Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Le soldat métallique (partie 2)


L'après midi se déroula sans événement majeur, mais c'est le soir que tout bascula. Mat était en train de patrouiller dans la ville, lorsqu'une voix lui annonça dans son oreillette :

- Alerte rouge ! Les sauvages attaquent ! Chaque soldat est demandé à son poste de combat, toutes affaires cessantes ! Je répète...

Mat grommela avant d'obtempérer. Encore eux ? Ces monstres à fourrure et aux yeux de diable avaient déjà été décimés par les soldats il y avait environ 2 cycles, et Mat aurait pensé qu'ils auraient retenu la leçon.

Il se dépêcha de rejoindre son poste sur les murailles, sortant du Dôme à toute vitesse. Il partageait ce poste avec 2 "camarades", et leur rôle consistait à charger et tirer avec le "Dragneel", un espèce de canon qui crachait du feu à très haute température. Elle brûlait tout le corps des victimes, ne laissant même pas les os, et avait un rayon très large bien qu'elle n'ait pas une longue portée.

Les 3 soldats se mirent en place, Mat ayant le rôle de charger le charbon entre chaque tir : sa main étant faite de métal, il était le plus resistant à la chaleur de l'arme.

- Tenez-vous prêts, soldats, ils arrivent dans 2 minutes environ, leur souffla la voix dans leur oreillette.

Mat plissa les yeux. En effet, au loin, il pouvait aperçevoir les silhouettes des sauvages, courant à quatre pattes. Les silhouettes se précisèrent, et le soldat fut saisi d'épouvante.

Les sauvages semblaient fous, avec leurs yeux rouges flamboyants de rage et leurs canines sortis. Ils couraient à quatre pattes à toute vitesse, tels des animaux lancés au galop, et les soldats pouvaient entendre de loin leurs grognements meurtriers. En plus de cela, ils semblaient s'être peinturlurés de rouge... du sang ? Cela n'étonnerais pas Mat si c'était le cas, ces choses n'étaient pas humaines.

- À vos canons... murmura la voix dans l'oreillette

Mat enfourna rapidement du charbon, et ses acolytes se préparèrent à tirer.

- 3...

Mat arrêta d'enfourner et leva la tête.

- 2...

Les soldats voyaient maintenant distinctement les visages de leurs assaillants, purs masques de haine.

- 1...

Mat se tendit de tout son corps, dans l'attente du choc.

- Feu !! beugla le caporal dans l'oreille de Mat

Tous les canons tirèrent en même temps, dans un fracas du diable. Un soldat cria quelque chose à Mat, mais celui-ci n'entendit pas, rendu sourd par le bruit des tirs. Son autre "camarade" lui donna un coup d'épaule, lui faisant signe de recharger. Mat s'activa, couvrant de sa main libre son oreille gauche.

Les canons retirèrent, mais cette fois Mat avait eu le temps de se protéger. Il jeta un regard en contrebas, observant le champ de bataille. Quasiment la totalité des sauvages avaient disparus, complètement carbonisés par le souffle des Dragneels. Les survivants erraient sur le champ de bataille, jetant des retard hagards autour d'eux. Un des sauvages se mit à genoux, et se suicida à l'aide de ses griffes. Les autres hurlèrent une dernière fois, cette fois un hurlement triste et lancinant, avant de fuir.

Un soldat cracha par terre :
- Et qu'on ne vous revoir plus, sales sauvages !

Mat songea qu'en fait, ils n'étaient pas si différents de ces "sauvages". Après tout, les soldats étaient traités comme des "sauvages" par ceux de la haute, les habitants normaux du Dôme. Et le niveau intellectuel n'était pas plus élevé non plus, puisque les soldats obeissaient aveuglément aux ordres sans se poser de questions, sans réfléchir. Puis Mat oublia totalement le sujet, se rendant compte de quelque chose de percutant.

Ses compagnons lui tournait le dos. Tout le monde était soulagé que la bataille soit finie, et on se relachait un peu partout sur la muraille. Il n'y avait pas de meilleur moment pour s'enfuir. Heureusement, il avait pensé à prendre son sac, et l'avait caché dans l'escalier menant à son poste. Il s'éclipsa sans bruit et alla le chercher : il contenait tout son matériel de fuite.

Mat revint sans bruit. Silencieux, il s'approcha furtivement des 2 soldats. Ceux-ci ne se doutaient de rien, et ils tombèrent sans bruit lorsque Mat les assoma d'un revers de sa main métallique. Il les rattrapa avant qu'ils ne tombent, et les coucha par terre. Le soldat sortit de son sac une corde épaisse, et des pieux. Il attacha la corde au sommet de la muraille par un noeud solide, et se prépara à descendre. A ce moment, son oreillette grésilla :

- Soldat K9 ! Que faîtes vous ? Repondez !

Mat arracha l'oreillette. Déjà ? Il avait les mains moites, mais il savait qu'il ne pouvait plus reculer. Il saura par dessus la muraille. Pendant un instant, qui lui sembla être une éternité, il crut qu'il allait chuter. Mais il rattrapa la corde in extremis, et se mit en position de rappel. Son entraînement n'avait pas été totalement inutile, en fin de compte ! Vite, il se dépêcha de descendre : là haut, les soldats s'activaient déjà, et si Mat se retrouvait dans la portée des Dragneels...

- Soldat K9 ! Si vous ne revenez pas maintenant, vous serez traité comme un désertificateur, en fonction de quoi vous serez appréhendé comme tel : par les armes ! Au contraire si vous décidez de revenir, nous vous placerons au centre où vous aurez une nouvelle chance dans la société.

Celui qui venait de hurler cela était le caporal du régiment de Mat, qui avait amplifié sa voix. Le soldat ricana. Il avait aussi appris ce sermon par coeur, et il savait que ce n'était que du vent. Néanmoins, il accélèra dans sa descente, chutant presque.

- Je vous donne 10 secondes avant d'ouvrir le feu ! 10...

Jace atteignit le bas du mur et se mit à courir, sans prendre son matériel, ce qui l'aurait retardé. Le caporal continuait son compte à rebours, d'une voix sans ton, inhumaine. De la sueur perlait maintenant au front de Mat, qui croyait déjà sentir le feu des Dragneels dans son dos.

- Feu !! hurla le caporal.

Mat accélèra une dernière fois, poussé par l'énergie du désespoir. Trop tard. L'énergie du Dragneel le brûla dans le dos, et le soldat cria en se jetant à terre. Là, il se roulez par terre, tentant d'éteindre les flammes.

XXXXXXXXX

Quelques instants plus tard, Mat se releva. Il enleva le haut de son uniforme, et se rendit compte que sa blessure n'était que superficielle. Il soupira de soulagement. La peur lui avait fait paraître la blessure beaucoup plus grave. Mat regarda en direction des du Dôme : sur la muraille, les soldats s'activaient comme des fourmis, certains le regardant, d'autres essayant de le tuer avec leurs catalyseurs. Mat leur fit de grands signes :

- Adieu les fourmis ! J'espère que je vous ai foutu un bon coup de pied dans votre fourmilière si bien organisée !

Et il éclata de rire, joyeux. Puis il remit son sac sur le dos, et regarda le ciel. Il n'avait jamais remarqué comment il était beau, caché par l'opacité du Dôme. Il sourit, et marcha vers la forêt, vers l'inconnu.


Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro