette famille.

_________________________________

Je l'ai ouvert.

Le message Snapchat.

Le lendemain matin dans le bus, il ne s'était pas encore effacé.

Et j'ai juste serré les poings et j'ai décidé de me dire que je serais forte.

Après tout beaucoup vivent pire que moi, je suis ridicule à en faire autant pour un anniversaire.

Je poursuis ma journée car c'est tout ce que je peux faire.

Cependant le soir alors que j'attends mon bus, on met une boîte sous mon nez.

Je me tourne vers la personne qui tient l'objet pour voir une chevelure rose et des yeux zoom.

- J'ai vu le message ce matin sur ton téléphone grâce à mon alter zoom et je ne sais pas quand c'était, mais joyeux anniversaire ! Je ne savais pas quoi faire jusqu'à ce que je me rappelle que mes petits bébés ont besoin de bons maîtres et tu as l'air d'être assez adorable avec tes genoux.

- ...mes genoux ? répétais-je hébétée

- Oui ils sont parfaits pour mes bébés vitesse ! Surtout ton genou droit incurvé !

Je cligne des yeux sans trop quoi dire.

Parce que je suis bizarrement heureuse que quelqu'un pense à moi, même si c'est une étrange inconnue.

- ...je..merci.

- Si tu veux je peux te montrer comment il marche le temps du trajet, le but c'est que tu me dises si jamais tu as un problème. Je suis Mei Hatsume au fait, et si jamais tu peux vendre mon bébé à d'autres personnes hésite pas, je dois trouver des sponsors.

Je hoche la tête et dans le bus je l'écoute divaguer sur mes genoux mais aussi sur son invention et celles qu'elle prépare.

Parce que pour une fois j'ai l'impression que quelqu'un me parle.

_________________________________

Cependant je n'ose lui parler de nouveau, n'ayant que deux genoux à lui montrer.

Alors en attendant je prends soin de Brutus, sa petite invention.

Il est une sorte de petit chien robot qui est censé aider aux premiers secours.

Mais Brutus ne marche plus, il a une panne.

Hésitante je toque et pénètre dans le hall de la filière ingénierie.

C'est une sorte de salle pour les élèves et leur projet perso ou alors pour les réparations de ceux en héroïque.

Je n'ai donc clairement pas ma place ici, mais je ne veux pas lâcher Brutus qui pour une fois m'a fait me sentir bien et occupée.

Je cherche donc de vue la chevelure rose quand je la vois évidemment en train de travailler.

Je repars donc mais Brutus se réveille d'un coup et émet un bruit aigu attirant l'attention de la salle.

Mei se précipite alors vers moi.

- T/P ! Alors mon bébé a mal ? Tu t'en es bien occupée ?

- Je...oui, mais tu n'étais pas...

- Ne t'inquiètes pas Sero parlait juste d'ajustements, je lui ai déjà réparé ses rouleaux. Sero c'est t/p, la fille à qui j'ai offert Brutus comme cadeau, et t/p voici Sero, un héros dont je m'occupe.

Je hochais la tête, mais Sero haussa un sourcil.

- Bon anniversaire en retard j'imagine, je veux dire Mei fait rarement des cadeaux gratuits à moins que ça ne soit une sponsorisation en plein écran donc j'imagine que c'était pour ton anniversaire.

Je souris en me souvenant de l'incident du tournoi avec Ingenium.

- Oui et merci.

Tu es le deuxième inconnu à le fêter, youhou. A se demander quand ceux que je connais vont réaliser cela.

- ...hmm, je pense qu'il y a un problème. déclara Mei interrompant mes pensées

- Quoi ?

- Brutus a eu un surchauffage.

- Mais il ne marche que lorsqu'une vie est en danger ! Je t'assure que personne n'est mort chez moi. répondais-je

- ...Peut-être mais il a détecté un mal être profond et a envoyé tout le stock de phéromones apaisantes que je lui avais donné. Normalement ça endort un cheval.

Je me raidis en comprenant son insinuation.

- Je...ce n'est rien, il a du mal comprendre. tentais-je alors

- Mes bébés fonctionnent t/p.

- J'étais juste...c'est juste, je vieillis et j'avais le blues tu vois ? tentais-je comme mensonge

Mei sembla septique avant que Brutus n'aboie et elle se remit dessus, cependant je sentis le regard de Sero sur moi.

- C'est à propos de ton anniversaire, mais pas comme tu l'as dit n'est-ce pas ? demanda-t-il

- Je...

- Tu peux m'en parler si tu veux, je veux dire je suis littéralement héros donc normalement je suis censé te sauver, même si en réalité, c'est juste que je suis habitué aux parents merdiques vu la classe 1-A.

- Je...ils ne me l'ont pas souhaité.

Après tout dire à ce foutu type la vérité ne me coûtera rien de toute façon.

Il oubliera tout alors que quand je le croiserais de nouveau, je ne pourrais que me sentir attachée à lui juste par cette action gentille.

- Ils ont oublié ton anniversaire ? demanda-t-il comme confirmation

- Disons...que la seule personne qui y pensait l'a oublié et les autres ne le retiennent pas alors...pas d'anniversaire pour moi ha ha. plaisantais-je

- Pourquoi tu ne leur as rien dit ?

- ..je...ça n'en valait pas la peine, c'est juste...

- Le seul jour où tu peux être le centre de leur attention.

- ...

Je mordis ma lèvre.

Sero m'observa.

- T/p ?

- Sero ?

- Quand Brutus est réparé, on va manger tous les trois et je vais te faire comprendre que tu as le droit à un putain d'anniversaire avec une pinata Endeavor.

- Que, pourquoi une pinata Endeavor ?

- Parce que c'est la seule façon légale de le frapper.

Je soufflais du nez.

- Effectivement c'est une bonne raison.

- Alors partante ? demanda-t-il

- Si tu proposes une pinata, je ne peux refuser.

- Je m'en doutais. dit-il avec ce sourire si étrange

__________________________________

C'était gênant de manger avec eux, à tel point que j'ai pensé que c'était fini.

Ce chapitre qui changeait habituellement l'histoire se fermait et j'allais retourner dans ma routine ennuyante.

Mais Sero ne semblait pas savoir lire car quelques jours plus tard il se représenta avec Mei.

On mangea de nouveau ensemble lentement la gêne se dissipa.

Peut-être que si on continue sur cette voie, je ne fêterais plus mon anniversaire avec un fantôme automatique.

_____________________________________

- Tu n'as pas d'amis en héroïque ? demandais-je sans réfléchir alors qu'on marchait pour chercher Mei

Je me figeais en me rendant compte de la question.

- Pardon, c'est juste, je...tu passes du temps ici et je me disais, tu étais tous le temps avec le blond et...

- J'en ai, ne t'inquiètes pas.

- ...

- C'est juste que parfois c'est dur d'être à leur côté. Car quand...quand je sombre un peu, je les observe en me disant « qu'est-ce que tu fous là ? Ils sont bien meilleurs que toi. » Mon alter semble ridicule à côté d'eux et je sais qu'ils ne pensent pas ça, mais je ne peux pas m'empêcher d'y penser quand ça ne va pas.

- Quand les pensées débarquent. dis-je en comprenant

- Oui.

- Alors tu vas voir Mei dans ces cas-là? demandais-je

- Elle est assez géniale pour dire à quel point mes coudes sont géniaux.

- Elle m'a complimenté les genoux donc je te crois. dis-je en me souvenant

- Ça ne m'étonne pas, elle...c'est juste un petit endroit. Je sais que mon complexe d'infériorité est nul. Je sauve autant de gens que Katsuki, je suis aussi doué en anglais que Midoriya et je suis le premier en secours et aide à la personne, mais...parfois c'est juste beaucoup à gérer pour me connecter à la réalité et me rappeler de tout ça.

- Je comprends, je veux dire...j'imagine...que je comprends.

- Et je pense que tu sais parfaitement de quoi je veux parler. répondit Sero

- ...peut-être.

Sero n'insista pas plus et enchaîna sur un manga avec un homme scie tout en me tenant la porte alors que Mei nous accueillit en criant.

_____________________________

- ...

- Brutus est encore en réparation. déclara Sero en me voyant assise à côté de Mei qui le réparait

Je sentis son regard se poser sur moi.

- Je vais bien. dis-je avant qu'il ne pose la question

- ...tu as raison.

Il s'assit à côté de moi.

- Nous allons tous très bien. reprit-il C'est juste cette technologie rationnelle qui ment, il n'y a pas d'autres solutions, n'est-ce pas ?

