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§ Chapitre 64 §

24 octobre 2022
France

« Merci d'avoir pu venir !

- T'inquiète pas, ça me fait plaisir ! Sourit Harry à Romuald, aux yeux éternellement caves et la voix éternellement essoufflée. »

Romuald serait absent quelques semaines après la rentrée, et ça ferait par conséquent sauter quelques cours de guitare à Harry, qui malheureusement les aimait bien - il était de plus en plus doué et en était content. Il avait été rassuré lorsque son professeur lui avait assuré que les cours seraient rattrapés, qu'ils devaient juste trouver des dates en commun. Et comme ils étaient tous les deux présents sur le campus pendant la première semaine des vacances, Harry avait proposé qu'ils rattrapent déjà un cours. Romuald en était vraiment content.

« Tu es sûr que ça en te dérange pas de travailler hors période scolaire ? S'inquiéta le professeur, fermant la porte derrière le plus jeune et prenant sa propre guitare.

- Mais non, et si je te l'ai proposé, c'est que ça m'arrange, lui assura le bouclé, sortant son instrument de sa housse. »

Ils travaillèrent pendant une bonne heure, concentrés et de bonne humeur. À la fin du cours, Harry se leva pour ranger ses affaires ; Romuald quant à lui, reçut un appel. Il décrocha sans changer de pièce.

« Allô oui ? Dit-il moins fort, mais sans vraiment se cacher. Qu'est-ce que tu... »

Il sembla écouter ce que lui disait la personne au combiné. Harry n'osait ni partir sans lui avoir dit au revoir, ni le couper pour le faire. Il attendit donc.

« Tu sais pourquoi il ne répond pas ? ... Et ça va lui prendre toute la journée ? ... Ça va, t'énerve pas, je... Si, tu t'énerves, souffla le guitariste en baissant les yeux. Est-ce que c'est vraiment grave ? »

Le silence fut plus long, et Harry entendit distinctement quelque chose se briser à travers le téléphone.

« Qu'est-ce que tu as jeté ? Reprit Romuald sans paraître s'indigner ou paniquer face à ce comportement. Des assiettes ? C'est pas grave, ça se rachète... Mais si. Tu ne peux pas prendre ton baladeur ? ... Il est cassé. Ah. Qui l'a cassé ? ... C'est stupide, tu ne peux plus t'en servir maintenant. »

Harry ne comprenait pas qui pouvait être de l'autre côté de la ligne. Cette conversation n'avait pas de sens.

« Je ne peux pas venir, non... Bien sûr que si je tiens à toi, mais j'ai un rendez-vous dans un quart d'heure et... si, je sais bien que si je viens ça prendra bien plus d'un quart d'heure, Charlie. »

Charlie.

Il parle à Charlie.

À sa simple mention, tous ses poils se hérissèrent et l'ouïe d'Harry se développa aussi proche que possible du téléphone, et il entendit la voix explosée de la master, furieuse, qui exigeait à Romuald de venir pour 'réparer'.

« Je t'ai dit que je peux pas-

- T'avais dit que tu pourrais toujours, le coupa Charlie, un sanglot dans la voix.

- C'était avant de savoir qu'un jour j'aurais des responsabilités, répondit Romuald, las. Mais j'aimeras venir, vraiment.

- Alors viens.

- Ce débat est stérile Charlie, je ne viendrai pas et c'est tout, dit le guitariste plus fort dans le combiné. Au pire, je t'envoie Harry, mais c'est tout ce que je peux faire. »

Hein ? Qui me quoi ?

« Ça ne te dérange pas ? Lui mima son professeur du bout des lèvres. »

Ébaubi, il fit une grimace de ''je sais pas''. Cette réponse sembla convenir à Romuald.

« Je t'envoie Harry, tu lui expliqueras ce qu'il devra faire. Mais si, il saura. »

Il se mit brièvement en mute et souffla au plus jeune :

« Cours, tu dois être chez elle avant que je ne doive raccrocher et partir d'ici.

- C'est où chez elle ? Paniqua Harry.

- Quartier des profs, maison numéro douze, il faut que tu lui remettes sa chaîne hi-fi en place, parce qu'elle ne peut pas le faire toute seule et qu'elle a besoin d'une musique dans les oreilles en permanence. Chez elle, c'est obligatoirement sur ça, et elle ne se contente de son téléphone que dehors. Fais vite. »

Il reprit Charlie au téléphone, et fit signe à Harry de se barrer. Le plus jeune avait bien peur de ne rien avoir compris, mais il courut vers le quartier des maisons et prit à gauche, se convenant vaguement de Wilhelm qui lui interdisait d'y aller, car c'étaient les logements des professeurs et de la directrice.

Pourquoi Charlie a une maison chez les profs et Will et Liam ont des apparts, s'ils sont master au même niveau ? Se demanda le bouclé en suant horriblement, l'air froid que lui apportait le vent lui mordant les joues. Et qu'est-ce que c'est que cette histoire de musique ?

Il arriva devant les premières maisons, chercha le douze. Il le trouva vite, et s'étonna de la taille d'une telle maison pour une jeune femme seule et aveugle. En arrivant devant, encore sur la route, il entendit un hurlement provenant de la maison, mais avec une telle puissance et une telle rage qu'il en fut terrorisé. Il avait l'impression qu'on lui hurlait directement dans les oreilles, son cerveau le brûla. Il fit quelques pas timides pour aller sur les graviers de la cour, et dès qu'il en eut effleuré un, tout bruit dans la maison cessa. Une incroyable angoisse alourdit ses épaules. Il essaya de les bouger pour les détendre, mais inutile, elles étaient si crispées que ça lui faisait mal.

Il s'approcha un peu plus. Quelque part, il avait l'impression qu'en allant à la porte, il signerait son arrêt de mort. Désespéré, il s'approcha assez pour avoir le bout des pieds sur le seuil. La boîte aux lettres était face à lui, et indiquait Charlie Brannan. C'était donc là.

Attends, qu-

Une furie sortit de la maison et lui attrapa le bras pour l'emmener à l'intérieur, effaçant l'image de la boîte aux lettres qu'il avait eue pendant un bref instant, et qu'il jurerait avoir rêvée tant ça avait été fugace. Il manqua hurler en sentant une poigne aussi solide écraser son biceps, mais c'était Charlie, et en même temps, il se demandait si c'était bien elle.

Sa frange avait été relevée avec une barrette et ses cheveux attachés en un chignon haut qui dégageait sa nuque, elle portait un short de sport court dévoilant ses cuisses et ses jambes fines, et le haut de son corps se placarda immédiatement derrière ses paupières, car son débardeur ne cachait plus ses épaules ni ses bras.

Cette tenue était banale, mais sur une fille qui se cachait toujours tout le corps jusqu'à ses chevilles et le bout de ses doigts, ça le choquait. D'autant plus qu'il voyait maintenant toute la peau que personne ne voyait jamais, et qu'il en avait presque peur. Cette peau était si blanche. Pas comme si elle n'avait jamais vu le soleil, mais comme si elle avait été brûlée et avait essayé de se reconstituer, sans vraiment y parvenir, tendue sur les membres qu'elle voulait relier. Il fait déjà vu ça un bref instant en voyant son visage, qu'il avait encore une fois le loisir de voir car départi de sa frange habituelle, mais son corps entier en portait. Sa poitrine, tout son dos, son bras et sa jambe gauche, ses deux épaules, sa nuque, une petite trace lèchait jusqu'à sa cheville droite.

Il avait si mal pour elle.

Elle et le regard mort horrible qu'elle dardait sur lui, droit dans ses yeux, parce qu'évidemment qu'elle savait où ils étaient, évidemment qu'elle entendait tout ce qu'il faisait et qu'elle avait aussi entendu le léger arrêt de sa respiration quand il l'avait vue.

« T'es venu, dit-elle simplement, sans s'éterniser sur l'effet qu'elle lui faisait. »

Elle le tira ensuite à travers la maison sans attendre de réponse, et bien vite, il fut devant une énorme chaîne hi-fi inanimée.

« Répare, lui ordonna la master en le lâchant. »

Il resta immobile une seconde, observant Charlie. Elle attendait qu'il s'exécute, assise par terre, droite comme un piquet. Puis il s'avança vers la machine, et se demanda comment un tel truc pouvait marcher. