STEP 7
J O U R D E P A U S E
3 (suite)
Il est déjà tard et pourtant je ne réussi pas à fermer l'oeil. J'ai un affreux mal de tête causé par la fatigue mais malgré le décalage horaire, mes yeux refusent avec force de rester fermer. Plus je suis fatigué plus le mal est grand et plus j'ai mal plus il est difficile pour moi de m'endormir. Comme si Tyler avait pu lire mes pensés, l'heure d'avant avait été exactement comme je le voulais. Pourtant maintenant je me retrouve encore face à ce combat derrière mon visage. J'ai l'impression que chaque ombre autour de moi me hurle sans cesse que je suis seul. De nouveau j'ai cette envie d'être collé contre son corps mais maintenant c'est surtout car j'ai ce besoin de le sentir, de sentir que la distance entre nous est imaginaire. Ma conscience me crie que je ne pourrai jamais dormir avant d'être mort. Je n'ai jamais pensé à la mort pour mettre fin à ce carnage. Pourtant maintenant que j'y pense, la mort parait plus alléchante que la migraine dans ma tête. J'essaie de refuser ces pensés beaucoup trop sombres car maintenant je cherche les lueurs d'optimisme que la vie peut contenir. Je croyais que ces jours de repos m'éloigneraient de la douleur créé par mon cerveau mais maintenant même lorsque je ne suis plus sur une scène la panique me prend avec elle et me ramène à la douleur. Mon âme rassemble toutes les armes que je possède car maintenant mon but est de tuer ma conscience. Je n'arrête pas de bouger dans le lit, je me retourne encore et encore de tout les côtés, à certains moments j'arrête mais presqu'immédiatement après, je recommence. Je n'arrive pas à trouver de position confortable qui pourait me laisser dormir... Quelque chose d'autre que moi bouge dans le lit alors que, trop pris par mes pensées, mon visage s'était crispé face au mur. Je sens que quelqu'un monte dans le lit et ce glisse sous la couette. Une main caresse le long de mon bras et agrippe mon poignet le ramenant à mon épaule. Tout ce que je distingue dans le noir, c'est trois fines lignes noir sur un poignet large. Tyler se colle contre moi avançant ses anches près de mes fesses. Son étreinte m'empêche de bouger et comme par magie la guerre qui faisait rage dans ma tête disparaît avec la douleur. Je prend une bouffé d'aire bien plus grande qu'à la normal et en expirant, le someil me semble apparaître tranquillement et me transporter dans mes rêves.
|-/
Mes yeux s'ouvrent sur son visage, nous sommes placés face à face dans le lit et sa main est posé sur mon épaule. La nuit d'hier à été horrible jusqu'à ce qu'il arrive. Maintenant je suis étrangement calme et ça fait du bien. Tyler ouvre lui aussi les yeux sur moi. Un bref sourir éveille son regard ce qui me fait moi aussi sourir. Son regard est doux et apaisant...
-Bon matin...
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro