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§ Chapitre 20 §

25 décembre 2022
France

Charlie se tourna lentement vers lui, repentissante.

« C'est vrai Harold ? Tu as mal au dos ? »

Voyant qu'il s'apprêtait à dire non, et que Louis l'avait bien vu, il le coupa.

« Il ne veut pas t'inquiéter sans doute, mais il a mis ses mains sur le bas de son dos comme un petit vieux et il est un peu trop penché sur un côté pour avoir l'air paisible, analysa le paraplégique, qui connaissait bien les problèmes dorsaux pour en être lui-même victime régulièrement. Désolé Harry, mais tu es un super mauvais menteur.

- Mais c'est pas quelque chose de grave, minimisa-t-il immédiatement.

- T'en sais rien.

- Harry, est-ce que je t'ai fait mal ? Demanda Charlie soudain. »

Harry la regarda elle plutôt que Louis, et fut très surpris de voir les yeux ternes de la jeune femme embués de larmes.

« Je... »

Il ne le disait pas clairement, mais oui, son dos lui faisait maintenant un mal de chien, assis par terre n'importe comment. D'une manière ou d'une autre, Charlie sembla capter cet aveu, et les larmes se mirent à couler. Ceux d'Harry lui piquèrent aussi.

Saleté d'empathie de merde.

« Mais pourquoi tu pleures ? Paniqua-t-il avec classe et élégance en se précipitant sur elle, grognant quand son dos le fit souffrir dans la manœuvre. »

Charlie entendit la douleur, et ses pleurs redoublèrent. Harry avait à cet instant oublié les autres qui les regardaient, il ne voyait plus que ses larmes et le vide de ses yeux. Comme il était maintenant proche d'elle, elle rampa jusqu'à lui, et l'enlaça avec mille précautions pour ne pas lui faire mal.

« Je suis désolée, murmura-t-elle dans son oreille en caressant son dos du bout des doigts. Je suis tellement désolée. »

Et là ce n'était pas la Charlie railleuse, la Charlie surexcitée ou la Charlie laconique et moralisatrice, c'était juste Charlie.

Harry lui rendit doucement son étreinte, et croisa les regards des autres. Liam n'affichait rien, Niall réfléchissait en laissant son regard sur eux, Wilhelm fixait le corps tremblant de la master, et Louis était pensif, les regardant tour à tour.

« Euh, ouais, mais Harry, lança Wilhelm en se mettant à fixer la partie un peu voûtée de son dos, t'as mal comment, sur une échelle de un à mille ?

- C'est de un à dix, Will, lui indiqua Niall en écoutant la réponse qu'Harry donnerait. Harreh ?

- Je sais pas... Cinq ? »

En fait, il n'avait pas mal s'il ne bougeait pas, mais dès qu'il essayait de se redresser, un de ses trucs dans le dos protestait violemment, et même s'il pouvait en soi se redresser, ça lui tirait trop pour qu'il ose le faire.

« Hm. Viens là, lui dit Louis en indiquant le canapé, où il était toujours. Je vais voir si c'est grave. »

Pour ça faut-il encore pouvoir se déplacer.

« Attends, je réfléchis à une manière de venir et j'arrive, lui répondit Harry avec toute la bonne foi du monde. »

Il avait mal quand il essayait de se redresser sur la gauche, alors il prit la décision de se laisser tomber sur la droite et advienne que pourra. Conséquence : il était à moitié allongé par terre, toujours tordu.

« C'est la chute la plus décevante que j'aie vu de ma vie, commenta Wilhelm.

- Attends, je tente un truc. »

Harry, pour ne pas déplier son dos, ne bougea que ses jambes pour se diriger. Concrètement, il fit comme les stars du hip-hop, donc planta ses talons dans le sol pour se faire tourner, mais en beaucoup moins bien et en super lent.

« On est d'accord que tu fais du un centimètre par seconde là au niveau de la vitesse ? Pouffa Charlie en entendant les couic-couic de ses semelles et les bruits de frottements de son pull sur le sol.

- On s'en fout, un jour j'y arriverai.

- Et tu ne peux pas te lever ? S'intéressa Louis, qui comme tout le monde le regardait évoluer par terre.

- Riche idée, approuva le garçon, qui n'y avait même pas pensé. »

Alors il entreprit de se redresser, un bras plaqué sur un côté du corps et l'autre cherchant une prise sur le dossier du canapé. Il se leva d'une manière un peu bancale, mais il était debout.

« Ouah Quasimodo, ricana Wilhelm en voyant sa posture. Marche pour voir ? »

Et c'était véritablement la démarche du bossu de Notre-Dame.

« J'ai trouvé mon père spirituel, pleura Harry de joie. »

Et c'est ce dernier commentaire seulement qui fit rire Liam.

« On ne t'entendait plus Liam, dit justement le plus jeune en s'asseyant bizarrement sur le canapé.

- Oui, j'étais un peu trop concerné par ce qui t'est arrivé pour trouver ça drôle. »

Charlie reperdit son début de sourire.

« Génial, alors Harry tu vas t'étendre sur le dos, et tu vas progressivement essayer de me déplier ça, lui dicta Louis en se tournant vers lui. D'abord, allonge-toi.

- C'est peut-être la dernière fois que tu partageras une séance de massage avec lui Haz, profite, lui souffla Wilhelm depuis l'autre bout de la pièce. »

Harry était trop concentré sur lui-même pour l'entendre, cependant. Le passage à l'horizontale ne lui plut pas trop.

« Tu te sens capable de te remettre droit ? S'inquiéta Louis en voyant qu'il ne bougeait plus, les sourcils froncés.

- Euh... »

Tentative ; échec.

« Non.

- Alors mets-toi sur le ventre. »

À l'instant où Harry grognait un 'Sérieusement ?', on entendit clairement Wilhelm dire 'Ah, ça commence à devenir intéressant'.

« Garde tes commentaires pour toi Will, lui lança Louis en regardant comment Harry s'y prenait pour se retourner ; un mollusque agonisant serait la comparaison la plus appropriée.

- Moi je partage son avis, j'aimerais bien voir, soupira Charlie en atteignant enfin son paquet de gâteaux. »

Personne ne sut le motif de son envie. Elle se contenta de distribuer les victuailles à un peu tout le monde et de commencer à ouvrir la boîte que Pierrot lui avait offerte, avec ses chandelles en chocolat.

« Liam, tu me passe mon fauteuil s'il te plaît ? Lui demanda Louis en souhaitant se mettre plutôt du côté des flancs d'Harry que de sa tête. Ce sera plus pratique... »

Et en deux secondes il était à côté de la morue étendue sur le canapé.

« Je suis désolé de foutre Noël en l'air, soupira ladite morue en se disant que s'il avait vu Charlie, il aurait pu l'éviter et ne pas se donner en spectacle de cette manière - et en plus, son dos lui faisait vraiment mal maintenant.

- Mais non mais non, lui sourit Wilhelm en lui tapotant la tête en passant, allant se chercher une nouvelle tasse de tisane. Tu l'égayes, sans mauvais jeu de mots. »

Harry n'eut pas le temps d'y réfléchir que Louis lui demandait de quelle manière il définirait sa douleur.

« Ça tire, et en même temps j'ai l'impression que quelque chose est bloqué par là, montra-t-il vaguement en envoyant un bras à l'aveuglette vers la partie cambrée de son dos. Je ne peux pas me remettre droit. »

Louis appuya là ; Harry siffla, et Charlie planta ses ongles dans le canapé à ce son.

« Okay on touche pas, rit doucement le paraplégique en retirant sa main. Je vois quel est le problème.

- Ah ?

- Mais je ne sais pas comment te l'expliquer alors on va juste dire que tu vas subir mes gestes pendant les dix prochaines minutes, d'accord ? Imposa-t-il d'un air si aimable que Niall explosa de rire ; mais peut-être était-ce aussi à cause de la figure décomposée du plus jeune.

- Harold, si tu meurs je meurs avec toi, lui déclara sa cheffe de chœur d'un air solennel en ne plaisantant même pas, prenant sa main qui traînait sur un coussin - vu du dessus, il imitait une pose de superman en plein vol.

- Pas besoin d'en arriver à de telles extrémités- AH PUTAIN DE MERDE- »

Louis avait plaqué ses mains sur la zone à éviter et avait essayé de, genre, tourner, en pressant le problème super fort. En entendant le son soudainement très puissant des cordes vocales d'Harry, Charlie lui avait broyé la main, et maintenant il avait une grosse chaleur dans le dos, en plus d'une main en morceaux.

« Désolé Harry, mais il faut opérer, lui lâcha son crush - leur relation prenait une toute nouvelle tournure, et pas sûr qu'elle soit pour le meilleur celle-là - en recommençant le même geste plusieurs fois. »

Harry se résolut à plonger sa tête dans un coussin pour gémir de douleur dedans, ses lointaines jambes s'agitant dans des spasmes bizarres et sa main droite dans celles de Charlie, qui lui caressait doucement les phalanges.

Et puis Louis se mit en tête de juste APPUYER.

« Ah non Louis c'est plus drôle arrête, voulut arrêter le blessé en se cambrant violemment, en conséquence de son dos qui s'enfonçait profondément dans le canapé. Est-ce que tu es sûr de ce que tu fais au moins ?

- Je ne me permettrais pas de te casser la colonne juste pour satisfaire mon ego Harry, le rassura le jeune homme en effectuant une nouvelle poussée. Je m'y connais un minimum, ça fait des années que je fais de la rééducation à mes heures perdues à l'hôpital.

- Premier degré ?

- Ouais, mon kiné est un super prof. J'ai suivi des cours par correspondance avec lui, et j'ai même hésité à changer d'orientation. »

Harry découvrait des choses sur Louis, et il aimait bien avoir ce sentiment de découverte. Mais avoir le dos transformé en chaudière, il aimait beaucoup moins.

« Prépare-toi, on passe aux choses sérieuses, l'avertit Louis en espaçant ses mains. »

L'information ne fit même pas le tour du cerveau du bouclé avant que le prochain geste ne commence. Louis entama une succession de torsions au-dessus et en-dessous de la zone à problèmes, tirant successivement sur les zones qu'il massait pour les remettre droites.

Cette description était la théorie de ce qu'il était en train de faire. Du point de vue du patient, on était en train de lui défoncer le dos. Sa respiration s'était faite heurtée, et il avait les jambes plus tendues que jamais, et tremblotantes en même temps. Que de soucis pour une petite chute.

« Harold, je suis vraiment désolée, lui souffla Charlie quand Louis plaça son coude pile sur un nœud de muscles très douloureux qui fit gémir Harry d'inconfort. Je pensais pas que ça tournerait comme ça.

- C'est pas de ta faute, lui grogna le plus jeune dans un chuchoté/murmuré difficilement audible ; mais lui et la master ont justement des ouïes très aiguisées. Tu pouvais pas savoir.

- Mais si ! J'aurais dû y penser ! Quelle conne se jette dans le vide juste pour une blague ?

- Ça va, vraiment, lui souffla le garçon avec une peine qui exprimait l'inverse. J'ai de moins en moins mal, sincèrement. Et on peut dire que cette expérience t'aura prévenue pour les prochaines fois.

- Oui, mais à quel prix ? Lui souffla-t-elle en retour à voix très basse. Imagine que tu puisses plus marcher.

- Si ça avait été le cas je n'aurais pas pu me lever pour atteindre le canapé, lui rappela Harry avec raison. Tu me passes du chocolat ? »

Le changement de sujet fit soupirer la master, mais elle se déplaça quand même pour aller chercher ses chandelles. Louis choisit ce moment pour faire un état des lieux à son patient.

« Alors normalement, tu as chaud au dos et tu ne ressens plus qu'une vague torsion dans le bas du dos et l'arrière droite, ainsi qu'une raideur désagréable. Vrai ou faux ?

- Complètement vrai, acquiesça Harry en tournant sa tête sur le coussin où elle était pour regarder Louis, et s'extasier intérieurement sur la couleur chatoyante de ses yeux aussi, mais ce n'est pas le sujet. Je suis mal installé là. »

Avec toutes les pressions qu'avait effectué son crush sur son dos, son centre corporel était à présent dans un creux du canapé, tandis que ses jambes et sa tête étaient surélevées par rapport au reste. Cette position était très inconfortable.

« Attends, ne bouge pas tout seul, il faut te changer de support, s'empressa de répondre Louis - sans doute que bouger trop prématurément foutrait tout en l'air et qu'il n'avait pas envie de tout recommencer ; Harry non plus de toute façon. Euh, comment faire ça... »

Harry aperçut Charlie en train de réfléchir à un mètre de là, et comme il était évident qu'elle avait tout écouté en allant chercher le chocolat, il était inutile de lui faire part de ce qu'ils recherchaient.

« Liam ? Appela-t-elle en direction de la cuisine ; le doctorant était en train de discuter avec Will. Il faut déplacer Harold. »

Cette phrase suffit à le faire venir, et bientôt il était en train de prendre Harry avec mille précautions pour le garder droit sans lui faire mal. Le garçon était si raide qu'il avait l'impression d'être une planche de surf.

« Merci beaucoup Liam, lui sourit Louis en reculant son fauteuil. Tu peux le mettre sur celui d'en face, s'il te plaît ?

- Tu ne veux pas un lit, plutôt ? »

Harry songea que c'était la décision la plus logique, mais il ne voulait pas être exclu de la soirée par la suite, enfermé dans une chambre sans pouvoir bouger. Louis sembla penser la même chose, en plus de glisser un regard vers Wilhelm, qui se retenait visiblement de ricaner.

Mais quel con celui-là.

« Non, le canapé c'est très bien, répondit Harry doucement pour ne pas bouger sa cage thoracique. Mais merci de t'en inquiéter. »

Il en était au stade où il avait très peur de se refaire mal, et où il ne faisait plus un geste, bloquait sa respiration au moindre choc, et se transformait le plus possible en statue en espérant que son dos ne bougerait pas d'un iota.

« Je te remets à plat ?

- Oui, merci, ce sera parfait, dit Louis tranquillement en faisant le tour du salon pour rejoindre le nouveau lit de fortune. Will, tu peux venir s'il te plaît ? »

Curieux, le jeune homme s'approcha, posant sa tasse de tisane sur la table basse en passant.

« Oui ? Demanda-t-il en se mettant à hauteur de Louis, et dans le champ de vision d'Harry, qui se sentit soulagé dès que son torse eut retrouvé une surface plane où s'étendre.

- Tu vas nous être utile, au lieu de t'imaginer des trucs bizarres entre moi et mon patient. »

Wilhelm attendit la suite en réprimant - très mal - un sourire.

« On arrive à la partie la plus désagréable pour Harry, expliqua doucement le paraplégique comme si Harry dormait, ce qui avait un certain trait apaisant. Mais il ne va pas être content quand il saura ce que c'est, par contre. »

Harry s'apaisa tant bien que mal. Louis n'était tout de même pas quelqu'un de méchant. En devisant intérieurement sur ce thème, il manqua de fait l'information de ce qu'il allait subir, et n'en eut partiellement conscience que lorsque Wilhelm se pencha, passa ses bras sous son bassin, et tira dessus pour - pour quoi, Harry ne savait pas, mais ce qu'il sut c'est que son cri de peur avait été bien moins bruyant que le cri de douleur qui avait suivi.

« Ah oui, il n'aime pas du tout, constata Wilhelm, évidemment sans relâcher sa prise. »

Ils étaient en train de l'écarteler en prenant tout le temps du monde, comme si le faire plus vite serait moins marrant ; Louis lui tenait fermement les épaules - en fait, il avait son torse posé sur son dos pour bien le plaquer contre le canapé et appuyer/tourner à des endroits stratégiques, mais le cerveau d'Harry refuserait de traiter l'information de leur proximité tant qu'il aurait aussi mal - et Wilhelm avait la charge la plus difficile à assumer psychologiquement manifestement, puisque c'était celui qui parlait le plus, par-dessus les jurons, grognements et cris de sa victime.

« Oh saint Alexander Rybak, Harry je suis désolé de te faire subir ça j'ai pas signé pour te faire souffrir, Louis n'avait pas précisé que tu hurlerais comme un poulet et ça me fait un peu trop culpabiliser de te faire ça- mais je t'assure que tu es superbe sous cet angle ! Louis n'a qu'à bien se tenir, il aurait envie de te sauter dessus à ma pl- Ah bah tiens, il commence même à te désaper, regarde-moi ce pull qui remonte ! Et- Attends Louis, c'est normal ce truc, là ?

- Oui, c'est ce qui lui fait mal, sembla lui montrer Louis alors qu'Harry se rendait compte qu'en effet l'air de l'appartement soufflait sur son dos, et si on appuie juste comme ça... »

Si on pouvait exprimer physiquement l'impression qu'une ampoule claque, ce serait cette sensation. Et Harry hurla.

« On est clairement en train de jouer au Docteur Maboul sur son corps, pouffa le master sans relâcher son bassin ni son dos alors que le garçon essayait de se dégager de sa prise, à grands renforts de ses bras de de ses jambes, dont il n'eut malheureusement pas le temps d'user pour dégager Wilhelm que Louis lui hurlait de se calmer. »

Et le bouclé se calma, mais pas vraiment à cause de son crush. Surtout à cause de la vue d'une Charlie en larmes, en train de les écouter. Il voulut s'excuser aussitôt, mais elle se leva et partit voir Liam, qui ne tarda pas à lui faire un bisou sur le front ; peu après, elle partait en balançant un 'au revoir' machinal derrière elle.

« Je crois qu'elle n'a pas apprécié, commenta Wilhelm en lâchant enfin le bassin d'Harry, qui se sentit à peine mieux. »

Louis regardait encore la porte derrière laquelle elle avait disparu.

« Ça l'a blessée de me sentir avoir mal ? Chercha à comprendre le plus jeune en n'osant même pas tourner la tête vers les deux autres. Elle ressent la douleur des autres ? »

Louis tarda à répondre, cherchant dans ses souvenirs.

« Non. C'est ce qui me dérange. »

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