Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Eren Jaeger x reader : Emilien (SNK)

Chaque jour, ils trépassent, suent, se bousculent et gémissent.

Bien qu'une orgie correspondrait à cette description, c'est bien du métro dont nous parlons ici.

Des inconnus réunis, parfois dans le destin d'écouter Emilien qui a perdu son travail ce matin, ou parfois à observer Lucien qui fait le malin et se coince les mains dans les portes car il n'a pas écouté le lapin.

Oui, le métro n'est pas très vendeur.

On y va rarement de bonne humeur ou avec de bonnes odeurs.

Du moins, quand on n'est pas une adolescente nommée t/p.

Qui elle, à force d'observer Emilien, a vu ce jeune homme situé derrière lui.

Long cheveux bruns, yeux émeraudes et une construction beaucoup plus bâtie que son avenir, elle ne doutait pas que ce jeune homme de son âge abattait des cœurs chaque matin.

C'est dans ces moments-là qu'elle se sentait hors du temps, qu'elle n'arrivait pas à s'associer aux gens de son époque, comme si un fossé se créait.

Elle baissa alors les yeux au sol, mais chaque matin, ses pupilles se posèrent sur lui.

Bien qu'Emilien le battait de temps en temps avec une de ses dents pourries, dans son coeur, c'était bien ce bel Appolon qui avait une place de mille scénarios et fantasmes qu'elle n'osait s'avouer.

Elle pourrait aller lui parler, débordante de confiance mais non à la place son esprit préférait la rabaisser et ne lui laisser aucune opportunité.

Elle se tut donc et le vit de loin.

Mais dans un métro, des bousculades et un jeu de chaises musicales s'installent.

Qui entre femmes enceintes et mamys gagneront le fameux trône de l'assise ? Et qui sera le malheureux sacrifié qui devra se lever et risquer de se faire toucher, pousser et peut-être lécher ?

Ce jour-là ce fut t/p.

Elle se leva comme elle le put, se glissa dans un trou en tentant de tenir la barre mais très vite un souffle vint sur son cou.

Et autant Emilien imitait de temps en temps les éoliennes, il ne le faisait pourtant pas sur les gens.

Elle regarda alors dans la vitre le reflet, pour savoir qui lui faisait ça.

Et c'est quand elle fit un garçon légèrement plus âgé, probablement à l'université qu'elle se figea.

Surtout quand une main glissa sur sa cuisse plutôt que la barre.

Dans ces moments-là, on dit toujours qu'on criera, qu'on se battra et qu'on ne se laissera pas faire.

Mais peu de personnes comprennent... qu'on ne décide pas de ces instants-là, c'est notre inconscient qui prend le pas et dans la majorité des cas, la neurobiologie le dira, la paralysie se déroulera.

C'est donc figée, sans réaction, que t/p le laissa.

Mais dans un métro, il y a du monde n'est-ce pas ?

C'est justement le problème.

Peut-être qu'on observe Emilien, mais qui observera une passante lambda ?

Personne.

Surtout si elle se tait et ne bouge pas.

Alors les secondes coulèrent et ses doigts montèrent.

Sa respiration devint lourde et le stress de t/p ne faisait qu'augmenter.

Puis il commença à murmurer et...

- TU PENSES FAIRE QUOI LA CONNARD ?!

Le bel Appolon poussa cet agresseur et prit t/p, toujours déconnectée, dans ses bras en évitant, évidemment, de la toucher plus que nécessaire.

Une noiraude, la récupéra pendant que le blond tentait d'éviter une bagarre bien qu'il ait laissé Eren filer un coup de poing à ce type.

La foule réagit et murmura, tout en accusant cet homme d'attouchement.

Honteux il s'enfuit, mais t/p était toujours sous le choc.

Elle ne put parler ou avancer, elle était encore en train de sentir son toucher ou son souffle.

Armin, ayant compris la fit descendre avec Eren et Mikasa et ils décidèrent d'aller à l'hôpital.

Une fois là-bas, tout se calma lentement mais le trio ne put le savoir vu qu'ils durent partir, appelés par leurs parents.

T/p rentra donc plus tard avec les siens, choqués et révoltés de ce qu'il s'était passé.

Sa mère la consola, son père lui s'empêcha de crier contre le monde entier pour mal éduquer les enfants à ce point-là.

Pourquoi sa fille devait-elle subir les conséquences d'autrui ?

Elle fut emmenée en voiture à partir de ce matin-là et le métro fut banni.

T/p ne revit plus ce jeune homme.

De toute façon, son cerveau ne l'aurait plus observé.

Il l'aurait flouté.

Puis il lui aurait ajouté des cornes et une voix difforme, il serait venu la violer dans un sombre cauchemar comme tous les hommes qu'elle voyait.

Elle savait pourtant la différence mais...ses pensées ne la faisaient pas.

Chaque pas, chaque regard de leur part était un salissement et une peur.

Mais un jour, sa mère ne put l'emmener.

Elle dut y retourner dans ce fameux métro.

Elle monta tôt.

Emilien se tenait là, encore bourré de la veille avec sa pancarte qui disait maintenant qu'il était manchot.

Pourtant il la tenait avec ses deux bras.

Elle...rigola.

C'était bien la première fois depuis tout cela.

La foule débarqua.

Le jeu des chaises musicales recommença mais ayant prévu cela, elle s'était installée debout contre une vitre, fesses contre un mur, sac sur son devant, bras croisés sur sa poitrine et un qui tenait la barre.

Les gens parlèrent, la voix commença, on démarra puis...

- C'est toi ?

Elle leva les yeux pour le voir, le fameux Appolon.

- Je...merci.

Elle ne voulait pas en reparler, mais elle voulait les remercier.

Elle aurait sans doute vécu plus si jamais ils n'avaient rien fait.

- C'était normal, tu ne devrais pas nous remercier. dit le jeune homme blond

Le brun hocha la tête et lui sourit.

Bizarrement, son esprit n'arriva pas à le pervertir.

Elle fixa le sol mal à l'aise.

Le trio continua de parler, sans lui poser plus de questions et à une station, ils descendirent.

T/p souffla mais en même temps les remercia car....

.

.

.

elle n'avait pas été seule.

Le lendemain, elle décida alors de recommencer.

Un soudain courage lui était monté au nez et elle voulait arriver à vivre.

Ne pas laisser ce passé revenir.

Le même scénario se déroula, sauf que le brun à un moment s'arrêta et lui demanda son nom avant de se présenter.

Et bizarrement, Eren Jaeger sonnait beaucoup trop bien.

Chaque matin fut composé de cette routine.

Parfois t/p parlait.

Parfois Eren l'observait.

Parfois t/p le regardait.

Et parfois Armin soupirait en voyant déjà ce qui se profilait.

Mais c'était une bonne alchimie.

Le bruit, leurs liens et leurs points communs.

C'était toujours trop court.

Chacun redoutait la station des Haut Bourg, où ils savaient qu'ils se séparaient, mais le lendemain n'était que plus beau à se retrouver.

Du moins avant que Mikasa ne demande son numéro à t/p.

Bien sûr, Eren n'y a pas touché.

Il est rentré, le papier en poche tout comme Armin et Mikasa et l'a posé sur son bureau.

Sur ce papier, son numéro à elle, pourtant il le fixa juste.

Puis une minute passa et il ne put s'empêcher de l'enregistrer.

Juste au cas où.

Il savait que t/p l'avait donné à Mikasa car elle parlait de boxe ce matin-là et que la noiraude voulait apprendre cela à t/p et que c'était plus pratique de s'appeler pour savoir quoi emmener et préparer mais...

Il pouvait lui parler aussi, non ?

Il tapa son nom.

L'effaça.

Ajouta un surnom.

Qui saurait qu'il a mis un coeur à la place de t/p ?

Personne.

Il l'enregistra.

Il envoya un "bonjour" signé de son nom.

Il reçut une réponse.

Il hurla de joie et le lendemain de tout ça, peut-être qu'il l'enlaça.

Evidemment le développement se déroula.

Et de temps en temps, les matins de métro se déroulaient à deux plutôt qu'à quatre.

Ce n'était pas pour déplaire à t/p.

Les deux se rapprochèrent avec leurs cellulaires mais aussi à l'extérieur.

Ils sortaient parfois à deux, trois, quatre.

Sans but, juste marcher.

Parfois ils se rappelaient l'origine de leur relation, parfois ils parlaient de comment Eren finirait en prison.

C'était un jeu de chaise musicale, sauf que cette fois-ci, seul Eren et t/p jouaient, et le premier qui s'assirait, serait celui qui avouerait.

Malheureusement pour Armin, aucun des deux n'étaient fatigués de l'attente et cela allait durer longtemps.

Du moins avant le cours de Mr Blanc, qui mit leurs deux lycées ensemble pour un projet et t/p était dedans.

Ils purent donc se croiser et avancer grâce à la jalousie que Jean provoquait chez Eren juste en respirant et à Connie et Sasha qui s'amusaient à faire allusion au couple.

La musique s'accéléra donc, mais rien de bien pressant.

T/p, elle, n'espérait pas vraiment.

Et en même temps, elle voyait certains éléments.

Eren criait beaucoup à côté d'elle et il criait habituellement pour les choses qui le passionnaient.

(et qu'ils détestaient, mais elle préférait oublier cette possibilité)

Puis il rougissait quand elle le frôlait et parfois quand ils sortaient, leurs mains se collaient.

Donc elle ne savait pas.

Ce fut en une matinée de janvier, qu'Emilien agit.

Lui aussi, était assez blasé de cette routine.

Il décida alors en voyant les jeunes damoiseaux, de roter sur eux et de les pousser l'un contre l'autre.

Evidemment en tant qu'expert, il visa si bien que leurs lèvres se collèrent.

Les deux crièrent et se reculèrent, mais Eren prit de courage lui avoua alors ses sentiments.

T/p approuva et lui dit que c'était partagé et quand ils sortirent, tout fut terminé.

Mais à la station des Haut Bourg, autre que cette histoire d'amour, il y avait ce troubadour nommé Emilien, qui disparaissait à 10h pile du matin.

Il allait vers le placard ménager, pour doucement se démaquiller, et enfin mettre ses lunettes sur son nez.

Emilien, jeune physicien, était connu sous le nom de Hanji.

Et s'il y a une chose qu'elle étudiait chaque matin, dans ce métro, c'était le titanesque amour des adolescents.

Et croyez-moi sur cette ligne, il en fut de nombreux.

Sawney et Bean, Marco et Jean ne furent que des exemples.

Même si certains étaient plus ou moins douteux, on ne put voir que des heureux.

Alors un conseil quand vous prendrez votre ligne, observez les Emilien et souriez-leur, on ne sait jamais ce qu'ils pourraient vous faire dans les prochaines heures.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro