Archer x Reader [ Fate/Zero ]
Commande de Potatoesgirl7, j'espère qu'elle te plaira^^.
Je tiens à préciser que c'est un UA soulmate : une marque apparaît au coin de l'oeil des âmes sœurs quand elle se rencontrent.
On pourrait dire de toi que tu es "divergente ", tu refuses de te plier à la norme.
En effet, tu rejettes très fortement les idées reçues de la société, consistant à attendre sagement son âme sœur en se préservant pour cette dernière.
Même si, au fond, tu te doutes bien que ton partenaire ne tardera pas à se manifester.
Tu as la ferme intention de le renvoyer les pieds devant de là où il vient.
Du moins, c'était ton intention jusqu'à maintenant.
Aujourd'hui, comme à ton habitude, tu traines un peu dans les rues, maudissant les couples qui s'affichent.
Ne faisant pas vraiment attention à ce qui se passait devant toi, tu percutes quelqu'un et tombe à terre.
Tu entends très clairement :
- Pff... Misérable insecte, regarde où tu vas.
Son ton hautain te fait sortir de tes gonds, et tu te relèves vivement, t'appretant à lui faire retirer ses mots.
Mais au moment où tu croises son regard, tu te paralyse. Il y a deux raisons à cela : tout d'abord, son regard est tellement froid qu'il te glace le sang.
Ensuite, tu sens une sorte de picotement au coin de ton œil.
Tu reprends bien vite tes esprits et te met à courir le plus vite possible jusqu'à chez toi, savourant autant que tu regrettais chaque foulée qui te séparait de cet homme, de ton âme sœur.
Mais c'était sans compter sur le destin, qui fait que le nouvel élève de ta classe n'est autre que lui.
Tu commences sérieusement à penser que tu as la poisse.
Tu as longtemps hésité à sortir de chez toi ce matin, encore troublée par l'étoile s'étant tracée au coin de ton œil, mais tu avais fini par te convaincre qu'il ne serait pas à ton lycée de toute façon.
Grosse erreur.
Pendant qu'il se présente, tu te recroquevilles sur ta table, priant pour qu'il ne prenne pas la place vacante à ta droite.
Raté, le prof veut ta mort.
Bon tant pis, tu n'aurais qu'à faire de ton mieux pour l'ignorer le reste de l'année, ce que tu t'appliques d'ailleurs à faire toute la matinée...
À l'heure de midi, tu ranges tes affaires le plus vite possible, ayant rendez vous avec tes amies pour manger.
Tu as hâte de te confier à ces dernières, pour voir ce qu'elles pensent de ta situation actuelle, elles sont toujours de bon conseil.
Tu es cependant bien vite coupée dans tes réflexions par une main aggrippant ton bras.
SA main.
Tu le regardes et lui demande :
- Quoi ? T'as quelque chose à me dire, le bourge ?
- Oui. Viens.
Te répond-il, t'entraînant sans te donner ton avis.
Arrivés dans un coin désert, il te lâche et te dit :
- D'ordinaire, je ne me serais même pas attardé à te regarder. Mais tu es mon âme sœur, et mes parents m'ont ordonné de m'excuser. Ils m'ont aussi dit de t'inviter chez nous. Je t'attendrai au lycée samedi prochain à 14h.
Après ces mots qui ont paru lui arracher la gorge, il est parti à une vitesse hallucinante, te faisant jurer.
C'est donc d'un air bougon que tu t'es dirigée vers tes amies, qui ont été très surprises de son attitude, et qui t'ont aidée comme elles ont pu, te donnant leurs meilleurs conseils, qui t'ont fait choisir de venir au lycée le samedi, bien habillée.
Il ne te fait pas attendre très longtemps, et commence à marcher, t'incitant silencieusement à le suivre.
Tu commences un peu à cerner son personnage, ce n'est pas un si mauvais bougre que ça, il n'est juste pas très doué.
Ton impression est d'ailleurs confirmée par ses parents, qui t'adoptent sur le champ.
Ce sont des personnes très gentilles, tu t'entends tout de suite très bien avec eux.
Tu te promet silencieusement de faire des efforts avec Gilgamesh, pour leur faire honneur.
~
Tu te rapproche donc de plus en plus de ce dernier au long de l'année, en apprenant un peu plus sur lui à chaque fois, te poussant à accepter les sentiments que tu ressens de plus en plus.
Et c'est donc ce que tu fais, ignorant qu'il fait de même.
Pourtant, tu es la seule avec qui il parvient à sourire, cela fait même un long moment qu'il a cessé de te traiter d'insecte.
Et c'est en ignorant chacun de votre côté les sentiments de l'autre que l'année passe.
~
À la cérémonie de fin d'année, il te trouve tant bien que mal dans la foule, et t'emmène, se contrefichant autant que toi du discours prononcé.
Vous vous asseyez dans la cour, côte à côte, et tu commence à contempler le ciel.
- Merci de m'avoir sortie de là, j'étouffais.
- De rien, moi aussi j'en avais assez.
Te répond-il avec un sourire, chose rare.
Il ne tarde pas à continuer.
- Il y a quelque chose que je veux te demander depuis un moment.
Tu te tournes vers lui, l'incitant à continuer d'un sourire.
- Tu ne crois pas au système des âmes sœurs, n'est ce pas ?
Ah. Tu ne t'y attendais pas.
Tu commences légèrement à paniquer, mais tu te calmes assez vite, prête à tenter le tout pour le tout.
À la recherche de la moindre petite expression susceptible de traverser son visage, tu lui répond :
- Avant de te rencontrer, j'avais l'intention de renvoyer mon âme sœur à grands coups de pieds quand elle viendrait. Mais maintenant, c'est différent. Peut être que certains diront que c'est le destin qui me pousse à penser ça, mais je m'en moque. Je sais que mes sentiments sont réels, et s'ils ne le sont pas, je ne veux pas savoir ce que sont les "vrais sentiments". Aujourd'hui, je sais que je ne me trompes pas. Je t'aime, Gilgamesh.
Tu le fixes droit dans les yeux, sans aucune gêne par rapport à ce que tu viens de dire.
Il te prends dans ses bras, pour la première fois depuis que vous vous connaissez.
- J'ai toujours pensé que le système des âmes sœurs était ridicule. Je me disais que mon âme sœur avait intérêt à être belle et riche, si elle voulait rester avec moi. Je sous estimais le sentiment amoureux, parce que je ne le connaissait pas. Jusqu'à ce que tu me rentres dedans, ce jour là. J'ai mis un certain temps avant de pouvoir être honnête, mais maintenant je peux le dire. Ma rencontre avec toi est la meilleure chose qui me soit jamais arrivée. Je t'aime, (T/P). Plus que tout.
Tu resserre ton étreinte, plus heureuse que jamais tu ne l'a été, ce qui est également le cas de Gilgamesh.
Et c'est là que ça vous vient comme la plus claire des évidences : vous ne vous séparerez jamais, que ce soit dans cette vie ou dans les prochaines.
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