- Je...

- C'est vrai que mes bébés foirent, nous allons tous très bien ! dit Mei

- Qu'est-ce que vous...

- ON SOURIT MÊME A LA VIE ALORS ON VA SUPER BIEN ! poursuivit Sero

- Que-

- OUI ON VA PARFAITEMENT BIEN ! ALLEZ T/P DIS LEUR !

Je me figeais en comprenant que les deux essayaient de me faire penser à autre chose de la plus bizarre des manières.

- On va parfaitement bien. approuvais-je

- Et voici la leçon 1 de positivité agressive, normalement c'est inventé par Bakugo et ça consiste à insulter, mais je me suis dit qu'il était mieux de se contenter des cris. C'est plus sexy. expliqua Sero

- C'est sûr que dire « je veux arrêter ma vie » en criant c'est sexy. répondais-je

- Mais ne serait-ce pas là du sarcasme, un signe de vie de notre t/p ! s'exclama Sero

- Tu...

- Je sais que tu ne veux pas en parler, mais ne mens pas t/p. Dis-nous juste « non je ne vais pas bien et je ne veux pas en parler ». Nous ne sommes pas Brutus, même si je rêverais de sentir tes merveilleuses hormones.

- Hormones de détresse.

- Hormones quand même.

Je soupirais.

- Tu es insupportable Hanta.

- Il faut bien que quelqu'un le soit, puisque vous êtes parfaites.

- Je vais finir par croire que Denki te possède. murmurais-je

- Qui sait...dit-il en faisant bouger ses sourcils

___________________________________

J'étais assise sur la chaise vide de Mei.

Brutus était brisé en deux cette fois-ci.

Elle avait du partir chercher d'autres matériaux.

Sero lui, inquiet ne dit rien mais me regarda.

- Ce n'est pas à cause de mon anniversaire, même si j'imagine que tu avais deviné ça.

- J'aurais ri si ce n'était pas dans ce contexte. répondit-il

- ce n'est rien de grave, je...c'était juste le cumul d'une journée de merde.

- T/p, minimiser tes problèmes ou les comparer à d'autres est un mécanisme d'adaptation malsain. Ce qui se passe chez toi en ce moment t'affecte et tu ne vas pas tarder à rejoindre Brutus.

- Mais qui en a quelque chose à faire ? Je...que je sois là ou pas, honnêtement Sero je serais juste une anecdote dans ta vie et Mei m'oubliera avec ses inventions je...je n'ai personne.

- Tu te vois peut-être comme une anecdote, mais je te vois comme un roman et aux dernières nouvelles la littérature reste dans le temps. Alors non t/p tu n'as pas personne. Tu as certes une folle qui explose plus que Bakugo et un symbole UHU et Scotch mais...on tient à toi.

- ...je...je n'aurais jamais du naître.

- T/p je viens de...

- C'est la phrase qu'il m'a dite quand je suis rentrée hier soir chez moi.

- Je-

-Je ne me suis jamais sentie aussi merdique de toute ma vie à part il y a deux jours, mais j'imagine que je vais de pire en pire. Hâte d'avoir mon guiness de la pire journée de ma vie.

- Putain, je jure que ce fils de puto, je vais lui rentrer sa cabesa et...

- Pourquoi tu parles espagnol Sero ?

- Il est à moitié hispanique, sa mère est mexicaine et son père japonais. Il parle espagnol quand il perd ses moyens ou quand il dort et oui j'ai placé des caméras dans son dortoir pour savoir cette information. déclara Mei

On cligna des yeux.

- Mei, tu sais que l'intimité n'est pas un concept. s'exclama Sero

- ...et que l'espagnol est pour la première fois de ma vie attirant ? dis-je perdue face à cette révélation en me souvenant pourtant de ma prof répétant « ME GUSTA LA MANANA, ME GUSTAS TU » avec son haleine de chacal

- T/p ? dit Sero perplexe

- Pardon, revenons à Mei.

- Non revenons à toi, ton père ne devrait pas dire ça et tu ne devrais pas l'écouter mais on sait tous les deux que c'est impossible. Je...si tu as besoin, Aizawa nous a donné un pass visiteur.

J'observais la carte.

- Normalement c'est pour un membre de la famille pour ce week-end, mais la mienne est en voyage alors si jamais ça s'aggrave ce week-end, tu l'utilises.

