Disclaimer : Au Japon, en tout cas dans les animes, les relations entre cousins sont beaucoup plus tolérées qu'en France, donc pas de commentaires négatifs sur ce fait svp. Bonne lecture !

Aujourd'hui, tu fais enfin ton entrée dans l'école prestigieuse qu'est Yuei, en retard de deux mois par rapport aux autres, à cause du remariage de ton père, qui a eu beaucoup de mal à accepter de t'inscrire à l'internat pour que tu restes ici.

Ton cas étant un peu à part, on t'a laissé le choix de la classe dans laquelle tu irais.

Tu avais beaucoup entendu parler de la classe de 2-A, tu avais donc décidé de choisir cette dernière.

Enfin, ce n'est pas la seule raison.

Ta tante t'avais beaucoup parlé de son fils, qui fait partie de cette classe.

Oui, tu est (T/P) (T/N), la nièce d'Akari (T/N), mère de Shoto.

Tu sais bien évidemment ce qui est arrivé à ta tante, et au début, tu en as voulu à tous les Todoroki, les tenant pour responsables de l'état de ta tante, mais cette dernière a continué à tenter de te faire changer d'avis pour ses enfants, et elle a réussi.

Maintenant, tu es plutôt curieuse de savoir qui est devenu son "petit chéri", comme elle aime l'appeler.

Enfin, pour revenir sur le présent, tu t'avance vers la salle des professeurs, où tu as rendez-vous avec Eraserhead, ton professeur principal, qui t'emmène devant la salle de classe des 2-A.

Il te demande ensuite d'attendre un peu, le temps qu'il annonce ton arrivée, puis te demande de venir te présenter à la classe.

Tu te places donc devant le tableau, et dis :
- Je m'appelle (T/P) (T/N), je suis enchantée de vous rencontrer. Je compte sur vous pour l'année qui vient !

Tu relève la tête vers ta classe, et vois un certain bicolore te regarder, l'air un peu secoué.

Tu le trouves vraiment mignon.

Tu es coupée dans ta contemplation par Eraserhead :
- Ok, va t'asseoir, on va commencer le cours.

Tu fais ce que le professeur te dit, et le cours commence.

~

Les cours de la matinée passent assez rapidement, et la pause de midi arrive.

Les filles de la classe viennent vers toi, voulant sympathiser avec la nouvelle arrivée.

Elles sont cependant prises de vitesse par Shoto, qui commence à te parler :
- Euh, bonjour...

Son ton et son visage gêné te font esquisser un sourire.

Tu lui répond donc :
- Bonjour. On se rencontre enfin. Enfin, tu ne me connais pas, mais j'ai beaucoup entendu parler de toi, donc j'ai l'impression de déjà te connaître. Tu veux bien venir manger avec moi ? On a beaucoup à se dire, je pense.

Vous commencez donc à marcher vers le self, et Shoto te demande :
- Qui es tu ? Tu portes le nom de ma mère...

Ce à quoi tu répond :
- Je suis ta cousine, la fille du frère de ta mère, en fait. Tante Akari m'a beaucoup parlé de toi, tu sais.

- Oh... Je ne savais pas que ma mère avait un frère... Euh... Elle va bien ?

- Oui, elle va beaucoup mieux. Tu lui manques beaucoup, tu sais ? Elle n'arrête pas de me parler de toi.

- Oh, je... Je suis soulagé, je croyais qu'elle me détestait, après ce qu'il s'est passé...

- Quoi ? Non, elle sait que tu n'y es pour rien, et puis... Toi aussi, tu as souffert.

- Je... Tout ce temps, j'ai eu peur... Alors, j'ai fini. Je ne suis jamais allé la voir, tu sais ?

- Oui, elle me l'a dit. Mais tu sais, il y a un début à tout. Pourquoi ne retournerais-tu pas la voir, ce soir ? J'avais prévu d'aller la voir, tu auras qu'à venir avec moi !

- Oh... C'est vraiment gentil de proposer, mais... Je ne me sens pas encore prêt.

- Très bien. Préviens moi quand tu seras prêt, je t'accompagnerai. Tante Akari sera très heureuse de nous voir ensemble, j'en suis sûre !

~

Les jours ont passé depuis ta rentrée.

Cela fait maintenant deux mois que tu es dans cette classe.

Au cours de ces deux mois, tu es devenue très amie avec les filles de la classe.

Enfin, tu étais proche de tout le monde, sauf de Katsuki.

Mais, lui, c'est un cas à part, on va dire...

Autre nouvelle : ton cher cousin t'avait volé ton cœur et ne semblait pas vouloir te le rendre.

En effet, maintenant, à chaque fois que le vairon est proche de toi, ton cœur bat la chamade.

Mais ça ne t'empêche pas de rester très amie avec lui, tu estimes votre lien bien trop précieux pour t'éloigner de lui à cause de ça.

Enfin, revenons à nos moutons :

Aujourd'hui, Shoto se sent enfin prêt à aller voir sa mère, et t'as demandé de l'accompagner.

Il a quelque chose à te demander, apparemment.

À la fin des cours, vous allez donc prendre le métro, qui vous dépose juste devant l'hôpital où réside ta tante.

Tu sens que Shoto commence à stresser un peu, alors, dans un geste qui se veut rassurant, tu prend sa main.

Il se tourne vers toi, un peu surpris, et tu lui lance un doux sourire.

Quelques rougeurs apparaissent sur ses joues, et il te rend ton sourire avant de lâcher ta main et de s'avancer vers l'hôpital, l'air décidé.

Vous atterrissez assez vite devant la chambre de sa mère.

Shoto prend une grande inspiration, et ouvre doucement la porte, puis entre.

Tu décides de l'attendre dehors.

~

Shoto ouvre la porte, les yeux un peu rouges.

Immédiatement, tu t'inquiètes :
- Ça ne s'est pas bien passé ?

Ce à quoi il te rassure :
- Si, ne t'inquiètes pas. Je viendrais la voir plus souvent, maintenant. Merci, (T/P), c'est grâce à toi que j'ai pu la revoir.

A la dernière phrase, il te prend dans ses bras, provoquant l'accélération de tes battements de cœur.

Tu lui répond :
- Non, je n'y suis pour rien. C'est parce que tu en as eu le courage que tu es là aujourd'hui.

Tu lui rend son étreinte, et il te reprend :
- Justement. Sans toi, je n'aurais pas eu le courage nécessaire pour le faire.

Tu deviens rouge comme une tomate à l'entente de cette phrase.

Tu lui demande, tant bien que mal :
- Q-qu'est ce que tu veux dire par là ?

Il se sépare de toi et pose sa main sur ta joue, un doux sourire sur les lèvres.
- Tu n'en avais pas conscience ? Depuis qu'on se connait, tu m'a toujours encouragé, tu es restée à mes côtés.

- Hein ? Mais, je... Si j'ai fait ça, c'est parce que...
Tentes-tu de rétorquer, avant de t'arrêter, te rendant compte que tu es à deux doigts de lui révéler tes sentiments.

Ses yeux s'adoucissent, et il continue :
- Je t'avais dit que j'avais quelque chose à te demander, tu te souviens ?

- Euh, oui... Mais je ne vois pas le rapport avec notre discussion...

- Moi si. (T/P), est ce que tu veux sortir avec moi ? Je promets de tout faire pour te rendre heureuse.

Au fur et à mesure de ces mots, les larmes te montent aux yeux.

- Mais, tu... C'est une blague, c'est ça ? Il n'y a pas moyen que tu t'intéresses à moi... Une fille comme Momo t'irait bien mieux et-

Le jeune homme te coupe :
- J'ai vraiment l'air de blaguer ? Tu sais, peu importe ce que les gens disent, la fille qui m'irait le mieux, c'est celle que j'aime, c'est tout. Et je voudrais bien entendre sa réponse.

- Si je suis assez bien pour toi, j'accepte avec plaisir. Je t'aime Shoto, plus que tout.
Dis-tu en prenant le jeune homme dans tes bras.

Tu l'entends te chuchoter à l'oreille :
- Moi aussi, je t'aime.

Vous êtes dans les bras l'un de l'autre, quand vous entendez un grand bruit, de l'autre côté de la porte.

Vous vous tournez vers la porte, qui s'ouvre sur ta tante, qui vous dit :
- Désolée, j'ai tout écouté... La mise en couple de mon petit chéri et de mon petit soleil est trop importante pour que je la loupe !

Puis elle se met à rire, vite rejointe par vous deux.

Ensuite vous vous faites un gros câlin, heureux que cette partie de la famille soit réunie.

~

Quels que soient les préjugés, l'amour mérite toujours d'être vécu.

Vous en serez la preuve.