§ Chapitre 27 §
21 février 2023
France
Ce soir-là, ils avaient une répétition ténor-basse, alors Harry décida, lorsque lui et Niall se mirent en route vers la Charlie's House, qu'il observerait Ludwig et ses interactions avec Charlie, ainsi que Charlie elle-même. Il verrait bien.
Il ne savait pas ce qu'il avait envie de voir, m'enfin bon. Il était vrai que ce que vivait Ludwig était un peu triste, alors s'il n'y avait vraiment rien à faire, autant en être sûr. Et puis s'il ne voyait rien, il resterait un peu après la répétition pour parler avec Charlie de Ludwig et de leur relation.
Oui, Harry était en train de se transformer en entremetteur bizarre à qui on n'avait rien demandé. Mais Harry voulait aider son pote-contrat, alors il dit chut à sa conscience et marcha d'un bon pas jusqu'à la House, papotant avec Niall de leurs examens respectifs - car oui, ils arrivaient à grands pas.
La mission infiltration commence, se dit le garçon lorsqu'ils arrivèrent au niveau de l'ascenseur de l'immeuble.
Comme c'étaient les traditionnelles cinq minutes d'avant-répé, une partie des garçons attendait en bas, et les autres commençaient à encombrer l'ascenseur. Ni Ludwig ni Charlie en vue.
C'est normal. Charlie va directement dans la salle quand elle arrive, et Ludwig arrive systématiquement deux minutes avant l'échauffement.
Alors il laissa Niall au rez-de-chaussée - après avoir salué les hommes qu'il connaissait - et s'en alla quérir Charlie à l'étage. Il ne comptait pas lui parler de Ludwig juste avant la répétition, mais ça restait une amie, alors lui souhaiter le bonjour ne ferait pas de mal - du moins, c'est ce qu'il pensait avant de se prendre les pieds dans la moquette en sortant de l'ascenseur, s'affalant sans grâce aucune sur les pieds des deux filles qui parlaient là, soient Charlie et Dorémi.
« Un Harold à la mer, ironisa l'aveugle quand on entendit clairement le bruit de la chute et le petit glapissement viril du garçon.
- Tiens, salut Harry, sourit Dorémi, faisant flasher sa fossette. Tu viens pour la répétition ?
- Et toi j'imagine que tu viens pour chanter basse ? Lui sourit le garçon en retour, se relevant tant bien que mal - il était vraiment tombé au milieu des deux, et se relever élégamment sans marcher sur les jupes de Dorémi était une tâche plus ardue qu'il n'y paraissait.
- Si seulement, soupira-t-elle, lasse. Mais ce ne sera pas pour ce soir, j'ai de l'ouvrage !
- Je lui ai demandé de nous faire les programmes des messes de la Semaine Sainte, parce qu'on m'a dit de le faire mais je n'y connais plus grand-chose, expliqua Charlie - vu la tête de Dorémi, Charlie ne lui avait pas vraiment demandé, mais Harry ne s'en mêla pas, car après tout l'alto se plaignait régulièrement qu'on ne faisait pas assez de répertoire sacré au chœur. Et elle va se faire un plaisir de nous faire ça le temps de la répétition.
- Ah, si tôt ? S'étonna Dorémi.
- Tu as quelque chose de prévu ?
- Non.
- Alors c'est parfait. Tu peux te mettre où tu veux, l'immeuble est chauffé. À toute, nous on va y aller. »
Et Charlie entraîna avec elle Harry, qui faisait un salut déchirant à Dorémi, laquelle ne tarda pas à l'imiter.
« Allez zou, nous on va commencer, proposa Charlie en se mettant derrière son pupitre.
- Mais la moitié est encore en bas, contesta Harry en ne voyant même pas Niall sur sa chaise - et Niall était toujours à l'heure, donc ils avaient encore quelques minutes devant eux.
- Tiens, c'est vrai. Bon. On va attendre. »
Elle partit s'asseoir sur une table au fond, toujours face aux quelques chanteurs installés.