- ...et tu me chanteras du Manu Chao ?

- ...c'est cliché ça t/p.

- ...j'aime Manu Chao premier degré Sero.

- Tes goûts m'inquiètent.

- Normal ils sont morts. répondis-je Comme ma relation avec mon père. ajoutais-je

Sero s'empêcha de sourire.

- Promis t/p ? insista-t-il

- Promis.

________________________________

Je n'avais pas utilisé le pass.

Rien ne s'était passé ce week-end car il était absent.

Cependant j'appelais quand même Sero.

- T/p ?

Je ne sais pas pourquoi.

Je hais les appels.

Et je ne devais l'appeler qu'en cas d'urgences.

Mais...j'avais besoin d'entendre sa voix comme pour me rassurer.

- Sero.

- Hey, tout va bien ?

- ...comment on fait quand on se rend compte qu'à la maison, n'est pas dans notre maison ?

- oh putain de merde.

______________________

Je pense que détruire le héros que j'avais placé en mon père fut plus complexe que ce que je pensais.

Car au fond de moi subsistait la fillette de 10 ans qui l'aimait de tout son cœur et à qui il fêtait les anniversaires avec amour.

Oui, la fillette de 10 ans qui correspondait à son idéal mais qui en grandissant déciderait de ne pas faire médecine malgré ses capacités, qui déciderait de ne pas suivre ce qu'il conseillait, de ne pas être la première dans la famille qui lui permettrait d'enfin se vanter au près des autres.

Oui la fillette de 10 ans qui portait ses rêves perdus sans le savoir, celle qui lui permettait de vivre par procuration.

- T/p ?

J'ouvris les yeux brusquement.

- Sero, je suis désolée, tu m'as invité et je dors dans ton hamac, je-

- T/p, qu'est-ce qu'on a dit sur les excuses ?

- De ne pas les dire pour rien, mais là...

- Tu n'as pas dormi de la nuit, tu as subi une journée de cours, je ne m'attendais pas à faire un marathon avec toi.

- Pourtant j'ai mes plus belles chaussures de courses, y'a même des leds dessus. dis-je en faisant clignoter mes chaussures

- Mei t'a forcé à les mettre ?

- Totalement.

Il soupira mais eut un air amusé sur le visage.

- Tu...es allé voir Hound Dog ?

- ...oui.

- Et ?

- Il...il m'a inscrit pour une autre séance.

Je ne pensais pas que voir un thérapeute soit une solution vu que je ne pourrais pas le payer, avant que Sero ne me rappelle qu'ici il y en avait un depuis le début.

La première session avec Hound Dog était étrange, mais en sortant, j'avais senti mes épaules légèrement plus légères alors que je n'avais pourtant rien dit.

J'ai alors compris l'importance de juste parler.

- Hey Sero, tu m'achèteras vraiment une pinata pour mon anniversaire ?

- Évidemment, j'inviterais même Bakugo en vampire.

- Je tiens à ce que tu restes en vie.

- Je suis sûr que je peux le convaincre.

- Et comment ?

- Un peu de scotch et tout roule.

- Je ne suis pas sûre que ça...

__________________________

Je fixais le blond déguisé en vampire alors que je suivais Sero dans la salle commune.

Ce n'était pas mon anniversaire loin de là, et c'est justement ça qui me perturbait.

- Que-

- Il aime Vampire Knight. expliqua Sero

- ...je ne veux même pas savoir comment tu sais ça.

- On est amis, je veux dire plus que les gens ne le pensent. J'aime les shojos et lui aussi, alors après 20h, on lit ensemble dans sa chambre et on échange nos avis.

- J'aime Assassination Classroom, ce n'est pas pour autant que je me déguise en poulpe jaune.

- Ce soir est une soirée avec l'équipe où on se déguise, et je lui ai donné l'idée.

- Oh je vois.

- T/p ? demanda Sero perturbé par le changement de ton

- Désolée, je ne savais pas que tu avais un truc de prévu, je...je vais rentrer en plus tu dois te préparer non ?

- T/p, tu es invitée sinon tu ne serais pas là.

- Je...

- Attends, on t'a déjà parlé de sorties sous ton nez sans que tu y sois invitée ?

- Je ne suis pas la plus fun en soirée, je...j'ai la vie d'une mamy alors...

- Alors ils peuvent organiser un truc sans que tu sois à leur côté, surtout si tu es la seule à ne pas y être invitée. C'est comme tendre un bonbon à un mioche et lui retirer quand il va le manger, c'est injuste.

- J'imagine.

- T/p.

Je soufflais.

- Je, c'est juste que je pense qu'elles avaient le droit de le faire. Je ne sors jamais et elles sont ensemble quand je suis là c'est tout. tentais-je d'expliquer

- Ce ne sont pas de bonnes amies et tu le sais autant que moi.

- Le savoir et le dire c'est différent.

- En quoi ?

- Le dire c'est mettre des mots dessus et l'accepter, alors que le savoir...je peux l'oublier et l'ignorer le temps d'un instant.

___________________________

Je ne suis pas restée à la soirée déguisée.

J'ai tenté de faire semblant d'être enthousiaste mais Sero était clairement agacé par notre discussion.

Alors il a vite rejoint ses amis à qui il m'a présenté, mais...

J'étais un nouvel ajout.

Alors quand ils ont commencé à parler, je n'ai pas compris à quoi ils faisaient référence.

J'ai décidé d'aller dans la cuisine, tentant de respirer mais je me suis rendue compte que je n'étais pas à ma place en voyant tout le monde parler à quelqu'un.

Même avec ses amis, je restais silencieuse sur le côté en attendant que le temps passe sans savoir quoi dire.

...je ne sais pas pourquoi j'ai cru que tout irait mieux d'un coup.

Comme si soudainement un petit chien robotique avait réglé toute ma vie.

Je décidais de partir en prévenant Sero, mais le lendemain quand je n'eus même pas de réponses ou de vue, je compris que j'avais probablement tout perdu.

Peut-être qu'il s'est lassé...

Après tout un pote brisé, ça va deux secondes mais ça plombe l'ambiance.

Ou alors je me plains trop ?

J'ai du faire quelque chose.

J'ai du...mal dire un truc, ou peut-être que ce que j'ai dit sur mes amies étaient trop bizarre ou peut-être que j'aurais du me taire ou...

_______________________________

Je suis malade.

Enfin je ne le suis pas pour mon père.

Je simule la fièvre et ma gerbe pour lui.

Mais si lui a le moindre éternuement, il a un cancer.

Ma mère a appelé un médecin qui a confirmé une gastro, mais même-là je sens le regard dubitatif de mon père comme si cette ordonnance ne prouvait rien.

Comme si cette personne formée pour diagnostiquer des maladies ne savait rien des dites maladies.

J'ignore cela et je retourne sous ma couette.

Peut-être que mon corps me punit.

J'envoie un message à mes amies pour qu'elles prennent les cours.

Mais j'hésite face au nom de Sero et Mei.

J'entends Brutus chouiner.

Je décide de l'éteindre.

Je vais bien.

(c'est faux)

Il suffit que je me soigne.

(je mens)

Et tout ira bien.

(j'ai promis de ne plus mentir aux autres, mais à moi ça ne compte pas.)

________________________________

- Je peux savoir pourquoi tu n'es pas avec elle. cracha Bakugo en voyant Sero avec lui dans le self

- Je mange aussi avec vous.

- On sait tous les deux qu'hier soir il s'est passé un truc où tu as foiré.

- Je n'ai pas...

- Elle s'est barrée affolée et en courant, tu l'as ignoré. Tu l'as traité comme une merde et c'est moi qui te dit ça. répondit le blond

- ...je...je ne pouvais pas parler ou j'allais aggraver les choses.

- Comment ?

- Hier soir quand...quand elle s'est confiée, la seule chose à laquelle j'ai pensé c'était d'aller foutre un coup de poing à ses amies et à son père.

 Je sais qu'elle ne veut pas entendre ça mais j'ai eu cette envie toute la soirée et je l'ai toujours. 

Je veux être un bon ami et respecter les souhaits de t/p mais ils la traitent si mal et... expliqua Sero

- C'est dur de ne pas réagir. compléta Bakugo

- Putain oui, je ne suis pas comme ça, mais là je...je ne supporte pas de la voir blessée encore et encore par des abrutis qui ne réalisent pas combien elle est géniale.

- ...pas besoin qu'elle le sache. commenta Bakugo

- Quoi ?

- Tu peux mettre la pression à des personnes sans les confronter, crois-moi je sais ça malheureusement.

- Tu...

- J'ai été et je suis une merde. Mais au collège...j'ai foiré totalement. Alors en intimidation je m'y connais, oui.

- ...

- Tu peux me juger si tu veux, je sais déjà la chance que j'ai d'être ici crois-moi.

- Je ne te juge pas, je...c'est juste que tu as évolué plus que je ne le pensais ici. commenta Sero

- Oui. murmura le blond en observant Eijiro

Sero hocha la tête.

- Je ne veux quand même pas les voir, je...je veux juste l'aider elle et j'ai foiré hier et je n'ai pas répondu à son message. confia le noirud

- Va la voir.

- Elle n'est pas là.

- ...tu sais pourquoi ? demanda Bakugo d'un coup

Le noiraud haussa les sourcils.

- Tu ne penses pas que... commença Hanta

- Tu en sais beaucoup sur ce que son père lui fait ?

- Je, c'est plus psychologique...

- Rien ne l'empêche de changer de méthode. argumenta Bakugo

Sero paniqué envoya alors un message et suivi du blond alla voir Mei pour en savoir plus.

_________________________________

Voir Sero débarqué affolé était probablement quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas à 14h, encore en pyjama puant la gerbe.

Mais j'imagine qu'il y avait beaucoup de surprise.

Quand on s'expliqua, on comprit tous les deux que notre communication était aussi importante et on se promit de mieux se parler.

Même si je ne pus pas parler longtemps avant d'être étouffée dans des bras blonds qui pestaient sur combien j'étais stupide pour n'avoir rien dit.

J'imagine...que j'ai des amis.

Trois pour être précis.

_________________________________

Pour l'anniversaire de Sero, j'avais voulu faire un anniversaire surprise cependant ses autres amis avaient déjà eu l'idée alors j'ai fini en tant qu'invitée.

Cependant alors que tous s'affairaient et se donnaient des tâches, Bakugo m'envoya un message.

Les trous ducs ont prévu ça depuis l'anniversaire précédent de Sero, ce n'est pas contre toi.

En revanche ces cons auraient du t'inclure car tes goûts passent.

Maintenant je vais chercher ton cul pour un cadeau pour cet imbécile.

Car on aura le meilleur cadeau pour lui contrairement à un film de boule ou un minion géant comme ils ont acheté.

_________________________________

- Pourquoi un minion ? demandais-je alors que je marchais dans le centre commercial avec Bakugo

- J'en sais rien, j'imagine que Super Scotch leur rappelle un truc jaune qui crie banana.

- ...c'est vrai que c'est peu flatteur.

- Heureusement on va les éclater avec un meilleur cadeau.

- Tu as une idée ?

- Je pense les plaids avec les motifs de mandala.

- Oh je vois, un peu bohème. C'est vrai qu'il aime ça. Ou même une plante ! Il commence à en mettre partout dans sa chambre.

- Pas faux, on devrait pouvoir acheter les deux avec notre argent.

- Mais je n'ai pas...

- Mes parents sont dans les magazines t/p, et je sais que les tiens ne te fileraient rien sans justification, facture et promotion. Autant profiter que je sois un gosse de riche pour une fois.

- ...tu es plus gentil que tu ne le parais Bakugo.

- Ne dis pas ça aux autres où ils seront à mes pieds alors. dit-il avec un air suffisant

- Je retire ce que j'ai dit. répondais-je en plaisantant

Il sourit et on poursuivit nos achats, cependant à la caisse Bakugo se tourna brusquement vers moi.

- Tu le protégeras. déclara alors le blond

- C'est un plaid Bakugo.

- Je parle de Sero.

- Que-

- Ce qu'il se passe entre vous, ça pue le cul et...tant mieux. Vous êtes bien l'un pour l'autre, mais protège le aussi. Je sais qu'il observe tout le monde, aide tout le monde en silence et beaucoup oublie ça. Alors quand il ira mal, protège le aussi.

- Je te le promets.

- Et protégez-vous aussi je veux pas voir ce que vos visages fusionnés donnent.

- BAKUGO !

- Puis faut pas crevez d'une maladie provenant d'un pénis bordel.

- JE NE VEUX PAS BAISER BORDEL !

- ...oh ? Tant mieux, la bite c'est claquée.

Je soupirais en essayant de me débarrasser de la vague de gêne qui m'avait envahi face à ses propos.

