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§ Chapitre 39 §

17 avril 2023
France

Le cœur d'Harry fit un bond dans sa poitrine.

« C'est vrai ? Elle te l'a montré ? 

- Nan, j'ai fouillé chez elle. Mais du coup je sais quand même ! »

Il fit un grand sourire au garçon, qui se mit à le regarder bizarrement à son tour.

« ...T'es un genre de satyre chelou ?

- Mais non ! Pouffa le jeune homme, ses yeux se plissant assez pour redonner le sourire au plus jeune. Je cherchais autre chose, même si c'est plus trop important, aujourd'hui. Va dans sa chambre, tu verras un grand nounours de fête foraine contre le mur ; tu dois ouvrir la fermeture éclair dans son dos, et passer ta main sous la mousse pour sentir le coffret et le sortir.

- Ah, donc tu as vraiment été fouiller très loin, constata Harry, qui ne comprit pas d'emblée comment un coffre pouvait loger dans un nounours. Qui cache quelque chose là-dedans ?

- Charlie, bien sûr. Tu feras attention, il y a une cache dans le mur à cet endroit, mais ça ouvre sur les combles. Après, je pense que tu pourras y passer en entier, mais je ne sais pas si elle a eu la persévérance de mettre le coffre tout là-bas. Il faudra que tu vérifies. »

L'idée de se balader dans les combles n'enchanta pas le bouclé, qui savait, pour y être déjà allé chez lui, que c'est un endroit non chauffé, où il fait noir, et où on ne sait pas si on marche sur vingt siècles de poussière ou des cadavres de souris.

« Je préfère l'option du nounours, avoua-t-il en se tournant vers l'escalier, cartons en mains.

- On verra bien, lui sourit Thomas avant de lui envoyer un coin d'œil. Mais pense au fait qu'elle est aveugle, si tu y vas !

- Vous parlez de quoi ? S'intéressa Louis en les rejoignant après avoir fait rentrer ses milliers de couvertures dans son carton.

- Harry va aller chercher son coffre dans la chambre de Charlie. »

Ça prit approximativement une seconde à Louis de comprendre de quoi il parlait.

« Oh, tu as toujours ta clef ? C'est cool ! Tu veux que je t'accompagne ?

- Mais bien sûr, la cuisine ne va pas se ranger toute seule monseigneur, railla Thomas en retenant le fauteuil par ses poignées, faisant râler Louis, qui avait espéré pouvoir y échapper. On te rejoindra après, Harry, je ferai la salle de bains et Louis t'aidera à faire la chambre, hm ? »

La tête de Louis était marrante, alors Harry ricana, et la tête de son crush fut encore pire.

« C'est pas juste, pourquoi c'est Harry qui a la chasse au trésor ?! »

Personne ne lui répondit, alors il lui fallut se résigner à trier les couverts, les empaqueter bien solidement, et désespérer en voyant les collections d'assiettes en porcelaine de Charlie.

De son côté, Harry monta rapidement les escaliers, arrivant sur un couloir lui rappelant celui de la maison de Lucas, mais en plus petit. La différence ici était qu'il n'y avait aucune porte, que des ouvertures dans les murs.

C'est sûr qu'elle ne devait pas en avoir besoin, mais quand même, elle ne devait pas inviter grand-monde, se dit le bouclé en passant devant les différentes pièces pour trouver la chambre de la jeune femme.

Première à gauche : salle de bains. Première à droite : bureau. Deuxième à gauche : buanderie. Au fond à droite : la chambre. Et en effet, la première chose que le garçon vit lorsqu'il en passa le seuil fut un gros nounours, de la taille de Charlie curieusement, adossé au coin droit du fond de la pièce. La disposition des meubles lui fit d'ailleurs penser à une chambre de petite fille, mais il se focalisa tout de suite sur le nounours et sa taille imposante pour sa constitution.

Une fermeture éclair, hein? Se dit-il en s'accroupissant pour passer sa main derrière.

La fourrure un peu rêche du nounours était en effet traversée par une ligne froide. Par respect, il voulait toucher le moins possible à la chose ; il essaya donc, son poignet collé au mur, de descendre la fermeture éclair et de fouiller dans le corps du nounours de cette manière, mais ce n'était vachement pas pratique, et il dut se rendre compte au bout d'une minute à promener sa main dans la mousse que non, il n'y avait rien là-dedans.

NOOOOOOOOON J'AI PEUR DES COMBLES CHARLIE PUTAIN DE MERDE!

Il poussa le nounours pour voir la cache dont lui avait parlé Thomas, et il pouvait effectivement y passer, s'il était allongé de profil en rampant comme une limace.

Ouuuais, songea-t-il, pas convaincu par l'idée. Ça se trouve elle l'a juste mis sur une étagère ou sous son lit, hein.

Il vérifia, mais non. C'eût été trop beau.

Bon, tant pis. Comment on ouvre cette merde?

Il appuya sur la cache, qui s'ouvrit après un clic léger, mais sur un grincement tellement long et sonore qu'Harry sentit tous ses poils se hérisser sur son corps.

Les effets spéciaux c'était pas obligé, j'ai déjà peur en fait, râla-t-il intérieurement, perdant le verbe quand il vit la longueur des combles, qui s'enfilaient sur un long couloir derrière la façade, ponctué de tuyaux, de poutres et de tonnes de poussière. Me dites pas qu'elle l'a foutu tout au bout ou je m'évanouis.

Il eut la brillante idée de prendre son téléphone pour éclairer le fond du conduit, mais c'était un peu trop loin, il ne voyait pas assez. Et ce faisant, il repéra qu'il n'y avait pas de sol entre les poutres à l'horizontale qui maintenaient la maison d'aplomb, donc son sempiternel vertige revint à la charge, et il sut qu'il ne ferait certainement pas la limace sur vingt-cinq mètres, non.

Il se souvint tout à coup de ce que Thomas lui avait dit.

«Mais pense au fait qu'elle est aveugle, si tu y vas!»

Charlie n'aurait pas pu ramper jusque là-bas, réalisa-t-il. Elle serait tombée.

Et en bas... non, ne surtout pas regarder en bas. C'était assez profond pour partir jusqu'au sous-sol, et l'air froid qui en provenait ne l'enjoignait pas à aller y faire un tour.

Pris d'un éclair de génie, la tête dans les combles, il chercha autour de lui un trou, une pierre manquante, n'importe quoi, juste un endroit où Charlie aurait tâtonné et repéré une place pour son coffre. Et comme lui avait ses yeux qui fonctionnaient +une lampe, il vit le coffre à sa droite, sagement posé sur la poutre longeant le mur de la chambre, à un millimètre du vide.

J'aurais pu lui mettre un coup de coude et il serait tombé tout en bas, réalisa-t-il en s'imaginant tout à fait bouger dans tous les sens pour réussir à passer par la petite trappe.

Avec d'infinies précautions, il fit passer son bras dans l'ouverture, et tenta de soulever le coffret, mais à une main ce n'était pas pratique, surtout que le coffre était plutôt lourd ; il se contorsionna pour faire passer son autre bras, et voulut plutôt faire glisser le coffre sur la poutre pour le ramener vers lui, ce qui fonctionna, mais d'une manière tellement lente qu'il vit l'objet passer par-dessus bord au moins quinze fois dans sa tête.

YES, ENFIN! Jubila-t-il quand il fut de retour dans la chambre de Charlie, la petite cache fermée, l'ours remis à sa place, et la clef posée sur le tapis. Je suis complètement mort.

Il s'étala sur le sol mais se redressa rapidement, mal à l'aise avec l'idée de profaner un tapis - enfin, on s'entend. Pour ne pas commencer à s'imaginer des trucs crève-cœur compte tenu de la fonction usuelle de cette pièce et la personne qui y était rattachée, il se concentra sur le coffret et le prit dans ses mains pour l'examiner.

L'objet n'était pas très grand, du moins, il ne devait pas être plus large que quinze centimètres, et pas immensément profond non plus, mais plutôt long. D'un bois datant d'une époque lointaine, sa serrure en métal ornementé montrait bien que la clef que Charlie lui avait offerte lui appartenait, et Harry trouva directement ce coffret ultra super méga trop cool tellement il était beau. Il chercha une date dessus, pour savoir à qui il avait bien pu appartenir - sans doute pas Louis XVI, mais sait-on jamais -, mais le coffre était simple, et ne communiquait qu'une chose : sans clef, impossible de l'ouvrir.

Mais moi j'ai la clef, alors taïaut, se réjouit le bouclé en prenant sa clef - et encore une fois, son poids l'étonnerait toujours -, sentant son froid polaire dans sa main avant de l'introduire dans la serrure du coffre.

Il eut d'abord du mal à tourner, puis le mécanisme daigna faire son travail, et il fut très surpris, quand il tourna, d'entendre mille petits bruits métalliques à l'intérieur, comme s'il déverrouillait une porte de prison. Il souleva ensuite le lourd couvercle, et...

Oh ouah, qu'est-ce que c'est que ce truc?

Le mécanisme de la serrure, caché dans le couvercle, était très compliqué, et causait sans aucun doute le poids conséquent de l'objet. Ce genre de coffres et appelé coffres de corsaire, et Harry n'est pas très bon en histoire, alors il ne le sait pas, mais vous si maintenant.

Une fois sa surprise passée, il regarda le contenu de la boîte, et c'était plein à craquer de feuilles, là-dedans. En tout premier : un dossier médical plié en mille pour qu'il rentre, avec le nom de Charlie dessus. Harry avait reconnu le logo de l'hôpital sur la première page une fois qu'il eut déplié le bordel, et il se chia dessus.

Charlie veut que je lise ça?

Il le feuilleta rapidement, mais n'apprécia pas cette expérience. Le dossier donnait tout le déroulé de ce qui était arrivé à Charlie depuis son arrivée à CUHA, vraisemblablement, et c'était toujours négatif. Des relevés d'alcoolémie trop élevés, de la drogue, son compte-rendu de détoxication au centre du campus, des tendances psychologiques avec des noms compliqués qui lui firent froid dans le dos, et tellement de choses qui lui donnèrent envie de fermer ce truc qu'il le fit sans plus attendre, le posant à côté de lui, face contre le sol. Le coffre était déjà moins plein, et le prochain tas de feuilles plié était un autre dossier d'hôpital, venant d'Harry ne savait-où, cette fois bien plus vieux.

Si elle a mis ça là c'est bien pour que je le lise, non?

Harry essayait de se motiver, mais l'idée de découvrir qu'elle était toxicomane à douze ans ne le tentait pas plus que ça. Cependant, il se contraignit à ouvrir le dossier, et il apprit ainsi que Charlie avait été rapatriée dans l'hôpital concerné alors qu'elle avait six ans, pour choc psychologique et tests d'aptitudes, et franchement, Harry ne put que confirmer les chiffres qu'il voyait. L'ouïe de Charlie était surdéveloppée, la partie de son cerveau en charge de la mémoire brisait des records, et... il voyait son QI.

« Harry ? Tout se passe bien ? »

Le garçon sursauta, son cerveau ne réalisant même pas encore que Louis était entré tellement il était estomaqué.

Louis comprit en un seul regard sur la page ouverte du dossier, et attendit patiemment que le plus jeune redescende sur Terre.

« Louis, est-ce que c'est humainement possible d'avoir 172 de QI ? Demanda Harry après avoir longuement réalisé que Charlie était plus intelligente qu'Einstein.

- Hmhm. Le mec le plus intelligent du monde a 230. »

Oui, mais tout de même. 172, c'est extraordinaire.

Harry poursuivit sa lecture. Une enfant prodige telle que Charlie avait été accueillie à l'hôpital après le décès de ses parents dans un accident de voiture, aux frontières de la France avec l'Allemagne, le 30 mai 2007 dans la nuit, et des analyses lui avaient été faites pour vérifier qu'elle n'ait aucun dommage, mais ça avait visiblement été une surprise.

Tu m'étonnes, marmonna Harry intérieurement en tournant la page.

Et il eut un haut-le-cœur.

« Reste avec nous, le prévint Louis, qui manifestement connaissait déjà ce dossier. C'est dégueulasse, mais ça ne dure que trois pages. »

Les trois pages furent tournées à la vitesse de la lumière, et Harry eut le contexte. Charlie avait été retrouvée trois jours après un incendie, grièvement blessée et brûlée sur pratiquement tout le corps - et les trois pages précédentes montraient des photos, bien sûr.

« C'est de là, les brulures, alors ? Demanda-t-il pour la forme, alors qu'il avait bien compris que c'était le cas.

- Ouais. C'est ancien, hein ? J'arrive toujours pas à croire qu'elle soit devenue aveugle à cause de ça.

- Ses yeux ont brûlé ? »

Il n'en était pourtant pas question dans le paragraphe récapitulatif du dossier, et ses yeux, qu'il avait vus pas mal de fois, avaient l'air normaux.

« Non. Mais pendant longtemps, j'ai pensé que c'était à cause de ça, moi aussi.

- On l'a frappée, alors ?

Louis secoua la tête.

« Pas vraiment. Ce n'est pas dit ici parce qu'en fait, cet hôpital n'a jamais su la cause de sa cécité, mais elle m'a dit une fois que son dernier souvenir en tant que voyante, c'était le plafond d'une armoire qui lui tombait sur la tête, brisé par une pierre tombée du plafond. Donc logiquement, et ça a été vérifié ici, son nerf optique a été sectionné par le choc. Tu n'as pas lu l'autre dossier ? »

Il montra du doigt le livret de pages qui avait été posé par terre, mais Harry soupira en le voyant.

« J'aime pas celui-là. »

Louis ne fit pas de commentaire, et Harry recommença à feuilleter le dossier qu'il avait dans les mains. Une pause de trois ans avait eu lieu dans les visites à l'hôpital, et à neuf ans, Charlie était diagnostiquée dépressive sévère.

Oh putain. Qu'est-ce qu'il s'est passé encore?

« Là non plus, l'hôpital ne le sait pas, dit Louis en voyant la recherche d'Harry sur le nouvel évènement, mais Charlie a perdu quelqu'un qui lui était très cher quand elle avait neuf ans, sachant qu'elle avait déjà perdu ses parents et son père adoptif à six ans. Elle ne m'a pas dit qui c'était précisément, mais il s'appelait Olivier. »

Harry eut comme un flash.

« Son chant préféré, c'était In Monte Oliveti ? »

Louis fronça les sourcils.

« Ouais, pourqu- »

Sa bouche s'entrouvrit et ses yeux s'écarquillèrent.

« Oh la vache ! Harry, t'es un génie ! Au Mont des Oliviers ! Pourquoi j'y ai pas pensé avant ?!

- Parce que tu avais cherché pourquoi c'était sa chanson préférée ?

- Bien sûr ! Pourquoi celui-là et pas un autre ? Ouah, je me coucherai moins bête ! »

Louis regarda un moment dans le vide, se repassant sans doute toutes les fois où Charlie avait témoigné de l'affection envers ce chant. Harry l'avait déjà fait pendant la semaine qu'il avait passée chez lui, alors il tourna la page, et pour une fois dans ce dossier - avantage de faire médecine -, ne comprit pas l'un des termes utilisés.

« Louis, c'est quoi le syndrome de Peter Pan ? »

Louis eut un sourire triste, retournant sa tête vers lui.

« C'est quand une personne ne veut plus grandir et rester en enfance, c'est une volonté psychologique très forte. Ça se manifeste par un arrêt de la croissance brutal. Et Charlie n'a pas grandi depuis ses neuf ans, du coup. »

C'était là l'explication de sa si petite taille au milieu des étudiants. Harry avait l'impression, avec ce dossier, d'avoir accès à la résolution d'un escape game.

« Ah, le dossier est fini, constata le bouclé en tournant cette dernière page. Dans le coffre, il reste des trucs ?

- Oui, un magazine, répondit Louis en se penchant pour l'attraper. Je ne l'ai jamais vu, celui-là, commenta-t-il en le lui donnant après un rapide coup d'œil. »

Harry fronça les sourcils. Jusqu'à maintenant, Louis avait su toutes les mises à jour physiques et morales de Charlie, et il n'avait jamais vu ce magazine

 ? C'était étrange. Il lut la date de publication du magazine, apparemment une revue musicale : 1er août 2009. Le titre, Deux ans après Allegra Voce: retour sur le drame, lui fit froid dans le dos. Il lorgna sur le visage de Louis, mais le jeune homme n'était pas plus éclairé que lui.

Dans la revue, les pages non essentielles avaient été raturées avec violence ou déchirées, et ce déchaînement un peu bizarre fit tiquer Harry, qui fit un rapide calcul : en 2009, Charlie avait huit ans.

Lorsque je pense à Allegra Voce, je suis toujours déçu de cette conclusion hâtive, disait quelqu'un sur le début de la rubrique préposée à ce thème. Un chœur, du talent, une musique qui défiait toutes les stations de radio, et puis plus rien. Plus rien, à cause de quoi? À cause d'une enfant. Et pourtant, une enfant qui n'avait rien fait. L'innocence de cette petite fille m'émeut encore aujourd'hui, vous savez. J'ai vu des milliers de fois le peu de vidéos ou elle apparaît, et tout ce que je peux dire, c'est que cette folie qui a animé notre début d'internet il y a deux ans, cette envie autour de cette petite fille, a gaché quelque chose de grand.

- Vous prenez parti, commenta le journaliste - c'était une interview, d'un gars qu'Harry ne connaissait pas mais qui apparemment était chef d'orchestre.

- Bien sûr que je prends parti. Si je n'en prends pas, ça signifierait que les deux partis étaient légitimes, et il n'y a rien de plus faux. Le meurtre de quarante personnes innocentes à cause d'une enfant tout aussi innocente ne peut pas être justifié, et je déplore la folie humaine qui a pu-

« Louis, je crois que je sais de quoi ils parlent, murmura Harry, la gorge nouée.

- Ah ? Répondit l'autre, un peu en retard, parce qu'il était en train de lire. C'est vrai ? »

Sans lui répondre, Harry tourna la page, et eut des photos du lieu du drame, de l'incendie, où le parquet était rouge et d'où les corps avaient été extraits peu de temps auparavant seulement. Il tourna encore la page. Encore du texte. Le report de TF1 sur le sujet, la biographie du chef de chœur. Zayn Malik.

Des captures d'écran de conversations parlant d'Angel. Angel qui avait été le surnom de cette petite fille à la voix miraculeuse après qui les gens couraient, une voix hypnotisante, hors du temps, une voix qui empêchait quiconque de réfléchir et paralysait sur place, une voix si belle qu'elle générait un grand manque chez ceux qui l'avaient entendue.

« La petite fille, c'est Charlie, comprit Louis en lisant la description de la voix de l'enfant. Et elle était là pendant l'incendie et le meurtre du chœur. Elle en faisait partie. »

Tout ce qu'Harry comprenait était sur ce papier. L'enfant avait été pourchassée, le lieu de répétition avait été réduit en cendres, tous étaient morts. Son cœur battait la chamade.

«Je sais chanter Harry, je- j'ose juste pas- je- j'ai si peur- j'ai juste trop peur- »

Sa gorge commença à se tendre, et ses yeux à lui piquer.

«JE NE VOULAIS PAS! Rapportait l'un des journalistes qui avaient été voir les coupables en prison. J'AI- MON CORPS AGISSAIT À MA PLACE! CE N'ÉTAIT PAS QU'À CAUSE DE LA DROGUE, JE VOUS LE JURE! IL Y AVAIT AUTRE CHOSE !»

Et dans la journée, cet homme et ses complices, bien que séparés depuis la veille, s'étaient tous suicidés.

Niall. Niall. Tu savais.

Harry pleurait. Il ne pouvait plus faire que ça, maintenant qu'il avait vu que le papier sous ses doigts était gondolé, gonflé de larmes aussi vieilles que ce magazine. Il montra cette découverte à Louis, qui murmura un 'Oh putain' avant de renifler un bon coup. Harry tourna la dernière page. C'était une photo du chœur, souriant, au début de leur dernière tournée, le cliché s'étendant sur les deux pages clôturant le magazine. Et il arrêta de pleurer une seconde, lorsqu'il vit que chez les voix d'hommes, l'une des personnes avait été soigneusement découpée, emportant les épaules de ses voisins avec elle. Desmond. Desmond Styles.

Dans le même temps, Louis lui montra le bas de l'image.

« Regarde. »

Il reconnaissait ce sourire en rictus, et la forme de ce petit visage. Harry commença à lâcher de gros sanglots, bouleversé. Louis lui tapota l'épaule, souriant alors qu'il pleurait autant que lui.

« Tu ne vois pas ? Charlie, elle- elle est là, et elle sourit. »

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