« Ça va toi Harold aujourd'hui ? S'intéressa-t-elle en croisant ses jambes.
- Hhhhmmoui... »
Il avait été déconcentré par l'arrivée de Ludwig dans la pièce, qui alla s'asseoir parmi les ténors, à sa place habituelle - les places n'étaient pas attribuées, mais comme il faisait peur à tout le monde, on lui avait laissé celle-là - et il constata que Charlie ne se formalisa absolument pas de l'arrivée du dealeur, se moquant gentiment de la lenteur qu'avait eue Harry à lui répondre.
Ça ne veut rien dire, se dit le garçon en s'imaginant quelle aurait été la réaction de la jeune femme si ça avait été quelqu'un d'autre qui était entré. Je ne fais pas spécialement la fête à tous mes potes quand ils entrent.
Tout le monde s'installa progressivement, et force fut de constater que Charlie n'en avait un peu rien à foutre, organisant ses partitions - ou ses bouts de papier poinçonnés, vu qu'elle connaissait toutes les partitions par cœur - sur son pupitre ou disant deux-trois mots à Thomas, qui arrivait, sur ce qu'ils allaient faire.
Harry ne manqua pas d'étreindre Wilhelm quand celui-ci arriva, exténué, sortant d'une journée de tri administratif à compter les recettes, dépenses du campus dans les derniers concerts et à en faire le bilan sur l'épargne qu'on lui avait allouée pour l'année. C'était, très franchement, la partie la moins drôle d'être master des fêtes et organisations exceptionnelles, et ça se lisait sur sa tête.
« Je manie plus d'argent que je n'en aurai jamais Harry, tu te rends compte ? Marmonna le blond sur son épaule, lui faisant presque mal tant tout son poids était reposé dessus. J'ai trop mal à la tête en plus.
- Alors tu es pauvre et malade, Will, sourit Harry en haussant les épaules. Ton siège en velours rembourré t'attend, regarde. »
Il lui indiqua le tabouret du piano, et le tourne-pages s'y dirigea avec une lenteur non feinte - tout le monde put d'ailleurs constater à quel point il avait une sale tête, mais il n'y eut aucun commentaire. À part celui de Charlie.
« Je pense que je changerai bientôt de tourne-pages, celui-là est usé, fit-elle mine de soupirer en tournant ses feuilles, un petit rire secouant les rangs. »
Wilhelm fit le choix de ne pas répondre et de soupirer doucement.
« Mais ce n'est pas là l'objet de notre répétition, sourit Charlie en tapotant très légèrement la tête de Wilhelm en passant. Par bippeurs, qui a jeté un œil aux partitions que je vous ai données et/ou les a écoutées ? »
Quasiment tout le monde bippa. Harry guetta le bippeur de Ludwig et fut content de l'entendre - une note triste et aiguë. Bien sûr, Charlie fut contente de voir autant d'engouement chez ses chanteurs, et ils purent commencer la répétition sans plus attendre.
Tout du long, le regard d'Harry se tournait soit vers Charlie - discret, tout le monde la regardait - soit vers Ludwig - moins discret, il était à l'autre bout de la pièce -, et il comprit dès le début que le manque de concentration généré par ses coups d'œil à droite à gauche allait lui en coûter, puisque dès la première chanson, Charlie le réprimanda plusieurs fois, notamment parce qu'il chantonnait distraitement et que ça le faisait carrément pas.
Mais il eut ce qu'il voulait voir : Charlie, au fil de la répétition, n'adressa pas la parole une seule fois à Ludwig, que ce soit pour le corriger, le complimenter ou lui dire un truc aléatoire ; c'était comme s'il n'était même pas là. Harry n'avait jamais remarqué cet éloignement forcé auparavant, et s'en voulut. Vers la fin, alors qu'il jetait un énième regard à son pote-contrat, leurs regards se croisèrent, et au lieu de rougir bêtement en tournant la tête vers sa partition, il lui fit un geste de soutien, envoyant un faible coup de tête vers Charlie. Ludwig le fixa, impassible, avant de retourner à ses feuilles.
« Merci à vous, conclut Charlie en s'arrêtant un peu plus tôt que l'habitude, je vois que vous êtes fatigués et vous avez bien bossé alors on s'arrête là, mais je vous encourage à retravailler ça chez vous et réécoutez les chants si vous les oubliez. On se revoit demain, ne soyez pas en retard. Tschüss. »
Un peu surpris d'abord par cette grâce inhabituelle, les voix d'hommes ne se mirent réellement à plier bagages que quand Charlie partit chercher son propre sac pour mettre ses partitions dedans. Bientôt, Harry était le seul restant dans la pièce - il avait rapidement salué Louis, mais comme celui-ci avait des choses à faire, il ne pouvait pas s'éterniser. Le garçon avait donc le champ libre pour parler de Ludwig à Charlie, Ludwig qui s'était d'ailleurs carapaté sans demander son reste aussitôt la répétition terminée.
« Tu étais distrait aujourd'hui Harold, lui lança Charlie en mettant son sac en bandoulière. Une raison particulière ? »
... Comment vous dire ? Son cerveau planta.
Évidement que son manque de concentration avait été flagrant, mais était-ce raisonnable de lui dire frontalement ce qui lui occupait l'esprit ?
Il se dit que non, mais décida de le faire quand même.
« Je pensais à Ludwig, dit-il en se disant en lui-même que ce n'était pas un mensonge.
- Ah, c'est pour ça que tu te retournais tout le temps. Il te plaît ? »
Son cerveau planta une seconde fois.
Elle venait de lui tendre une perche magistrale, et il n'arrivait pas à savoir si c'était volontaire ou pas.
« Hm, non, pas trop mon style. Toi ?
- Non plus. Mais je t'avoue que ça m'arrange qu'il ne t'attire pas. »
Les écoutilles d'Harry s'ouvrirent grand. Il fit le choix d'ignorer complètement la première partie de sa phrase, par contre. Biais d'information, vous connaissez ?
« Ah ? Pourquoi ?
- Parce que déjà que les filles me parlent de vous deux sans arrêt, si vous vous mettez en couple ce sera la troisième guerre mondiale. »
Cette franchise le fit sourire. Il fut cependant déçu de ne pas pouvoir poser sa question directement : est-ce que, oui ou non, elle pourrait tomber un jour amoureuse de Ludwig ?
« Eh bien ça n'arrivera pas, je te laisse la place.
- Ta voix me demande si je veux la prendre.
- Et qu'est-ce sur tu lui réponds ? »
Ils entraient dans l'ascenseur. Elle se tourna vers lui, sourire taquin aux lèvres, détachant chacun de ses mots.
« Que je n'en veux pas. »
Inconsciemment, Harry se mordit les lèvres de frustration. Il ne voulait pas en rester là. Nouvelle mission : savoir si oui ou non elle savait que Ludwig était amoureux d'elle.
« Mais si lui était amoureux de toi, qu'est-ce que tu lui dirais ?
- Ne dis pas de bêtises.
- Mais non. Alors ? »
Elle se tut, perdant son sourire. Elle aurait pu dire n'importe quoi, un nouveau rejet, une blague.
Mais elle ne dit rien.
Harry devina ce qui se cachait derrière ce silence, même si elle-même ne se rendait sûrement pas compte de ce que son insconscient avait compris à propos de Ludwig, et choisissait d'avouer à son insu.
Peut-être que j'interprète beaucoup. Peut-être qu'elle est juste au courant.
« Au pire on s'en fout, vu que ça n'arrivera pas, se défila-t-elle en sortant de l'ascenseur, tournant le dos à Harry, au danger. »
Ce fut à son tour de se taire.
• § •
Les jours suivants, Harry observait encore. Et il se rendit compte que ce n'était pas qu'aux répétitions ; Ludwig était toujours éclipsé de chacune des conversations, toujours absent, et même quand on l'évoquait, Charlie prenait le soin de changer de sujet immédiatement. Personne ne s'en rendait compte, et il semblait qu'elle non plus.
C'était l'une des choses les plus tristes qu'Harry ait jamais vu.
Une fois, il avait fait son gros lourd ; il avait ramené plusieurs fois Ludwig sur le tapis, racontant des anecdotes dès que l'occasion se présentait, citant une qualité, ou un truc perturbant. Il avait amusé la galerie, mais avait tellement insupporté Charlie qu'elle avait failli se lever de table, gardant ses sourcils froncés toute la journée après ça.
Elle se demande sans doute pourquoi je fais une fixette sur lui, mais si elle ne sait même pas qu'elle l'évite, elle ne comprendra rien du tout.
Tant d'efforts pour savoir, enfin : Charlie éclipsait Ludwig partout, tout le temps, ne voulait jamais être seule avec lui, et partait dès qu'il s'approchait d'elle pour une raison ou pour une autre. Peut-être que c'était comme pour Niall et que ça finirait par passer, ou bien peut-être que, cette fois, les confessions étaient trop grosses pour passer.
Après ce constat, Harry avait reconvoqué Ludwig ; il n'avait pas pris autant de pincettes qu'avec Charlie, et lui avait dit directement ses conclusions, finissant sur une dissuasion pour lui de l'approcher encore, le temps que la plaie se referme, ou qu'elle oublie qu'ils avaient été proches. Mais le jeune homme s'était mis tellement en colère aux conseils du garçon qu'Harry avait vu à quel point non, ce n'était pas passager, et non, Ludwig ne s'en remettrait pas.
Ce qu'il avait surtout repéré pendant l'explosion de colère de son pote-contrat avait été la souffrance perçant dans sa posture, ses gestes, sa voix. Tout ça n'était pas joué. Il tremblait, sa voix vrillait à l'aigu, des larmes perlaient dans les coins de ses yeux. Et il répétait que Harry ne comprenait pas.
Non, il ne comprenait pas, mais il voyait, et ça lui faisait d'autant plus mal d'assister à ce spectacle.
Alors, sa résolution était prise : il le dirait à Charlie. Il lui demanderait de réinclure Ludwig dans son entourage, de ne plus le laisser à l'écart. Pas de se mettre en couple avec lui ! Simplement de le laisser exister avec elle. C'était sans doute tout ce que le jeune homme demanderait s'il le pouvait - Harry avait fui l'engueulade lorsque le vent s'était mis à tourner, alors il n'avait pas trop eu le temps de lui poser la question, mais à son avis, ce serait déjà mieux que rien.
• § •
5 mars 2023
France
Sa résolution était prise depuis dix minutes, et déjà il avait envie de se barrer voir Charlie. Ses devoirs étaient oubliés, ses partiels du mois de mars aussi, il ne pensait plus qu'à arranger cette fichue situation avec Ludwig.
Il ne se serait pas pensé si empathique avec quelqu'un d'aussi excentré de ses fréquentations habituelles, mais force était de constater que c'était une vocation. Un dernier regard à ses feuilles le convainquit d'aller prendre l'air. Et au passage, d'aller rendre une petite visite à Charlie.
Ils étaient dimanche, et le matin même, ils avaient eu répétition ; elle s'était bien passée, mais toujours aucun avancement du côté de Ludwig. Ça en devenait désespérant.
Mais aujourd'hui je vais changer ça, se dit le garçon en partant prendre son manteau - il faisait relativement frais ce jour-là - et mettre ses chaussures.
« Tu vas où Harreh ? Lui demanda Niall, de passage dans la cuisine.
- Chez Charlie. »
Niall avait évidemment remarqué cette nouvelle obsession avec Ludwig, Charlie et compagnie ; il ne posa donc pas de question sur l'objet de sa sortie, pas certain d'avoir de réponse claire. Par contre, le soir allait bientôt tomber.
« Tu rentres pas tard, hein ?
- Normalement pas. »
Il n'y avait plus de questions à poser, Harry partit donc sans plus de cérémonies. Niall eut la gentillesse de fermer la porte derrière lui - le bouclé avait perdu ses clefs récemment - et pendant sa promenade en direction du quartier des profs, le garçon réfléchit à une approche pour la grande conversation. Il se rendit cependant rapidement compte qu'il n'y avait pas de bonne question à poser, et que de toute façon, il aurait l'air bizarre.
Elle va me trouver énervant si je tourne autour du pot, elle a horreur des gens qui font ça, se dit le garçon, marchant rapidement. Mais si j'annonce directement que je veux parler de Ludwig, elle va s'énerver aussi, parce que je n'arrête pas de parler de lui et qu'elle n'aime pas nous mélanger. Si je dis juste que je veux lui parler, elle va se méfier, et se moquer de moi parce qu'évidemment que je veux lui dire quelque chose si je suis venu jusque chez elle un dimanche en fin d'après-midi. Mais je ne peux pas mentir et poser le sujet sur la table après une longue préparation, parce que ça va vraiment l'insupporter.
Il parvint quand même à conclure quelque chose : elle s'énerverait forcément ou serait sur la réserve, alors il devait parvenir à se faire inviter avant qu'elle ne lui claque la porte au nez.
Ce que les filles sont compliquées.
Plus tôt qu'il ne l'aurait souhaité, compte tenu de ses délibérations internes peu fructueuses, il fut devant la porte de Charlie. Et elle l'avait déjà ouverte, l'ayant entendu dès les premiers graviers de la cour. Harry ne s'en étonnait même plus.
« Harold. Que me vaut l'honneur ? »
Il fut à court de salive, et d'inspiration aussi, alors opta pour la carte de l'honnêteté.
« Je... j'aurais besoin de te parler, s'il te plaît. Mais sans que tu t'énerves. »
La dernière phrase n'aurait sans doute pas dû être dite, mais qu'importe, Charlie le laissa entrer, perdant dans le même temps sa posture nonchalante et son petit sourire. Ce petit sourire qu'elle n'avait qu'avec lui et Louis.
« Tu veux à boire ?
- Je- non, merci. »
Son estomac se retourna dans son bide quand ils s'assirent dans le salon, lui sur un canapé et elle sur celui d'en face. Il tenta d'observer son environnement pour se distraire, mais les feuilles qu'il y avait sur la table basse étaient vierges d'encre, seulement couvertes de petits trous, et Charlie n'avait pour des raisons évidentes pas une décoration extraordinaire.
« Bon, tu veux parler de quoi ? Soupira Charlie, une main relevant une partie de ses cheveux dans une pose terriblement stylée - ce qui était moins rassurant était d'avoir l'un de ses yeux rivé dans la pupille d'Harry, mais il ne fit pas de commentaire.
- Est-ce que tu me promets que tu ne vas pas t'énerver ? S'assura d'abord le garçon, retenant le nom maudit qui avait failli directement franchir ses lèvres - son honnêteté avait la manie de vouloir lui jouer des tours.
- On va dire que je vais essayer. Mais c'est bien parce que je t'aime bien. »
Le bouclé ne notifia pas la marque d'affection, trop stressé pour ça.
« Alors... je veux te parler de Ludwig. »
Aussitôt, Charlie souffla du nez comme un buffle.
« Ouais. Quoi ? »
Au moins elle ne s'énerve pas, se rassura le garçon, qui lorgnait sur le sourcil maintenant franchement froncé de la jeune femme, au-dessus de son œil qui scrutait toujours le sien.
« Je me pose des questions sur sa vie amoureuse. »
Elle leva l'œil au ciel. Tiens. L'autre avait sans doute fait la même chose, mais le garçon ne pouvait pas le voir.
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