Cependant mon esprit se concentra sur ses mots.

« ça pue le cul ».

Ce n'était certes pas la plus douce des manières, mais ça confirmait que ce qui naissait lentement entre Sero et moi, était peut-être un peu plus que ce que je pensais.

_________________________________

- Ça t'a plu ? demandais-je

Le soleil se levait, et seule dans sa chambre j'observais Sero entouré de ses cadeaux après la fête.

- Oui, c'était génial. Je dois avouer que je m'en doutais cependant.

- Comment tu as deviné ?

- Et bien à partir du moment où tu es partie en tête à tête avec Katsuki alors que tu as encore un peu peur de lui, je me suis dit qu'il devait y avoir une bonne raison.

- Détective Hanta.

Il se moqua.

- Viens. dit-il en tapotant son lit

Je m'installais à côté de lui.

- C'était génial, merci beaucoup. poursuivit-il

- Ce sont tes amis, ils ont...

- C'était génial grâce à eux, mais c'était fantastique car tu étais là t/p.

- oh.

- Je suis vraiment content que tu sois entré dans ma vie. dit-il en s'allongeant

Je suivis le mouvement et observais son plafond.

- Moi aussi.

Un silence s'installa.

Je sentis une chaleur frôler la main.

Mon regard s'abaissa dessus pour voir le petit doigt de Sero tenter de m'atteindre.

Je poussais un peu plus ma main.

Sero comprenant le message glissa alors un doigt puis les autres pour finalement l'enlacer.

Nos respirations s'accélérèrent un bref instant avant que nos regards ne se croisent et ne retournent alors presque gênés au plafond.

- Bakugo en vampire. dit-il brusquement

Je manquais de m'étouffer.

Je tournais la tête.

- Quoi ?

- C'est là, où je me suis dit « c'est elle. » Je...je veux protéger mes amis évidemment, mais ce soir-là quand je t'ai entendu parler, je voulais juste te prendre, t'enlacer et te murmurer entre des baisers à combien tu en valais la peine, combien tu étais incroyable.

Une vague de chaleur monta jusque mes joues.

- Bakugo au centre commercial, pour moi. répondis-je alors

- Il faut croire que Bakugo provoque beaucoup de choses. se moqua Sero

- Oui. Je..j'avais des doutes, mais je n'ai jamais réellement eu d'attirance. Mais avec toi c'est facile, je sens que je peux tout te dire, que je peux rester là aussi en silence et que tu ne me jugerais pas et surtout...

- Surtout ?

- Tu m'as promis une pinata.

Il pouffa de rire.

- Si c'est ton seul critère alors je suis content d'être le premier à t'en promettre une.

- Je suis sûre que j'aurais été incroyable avec un Best Jeanist qui m'offre une pinata. argumentais-je en plaisantant

- Ou Mount Lady.

- Nezu même. continuais-je

- J'ai bien fait de l'avoir dit en premier alors. répondit Sero avec un sourire en se tournant alors face à moi, son souffle près du mien

- Oui.

- C'est le moment du baiser n'est-ce pas ? J'aurais aimé que ce soit pendant ton anniversaire, mais je ne suis pas sûr de pouvoir attendre un an.

- Alors profitons du tien pour dire que c'est ton cadeau.

- Joyeux anniversaire à moi alors. murmura-t-il en déposant délicatement ses lèvres sur les miennes

Rien n'empêcherait mes larmes de continuer de couler et ma famille de se détruire.

Cependant je pouvais toujours me reconstruire sans eux.

Alors toutes ces années où mon existence fut balayée, bafouée et oubliée....

J'ai bien l'intention de les rattraper et de les célébrer avec des gens qui me font sentir aimée.

Parce que parfois il suffit de peu pour changer un monde.

Et pour moi, il a suffit de simples genoux et de deux mots.

Joyeux anniversaire.


____________________

NDA :

 Oui t/p a en ce moment rarement une bonne relation avec sa famille.

( Avec l'OS sur Bakugo ils font partie d'une sorte de série que je ne sais pas trop nommer mais qui fait ressentir la même chose :/ )

Evidemment parfois on veut secouer t/p et lui dire "BARRE TOI MA VIEILLE", mais il est dur de réaliser ce qu'on vous fait subir quand vous n'avez connu que ça.

 j'espère que ça vous a plu !



Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro