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Chapitre 32 : Draco Malfoy

– Tu n'as pas intérêt à mourir, Potter, parce que je suis loin d'en avoir fini avec toi.

Bellatrix intervint aussitôt pour les séparer. Harry pouvait sentir sa baguette s'enfoncer dans son dos alors qu'elle le poussait à travers les couloirs du Manoir.

– Le poison mettra un moment à refaire totalement surface, dit-elle, mais il refera surface. Dumbledore a un temps limité pour répondre à nos exigences.

– Si jamais Voldemort revient, qu'est-ce que vous ferez de lui ? demanda Harry d'une voix blanche.

Seul le silence lui répondit, ce qui était peut-être pire que de savoir. Être seul avec elle ravivait des souvenirs qu'il préférait oublier et dans la pénombre, il avait l'impression que la gueule d'un serpent pouvait se jeter à sa gorge à chaque pas.

Quand Bellatrix ouvrit une porte, dévoilant une pièce aveugle aux murs gris sans le moindre meuble, il entra, la tête haute. Hors de question de lui montrer sa peur, elle s'en réjouirait trop. Il recula néanmoins quand elle fit mine d'entrer à son tour. Un soudain flash déchira les ombres et elle s'effondra comme une masse à ses pieds.

Les yeux écarquillés, Harry l'enjamba. Dans le couloir, il crut voir un morceau de cape disparaître dans les escaliers. Le cœur battant, il retourna près de Bellatrix. Sa main était crispée autour de sa baguette. Ses propres mains tremblaient quand il desserra ses doigts à la hâte pour la récupérer. Il arrivait en bas de l'escalier quand des bruits de pas le firent reculer derrière une statue, pressé contre le mur. En entendant les voix, il se changea en chat.

C'était Narcissa qui parlait.

– Tu as pu... ?

– Oui, répondit la voix de Lucius Malfoy. Es-tu sûre de ce que tu fais ?

Harry se roula en boule derrière la statue. Les parents de Malfoy ne pouvaient peut-être pas le voir, mais quelqu'un qui descendrait les escaliers, si.

– Ce n'est pas comme si nous avions une meilleure solution, Draco est impossible à prédire dernièrement, on ne peut pas...

Des bruits de pas à l'étage les firent taire et Harry entendit les bruissements de capes, signe qu'ils s'éloignaient. Il bondit de l'autre côté de la statue en urgence puis se terra dans l'ombre alors que les pas approchaient. Son souffle se coupa quand Bellatrix passa juste devant lui, le bas de sa robe le frôlant presque.

Elle semblait hors d'elle.

– Greyback !

Son hurlement raisonna dans les couloirs et Greyback surgit d'une pièce attenante. Harry n'osa pas bouger. Bellatrix lui tournait le dos, mais si le loup-garou baissait les yeux, il le verrait.

– Va remplacer celui qui surveille Draco, je veux que ce soit toi. Potter s'est échappé et on sait qu'il ne quittera pas le Manoir sans lui. Ouvre l'œil, quelqu'un ici l'a aidé. Quand j'aurai mis la main sur lui, il regrettera d'être né.

Elle disparut dans un couloir et Greyback tourna les talons. Harry osa respirer de nouveau. Comme une ombre, il suivit la trace du loup-garou jusqu'aux appartements de Draco. Le Mangemort en faction laissa sa place à Greyback qui ouvrit la porte d'un coup de pied.

Harry se faufila à l'intérieur. Visiblement Draco était en train de fouiller sa bibliothèque, sans doute à la recherche d'un antidote, et s'était retourné pour toiser Greyback.

– Une idée d'où est Potter ? grogna ce dernier.

Durant une fraction de seconde, Harry crut voir du soulagement dans l'expression de Draco, mais tout ça s'effaça aussitôt derrière un éclat de rire.

– Parce qu'il vous a encore échappé ?

– Tu n'essaies même plus de faire semblant on dirait.

Caché derrière un canapé, Harry guettait une ouverture pour se retransformer et Stupéfixer Greyback, mais la tentation d'écouter un peu plus était trop forte. Draco venait de frôler sa joue en sang.

– C'est inutile, répondit-il. On sait tous les deux dans quel camp je suis.

Greyback envoya son poing, Draco se décala juste à temps et les livres derrière sa tête se déchirèrent entre les ongles jaunis du loup-garou.

– Le mauvais camp, dommage pour toi, fit Greyback.

– Le mauvais ? Les seules choses qui amènent des adeptes à ton cher Maître c'est la bêtise et la peur. La peur c'est efficace un temps, mais ça ne fonctionne pas éternellement, regarde-moi. La bêtise fonctionne mieux, je l'admets, mais soyons honnête elle n'apporte pas des sorciers de grande qualité, regarde-toi.

Draco esquiva un nouveau coup et les ongles de Greyback se plantèrent dans le bois en crissant.

– Alors oui, j'ai choisi Potter. En même temps c'était prévisible je n'aime pas perdre.

Derrière son canapé, Harry cligna des yeux, stupéfait.

– Mais toi, Malfoy, tu lui sers à quoi à Potter ? Tu as les beaux discours, mais combien de fois tu l'as attiré dans des dangers qui ont failli le tuer, hein ? À part servir d'appât au Seigneur des Ténèbres, c'était quoi ta grande utilité ?

En guise de réponse, Draco releva le menton avec dédain, sauf que Harry le connaissait assez pour savoir que les mots l'avaient atteint. Draco ne fit pas un geste quand la main crasseuse s'approcha de son cou.

– Je pourrais faire de toi un obéissant petit loup-garou, tu n'es plus si jeune alors il me faudra peut-être un peu de temps pour te dress...

Un jet de lumière le projeta contre une commode qui s'effondra sous son poids, l'enlisant dans des éclats de bois. Harry abaissa sa baguette et croisa le regard de Draco qui avait perdu son sourire.

– Tu as pris ton temps.

– Je viens d'arriver, mentit Harry.

Il s'en voulait d'avoir cédé à la curiosité mais d'un autre côté, il ne regrettait pas d'avoir laissé Draco parler un peu plus longtemps, enfin jusqu'à ce que Greyback décide de poser la main sur lui.

– Il faut qu'on parte d'ici, dit-il en se tournant vers la porte des appartements encore ouverte.

– On peut utiliser une des cheminées, répondit Draco.

Il sortit un petit sac de toile de la poche arrière de son pantalon.

– C'est de la poudre de cheminette, elle était dans ma bibliothèque. Quelqu'un l'a mis là.

Harry acquiesça, sans doute la même personne qui l'avait aidé. Il se dirigeait vers la porte quand il remarqua que Draco ne bougeait pas, puis réalisa que le poison était toujours là, assez pour qu'il soit obligé de s'appuyer à la bibliothèque pour tenir debout.

Sentant qu'il allait vite le regretter, Harry revint vers lui et lui tendit la main. Draco haussa les sourcils et passa un bras autour de ses épaules, s'appuyant de tout son poids sur lui.

– N'en profite pas trop.

Harry l'ignora. Ça allait être long, très long.

– C'était suffisamment dangereux si tu avais pu marcher normalement...

– C'est moi qui ai la poudre de cheminette, alors tais-toi et avance, le coupa Draco en les entourant d'un sort de Désillusion. La cheminée de la bibliothèque est la plus proche, si on arrive à l'atteindre, on a une chance.

Harry referma les appartements de Draco derrière eux en priant pour que Greyback ne se réveille pas trop vite. La bibliothèque en question se trouvait à l'autre bout de l'étage. En sentant Draco s'essouffler après quelques pas seulement, l'inquiétude d'Harry monta en flèche. Il ne pesait pas sur lui uniquement pour l'ennuyer.

Les seuls Mangemorts qu'ils croisèrent au pied de l'escalier et à l'autre bout du couloir étaient trop loin pour repérer le sortilège de Désillusion et après une angoissante traversée, Harry poussa la porte de la bibliothèque avec prudence.

Une grande pièce circulaire aux murs recouverts de livres se trouvait derrière. Des étagères courbées pour accueillir d'autres ouvrages encerclaient un espace où des fauteuils attendaient les invités. De l'autre côté, une cheminée se découpait dans le marbre, son âtre éteint laissant entrevoir des braises rougeoyantes, mais la lumière venait de lampes en cristal suspendues au-dessus de leurs têtes.

Alors qu'ils approchaient, Bellatrix glissa de derrière un rayonnage, se plaçant entre eux et la cheminée.

– Comme je le pensais, dit-elle. Je vois que tu as trouvé de la poudre de cheminette, Draco.

Soutenant toujours Draco d'une main, Harry leva la baguette de Bellatrix, prêt à les défendre. Celle-ci fit tournoyer sa baguette d'emprunt et la porte ne tarda pas à s'ouvrir sur le reste des Mangemorts, dont Lucius et Narcissa. Harry sentit Draco se tendre. Il était encore plus pâle que d'habitude et un film de sueur couvrait son front.

Il avait besoin de l'antidote au plus vite.

– Draco... appela Narcissa. Bella, il faut lui donner l'antidote.

– Qu'il vienne ici, dit Bellatrix. Ton fils n'a rien à faire au côté de Harry Potter.

Lucius fit signe à son fils de le rejoindre.

– Dumbledore n'a toujours pas donné de réponse, poursuivit Bellatrix en étudiant sa baguette d'un air ennuyé. Maintenant qu'ils croient tenir notre maître, il faut croire qu'ils n'ont plus besoin de toi, Potter. Si on te renvoyait à eux morceau par morceau, à ton avis, ça les ferait reconsidérer leur décision ?

Le ton chantant de Bellatrix lui donna la nausée : elle ne plaisantait pas. Les Mangemorts qui l'entouraient renforçaient son mal-être et Harry ne leur donna pas la satisfaction de détourner le regard.

– Draco, insista Narcissa, pressante. Viens.

Avec l'impression de se séparer de son dernier rempart, Harry desserra son étreinte. Draco ne bougea pas. Est-ce que c'était le poison ? En tournant la tête, Harry découvrit qu'il toisait Bellatrix. Il avait l'air parfaitement alerte, pourtant.

– Qu'est-ce que tu attends ? fit Lucius.

– Allons Draco, soit raisonnable, dit Bellatrix. Il est notre seul moyen de faire céder Dumbledore et il le sait.

Harry sentit la prise sur son épaule se resserrer.

– Tu ne peux rien pour lui, Draco, dit Bellatrix. Laisse-moi te montrer.

Elle leva sa baguette et Draco le repoussa derrière lui.

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