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§ Chapitre 30 §

2 avril 2023
France

La répétition de ce dimanche avait été une succession d'agacement, de colère, de désespoir, puis de lassitude profonde pour Charlie.

La Semaine Sainte commençait tout juste, et il était prévu depuis plusieurs semaines qu'ils chantent avec des chœurs extérieurs au campus pour des messes et des concerts sur le thème de, justement, la Semaine Sainte. Les fonds récoltés lors des concerts iraient à CUHA et une association partenaire, et les messes seraient célébrées dans leur forme la plus formelle, pour ne pas faire d'affront aux chrétiens pendant cette période importante.

Seulement, PERSONNE à part Dorémi n'avait l'air d'être jamais allé à une messe de sa vie, et Charlie, qui pensait ne pas prendre trop de temps à leur faire apprendre leurs quelques airs de Sanctus et autres Agnus Dei, se retrouvait à devoir essuyer l'ennui de ses chanteurs sur ces mélodies simples et répétitives pour qui n'en connaît que peu, et à devoir leur hurler dessus pour qu'ils parviennent à se concentrer sur les pièces plus difficiles qu'ils auraient à chanter aux concerts.

En bref, ce dimanche matin était l'une de leurs dernières répétitions, et ils n'étaient PAS PRÊTS, et Charlie était de fait sur les nerfs. Et quand Charlie est sur les nerfs, Harry ne peut pas espérer lui parler sans se prendre de porte, ce qui fait qu'il ne chercha pas à la rattraper une fois qu'elle se fut enfuie de la salle pour ruminer après la répétition.

« Harreh ? Will nous invite à manger, tu veux venir ? Lui lança Niall alors qu'il profitaient des rayons du soleil devant l'entrée de la House, Julien faisant faire des tours à Tecko devant les yeux ébahis de ces dames.

- J'arrive, acquiesça-t-il en gratifiant le chien d'une caresse avant de suivre son colocataire et le tourne-pages officiel du chœur. La vache, cette répétition était longue à mourir.

- Je suis d'accord, Thomas s'ennuyait comme un rat mort. N'est-ce pas Thomas ? »

En effet, le pianiste marchait à côté d'eux, mains dans les poches et air soucieux au front.

« Hm. Ça n'avait pourtant pas l'air sorcier. Et puis, les programmes qu'a fait Dorémi comportent des airs connus en Église. Et simples à mémoriser. Vraiment, je ne comprends pas ce qui clochait. »

Harry savait. La plupart de ses voisins n'écoutaient pas un mot de ce que leur disait Charlie, et les filles passaient leur temps à bailler. Un chœur qui n'a pas envie de chanter est un chœur plus inactif que la plus immobile des grand-mères.

« Ta mamie t'emmenait à la messe, avant, non ? Répliqua Wilhelm à propos des ''chants connus en Église''.

- Hm.

- Bah moi j'ai jamais eu de mamie. »

Harry se mordit les lèvres devant la figure décomposée de Thomas, et se les mordit d'autant plus fort que Niall se retenait silencieusement de s'étouffer devant le ton de Wilhelm. D'aussi longtemps que le bouclé le connaissait, l'irlandais avait toujours eu le rire facile.

« Oh, ça va vous deux, grogna Thomas en donnant une tape à l'arrière de la tête d'Harry. Vous faisiez moins les malins quand Charlie a tenté de vous apprendre Eli Eli. »

Harry et Niall perdirent leurs sourires de concert. En effet, leur tentative d'apprentissage de ce chant avait été catastrophique.

Il était assez difficile, et pouvait être très beau si ses nuances étaient respectées, mais sinon sonnait mal, et en l'occurrence, Eli Eli sonnait avec eux vraiment très mal. C'était un chant retranscrivant les dernières paroles de Jésus Christ sur la croix, où l'ensemble de la mélodie était composée de cris déchirants en canon et de plus en plus vite. Niall avait eu tellement de mal à expliquer à Harry comment chanter cette horreur qu'ils n'avaient pas réussi à l'apprendre à l'appartement, et force était de constater que ces répétitions improvisées étaient très importantes pour la survie du chœur entier. Comme personne n'avait saisi quand il devait partir lors du canon et que personne n'était réveillé non plus, ils n'avaient fait que de la bouillie, et ça contribuait fortement à la colère, plus trop contenue à la fin de la répétition, de Charlie.

« Et puis, In Monte Oliveti aussi, je m'attendais à ce que vous le finissiez rapidement, continuait Thomas, qui avait assisté au carnage sans rien pouvoir faire de plus que jouer ce qu'il avait devant le nez pendant deux heures - il aurait pu les réveiller en piquant une colère, mais Charlie étant déjà en rogne, il n'aurait fait que précipiter la catastrophe. »

Harry vit nettement Wilhelm se retenir d'acquiescer. Apparemment, ce chant-là était le petit préféré de Charlie. Elle avait arrangé une partie instrumentale pour l'orchestre dessus, un peu plus importante que la partie d'orgue originale, et tannait ses musiciens depuis un mois pour qu'ils mettent du-leur dans leur apprentissage de la musique. Le chœur, quant à lui, n'avait pas pu faire grand-chose à part apprendre sommairement la mélodie, pusiqu'ils avaient passé une heure et demie infructueuse sur Eli Eli et qu'ils n'avaient plus le temps. Et pourtant, elle n'était pas compliquée, mais allez savoir.

« Sans compter I Believe. Je sais pas ce qu'il vous a fait celui-là... »

Harry baissa la tête. De tous leurs échecs de la journée, c'était de loin le pire.

Une mélodie facile à retenir, jolie, et répétitive. Tout ce qu'on pouvait demander d'un chant était là. Et pourtant, entre les guerres chez les sopranes pour savoir qui aura le solo le plus joli de l'histoire des solos, les absences fréquentes des ténors à chaque fois qu'on se penchait sur ce chant, et le désintérêt total du chœur lors de la répétition, ils en avaient fait la pire interprétation jamais chantée. C'était alors au début de la répétition ; Charlie avait été tellement dégoûtée - ils y étaient depuis quelques semaines sur celui-là - qu'elle était tout de suite passée à Eli Eli sans prendre la peine de s'occuper des détails comme elle avait sans doute prévu de le faire avant la répèt.

« Je crois qu'on a compris, soupira Niall en fourrant ses mains dans ses poches. On est nuls. Et on ne mérite pas Charlie. Et on n'a plus le temps de quoi que ce soit parce que la première messe est dans trois jours et que le premier concert est le lendemain. »

Wilhelm eut du mal à ne pas partager sa déception. La performance avait vraiment été démoralisante pour tout le monde. Et d'une manière générale, il constatait une baisse de moral/motivation/énergie chez tout le monde ces temps-ci. Mais il n'y pouvait rien.

« Alors on va aller cuisiner des pâtes carbos pour sept personnes, tout manger, et s'entraîner pour tous vos chants. Invitez vos copains du chœur, mon salon va servir de salle de répétition aujourd'hui. »

• § •

Le soir même, Charlie les avait tous reconvoqués à la House pour pouvoir retravailler ce qui avait failli le matin-même ; tout ne vinrent pas, car l'emploi du temps d'un étudiant a beau être partiellement vide, ils avaient quand même du travail, mais elle en vit tout de même assez pour comprendre qu'ils s'étaient entraînés d'eux-mêmes, et la joie sur son visage lorsqu'ils lui chantèrent In Monte Oliveti fut telle qu'ils surent, lorsque leurs regards à tous se croisèrent, que ouais, ils avaient bien fait d'y passer l'après-midi.

• § •

À partir de ce jour, Charlie décida de les faire appeler tous les jours, tous ceux qui pouvaient, pour pouvoir s'entraîner et être sûrs d'être prêts pour leurs trois représentations de la Semaine Sainte : un concert le mercredi, les messes du jeudi et du vendredi, plus leur concert annuel du samedi soir, veille de Pâques - concert usuellement appelé concert de Pâques et ne concernant que le campus, évènement qui mettait déjà Wilhelm en panique mais ce n'est pas le sujet.

C'était une période de révisions, alors Harry avait dû rater un jour, mais dans l'ensemble il avait été présent, alors Charlie était rassurée - elle devenait assez nerveuse à l'approche du mercredi, mais le garçon s'efforçait de la faire sourire pour qu'elle sorte de sa tête et cesse de se faire des films sur le pire, puisque c'était quelque chose qu'elle faisait apparemment souvent.

Et puis vint le Mercredi saint. C'était alors un concert, en collaboration avec une chorale de la région. Cependant, aussitôt les deux chefs de chœurs se furent-ils rencontrés que Charlie fronça le nez, et l'autre les sourcils. Ils se connaissaient. Et ils ne s'aimaient pas.

Ça, c'est ce qu'apprit Harry au bout d'une minute en tout cas.

• § •

5 avril 2023
France

« On est arrivés ? »

L'église où ils performeraient cette fois-ci était un peu plus éloignée que celles de leurs concerts de Noël, mais ce n'était pas pour déranger Harry ; il aimait bien patienter dans un car le temps de traverser des autoroutes et des villages. Il avait passé son voyage seul, car Louis dormait plus loin - ses partiels avaient été éprouvants -, mais il avait du coup eu le temps de se faire un point sur sa vie idyllique du moment, et ça l'avait complètement requinqué.

« Oui. Descendez les enfants, prenez les partitions dans les soutes, et que les valides se dépêchent de dégager les voies de sortie pour les fauteuils s'il vous plaît. Allez ! »

Charlie aussi a l'air d'aller bien, c'est cool.

« Harold, je te laisse la charge d'aller réveiller Louis ? Lui demanda la master lorsqu'elle passa à côté de lui en descendant pour donnner ses ordres en-dehors du bus.

- Oh, euh, oui- ok, pas de problème... »

Il avait bafouillé et rougi en cours de route, mais la réponse sembla contenter l'aveugle, et elle descendit sans plus attendre. Le car se vidait lentement, sous les commentaires enjoués de ses occupants, qui étaient ravis de quitter un peu le campus pour aller prendre l'air.

Là où était allé dormir Louis était un espace spécialement amenagé pour les grands blessés/ceux qui avaient besoin de repos, équipement de car qui était assez primordial dans un tel campus et se trouvait être une sorte de pièce aménagée dans l'étage du bus, où les fauteuils ne pouvaient pas passer car on y montait avec un escalier - mais les fauteuils pouvaient être garés près de l'escalier, et les dormeurs se faisaient redescendre une fois le car arrêté. Il fallait cependant toujours que quelqu'un vérifie que personne n'y soit enfermé, car une fois le car éteint complètement, l'aération n'y était pas la meilleure.

Harry vérifia donc que le fauteuil de Louis soit bien en bas de l'escalier, et il y était, puis monta à l'étage et trouva son ami tout au fond, sur une couchette - bien évidemment entourée de barrières moelleuses. Et sa position alors qu'il dormait était la chose la plus mignonne que le bouclé ait jamais vue de sa vie, mais il passa les battements rapides de son cœur sous silence et se pencha vers le jeune homme allongé, tendant maladroitement son bras pour lui toucher l'épaule.

Malgré ce bref contact, Louis ne bougea pas. Et Harry se demanda s'il devait le tapoter avec plus de conviction, ou lui souffler dans l'oreille - meilleure technique pour réveiller quelqu'un, mais on ne pouvait alors pas parler de réveil en douceur, et c'était justement ce que le plus jeune voulait pour son crush.

Alors il tapota l'épaule de Louis avec plus de force, mais toujours rien. MAIS IL NE VOULAIT PAS LUI SOUFFELR DANS L'OREILLE, NI LUI EMPOIGNER LE BRAS VIOLEMMENT, NI LUI TOUCHER LE CRÂNE parce que sérieusement, certains gestes sont à éviter quand quelqu'un dort et qu'on ne veut pas passer pour quelqu'un de bizarre.

« Louis ? Chuchota le garçon, en détresse. Louis, est-ce que- »

Il s'apprêtait à lui demander s'il dormait. Quelle question con, évidemment que le paraplégique dormait, c'était justement le problème ! Alors il modifia un peu sa question :

« Est-ce que tu veux bien te réveiller s'il te plaît ? »

La politesse n'eut pas l'air de fonctionner davantage. Harry ne savait plus quoi faire. Il hésitait entre faire l'autruche jusqu'à ce que quelqu'un vienne le sauver, ou taper Louis avec son fauteuil pour qu'il ouvre les yeux et le libère de cette situation terriblement désagréable - il avait l'impression de violer son intimité.

Il soupira quinze fois, puis se contraignit à ignorer sa conscience et toucher le visage de Louis pour le réveiller ; et cette technique sembla marcher, puisque sa respiration se modifia et qu'il papillonna légèrement avant d'avoir son regard plongé dans le sien.

Harry s'empressa de reculer - il n'avait pas remarqué qu'il s'était approché aussi près du lit.

« Louis, on est arrivés, se força-t-il à sourire sans rougir, ce qui était plus facile à tenter qu'à réussir. Tu es prêt à... redescendre ? »

Oh, c'est vrai. Si le fauteuil était en bas c'était que le plus jeune devait porter Louis sur la distance qui les en séparait.

Tant de mal à rester éloigné pour au final être réduit à devoir le porter. On ne pourra pas dire que je n'aurai pas essayé.

« Hmhmhoui, j'ai bien dormi, bailla le jeune homme en se gratouillant le haut du torse, se redressant en position assise. Ça fait longtemps qu'on est arrivés ?

- Je sais pas, dix minutes peut-être... J'avoue que je ne savais pas trop comment te réveiller, alors ça a pris un peu de temps. »

Louis sembla apprécier l'honnêteté, et ses yeux se plissèrent dans ce sourire adorable qu'il avait. Harry aurait pu fondre sur place.

« Mais on doit descendre, j'imagine que les autres nous attendent, revint Harry sur Terre en se souvenant que ouais, ils avaient un objectif à la base. Je te porte comment ?

- Je pense que la position de la princesse est appropriée, ce sera plus pratique pour toi au moment de me poser. Attends. »

Pour rendre la tâche plus simple au garçon de le soulever, il balança ses jambes par-dessus la petite barrière de la couchette, ce qui créa un espace entre ses cuisses et le matelas, et donnait un angle de prise pour les jambes. Pour le haut du corps, ce seraient les épaules qui seraient le point de repère du plus jeune.

La réalité de la prise en main fut un peu plus fastidieuse et nécessita un peu de gymnastique, mais dix minutes plus tard ils rejoignaient les autres devant le car, en train de profiter du soleil du printemps - sauf les quelques uns allergiques au pollen qui éternuaient leur race, mais sinon, moment agréable à passer entre chœur,

« On ne va pas dans l'église ? S'intéressa Harry quand il s'installa près de Charlie, Louis passant proche d'eux pour rejoindre Marc un peu plus loin. Pour faire les raccords ?

- Voyons Harold, que de précipitation, ricana l'aveugle en attendant que le temps passe, écoutant ce qui se disait autour d'elle. On attend que l'église ouvre. Enfin, Ludwig a accepté d'aller demander à la personne censée ouvrir quand elle le ferait, et si l'autre chœur s'est présenté ou pas encore. Et nous on attend.

- On ne peut pas chauffer ici ? Proposa le bouclé en regardant ce petit parc tranquille où ils étaient assis, à côté du parking où leur car les attendait.

- Sans vouloir t'offenser, c'est déjà fait ; on a envoyé Ludwig quand on a constaté que l'église était fermée, et ça c'était après avoir chauffé en vous attendant. Vous avez été longs d'ailleurs, vous faisiez quoi ?

- J'essayais de trouver la meilleure manière de reveiller Louis.

- Et quelle était-elle ?

- Il fallait lui toucher le visage. Mais franchement, réveiller quelqu'un est la pire mission que tu puisses me donner. Je veux plus jamais faire ça. »

Cette conviction dans ses paroles fit sourire la jeune femme, et elle ne répondit rien ; Harry se retint de se demander ce qui se cachait derrière ce sourire. Il valait mieux ne pas savoir.

Au loin, Ludwig leur revenait.

« Alors, exposa-t-il à Charlie en s'asseyant pas loin d'elle quelques minutes plus tard, l'église est ouverte en fait, mais pas du côté où on a essayé. Et l'autre chœur est déjà dedans, ils s'entraînent depuis deux heures déjà. Ils devraient bientôt nous laisser la place, parce qu'ils avaient prévu de s'arrêter dans pas longtemps.

- Tu as pu entendre leurs voix ?

- Chœur soprane-alto. Et j'ai pas entendu grand-chose, mais ça ne m'avait pas l'air trop faux.

- Donc ça l'était en partie ?

- ... Ouais. »

Harry savait très bien, pour en faire les frais à chaque fois que ça lui arrivait, que Charlie avait HORREUR des chœurs qui chantaient faux, des voix seules qui chantaient faux, et des instruments désaccordés. Elle avait dit un jour à Harry qu'à ses oreilles, une fausse note était aussi dérangeante qu'un moustique qui lui entrerait dans l'oreille.

La réaction de Charlie ne se fit donc pas attendre : une grimace éloquente froissa sa bouche sous sa frange, et sa mâchoire se serra sensiblement.

« Putain. C'est avec eux qu'on chantera demain, en plus. »

Trente minutes plus tard, les choristes étaient rassemblés, entraient dans l'église par la porte ouverte, et découvraient qu'en effet, le bâtiment était déjà occupé par l'autre chœur, non-mixte, et que ce chœur porta immédiatement sur les CUHA un regard de mépris mêlé à de la pitié qui leur fit à tous froid dans le dos.

« Vous êtes le chœur avec qui nous chanterons le concert de ce soir ? Se présenta le seul homme de la marée de filles qu'il y avait sur les marches de l'autel, s'avançant vers le groupe avec une main tendue en avant. Enchanté, nous sommes-

- La chorale du lycée Jules Vernes, compléta Charlie d'un ton si froid qu'il fit tomber le sourire du monsieur. Je sais. »

Ces deux derniers mots n'auraient pas sonné différemment s'ils avaient été crachés par un serpent. Le monsieur fronça les sourcils, Charlie serra la mâchoire en relevant le nez vers lui, et une minute de silence se propagea dans l'église. Le monsieur n'avait pas l'air de comprendre.

« Excusez-moi, mais- »

Charlie releva sa frange et immédiatement, le regard du monsieur changea sur elle.

« Oh non, les cheveux blancs, marmonna-t-il en se passant une main exaspérée sur le front. Donc nous nous connaissons. Fort bien, dit-il plus fort, Charlie laissant retomber ses cheveux. Et si nous nous entraînions pour les chants communs ? »

Charlie acquiesça, et alors que les chanteurs se plaçaient, et que Thomas et Wilhelm remplaçaient la pianiste de Jules Verne auparavant au piano, Harry surprit un échange de paroles véhémentes entre les deux chefs de chœur, Charlie proférant clairement des menaces contre le monsieur, qui la regardait comme on mépriserait un ver de terre.

« Comment ils se connaissent tu penses ? Demanda Harry à Niall, placé à côté de lui - leurs sopranes et altos étaient alors à peu près mélangées avec l'autre chorale, bien que la joute verbale entre les deux chefs ne passe pas inaperçue et se fasse ressentir comme de mauvais augure pour quiconque ferait trop ami-ami avec l'autre camp. »

Niall sembla réfléchir, et plissa les yeux.

« Je crois que je sais... mais certains détails m'échappent. Je pense qu'elle ne refusera pas de te répondre, tu pourras lui demander.

- Hm, merci. »

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