Chapitre 1: Troubles émotionels
L'histoire qui va vous être comté est celle d'une jeune fille dont tu incarnera le personnage,
tu te prénommes Génésis dans un monde dans lequel tu es une déesse.
Jadis, La Prophétie annonçait qu'après un million d'années, un cristal pas plus grand qu'une pomme allait apparaître.
À l'intérieur, le nouveau roi des dieux, Arès et la reine déesse Aphrodite devront verser quelques gouttelettes de sang. Le cristal fusionnerait avec celles-ci sous le jaillissement d'un éclair et ainsi, un enfant devrait en résulter.
Cet enfant serait le plus puissant, plus puissant que tous les dieux réunis. Qui plus est, il obtiendrait à la fois le pouvoir de son géniteur ainsi que sa génitrice.
Le pouvoir de la destruction rien que par la pensée assimilé à la beauté et la clémence maternelle formeraient un être dévastateur, dont le regard ruinerait toute pensée et toute ambition.
Le jour fatidique arriva, comme prévu, le cristal s'illuminait d'une pureté inégalable. Tout le royaume se trouvait devant Olympe, au Paradis.
Le roi arrivait alors aux côtés de la reine, puis ils s'avancèrent devant le cristal tant attendu sous les regards ébahis du peuple.
Arès sortit donc un canif orné d'or, aussi aiguisé que le cristal en lui même. Il se coupa le bout de l'index puis une gouttelette vint se déposer au creux du cristal. Aphrodite fit de
même et c'est alors que le silice se mit à tournoyer dans le vide.
Il virevoltait tout en émanant une lueur pure telle une mélodie ascendante digne d'une harpe céleste. Ce fut un spectacle sans prétention qui excellait d'harmonie et reflétait les rayons du soleil. La création d'une nouvelle ère par laquelle une créature divine en serait le destrier.
Cette funeste scène prit fin lorsque le cristal pur eut une envergure qui différait de ce qui précédait.
Ainsi, le cristal perdit de sa beauté, sa pureté semblait s'assombrir sous une couche de brume sombre et désolante. Cela se prodiguait devant les regards incompris du royaume. La divinité avait dès lors, avant même de naître perdu son ampleur en un instant.
Ainsi se cheminait le cristal, il sombrait dans la noirceur, le vide néant se comblait alors d'une aura brumeuse. Comme un flou, un vide dans les esprits de chacun, l'inattendu, l'inébranlable; confusion régnait tout comme cet enfant se devait de régner.
Le cristal corrompu régressait jusqu'à revenir à sa place initiale, avant son envol. L'atmosphère auparavant prospère était à présent rude et prudent. Ce fut un désastre accablant, chacun s'interrogeait sur la scène à laquelle il venait d'assister, cet imprévu soudain brusquant la réflexion de tous, dont nul ne connaît la provenance ni ne savait y remédier. Elle qui venait porter préjudice aux dieux célestes d'une humiliation les plongeant dans l'humilité profonde.
Leur sang était-il trop défectueux pour concevoir un enfant ? Ne furent-ils pas assez purs ?
Par conséquent, aussi corrompu soit-il, allait-il tout de même s'animer, se métamorphoser en un enfant synonyme d'ange où alors en un démon dépourvu de cœur? Une créature née pour engendrer chaos et désastre tandis qu'un beaux petit ange aurait pu en jaillir en tant que nouveau héritier. Tant d'années vaines, tant de croyances inutiles envers un futile être qualifié de démon.
Aujourd'hui devait être la naissance d'un ange et à la fois d'un dieu, à présent, le cristal n'est plus ce qu'il était; seulement une aura sombre, plus sombre que toute âme mortelle. Plus sombre que même que l'âme du plus démoniaque humain. Un million d'année d'attente, tant d'espérance dans cet enfant furent fastueuses.
Les regards étaient tous dirigés vers le sol, comme pour trouver une trappe menant aux terres profondes sauf qu'ils étaient plus bas que terre. Plus bas encore que les tréfonds enfouis, dans une zone inexplorée même par Jules Vernes. C'est ainsi que ce déroula cet « événement ». Te métamorphosera-tu en enfant impur ou resteras-tu une vulgaire aura corrompant le silice sacré?
Une brèche s'entrouvrit dans les cieux, les regards se tournèrent dès lors là-haut. Illuminés par l'ampleur de la brèche, les visages habités par l'amertume devinrent rayonnant. Des rayons similaires au cristal pure initial prirent part du ciel bleuté et dépourvu de nuages. Tel un projecteur, s'élançait sur la scène un parchemin similaire à un script selon les circonstances. Des paroles révélatrices y étaient inscrites, la prophétie voulait mettre un terme à ce carnage. Une lettre envoyée des cieux, serais-ce la voie vers le bonheur, la réussite? Tout pouvait y être inscrit et à la fois seulement quelques coups d'ancres paraboliques.
Arès prit de précipitation soudaine la lettre et ainsi se mit à la lire; tout le monde était comme pendu à ses lèvres. Ce funeste parchemin aurait-il les mots assez adéquats pour atténuer ce désastre?
-Enfant de pureté céleste, divinité grecque, naissant de roche et d'entourage. Une pureté à laquelle deux sang distinct combiné avec silice ne pourraient créer la pureté sans pareil. Angel Smith, insouciante, cette jeune colombe reliera la prophétie annoncée autrefois avec la scène qui aurait dû être. Rétablir ordre et destin via le biais sanguin, tel est son sort.
Confusion régnait, le roi Arès pointa son regard perçant comme pour percer le mystère. D'une voix austère, il appela Angel Smith parmi la horde, ce qui fut vain. Lorsque soudain, une faible voix étouffée se faisait entendre de l'autre bout de la foule. D'un geste de bras vif, Arès fit s'écarter la masse et ainsi, laissait s'entrevoir une jeune fille. À vrai-dire, ce fut une neko*; mi-humain, mi-chat. La paysanne possédait des oreilles de chat grise tout comme sa queue ainsi que des canines.
Stupéfait, Arès lui demanda son prénom. Elle repondit: Angel Smith.
À présent, le royaume dévisageait de leurs regards surpris l'enfantine qui, elle-même était confuse. De sang-froid, il la fit avancer puis monter sur l'estrade auprès de la reine. Angel fut alors au-dessus de tout, elle n'était plus la paysanne orpheline d'autrefois. Le seul fait de se situer si près du roi et de la reine des dieux lui procurait milles émotions. Son cœur battait à son paroxysme, nul ne savait ce qu'elle avait de si singulier afin de se retrouver si bonifiée.
Arès lui demanda si elle avait connaissance des raisons pour lesquelles son nom faisait partie de la prophétie. D'une voix fébrile, elle stipula que non. Cependant, Arès remarquait un regard innocent dans ses yeux, une pureté céleste. Une parure enfantine accompagnait les traits de son visage qui, quant à eux étaient en accord parfait avec sa chevelure. Le déclic se fit apparaître dans la pupille bleutée du dieu suprême.
« Serait-elle la pureté manquante au cristal? »
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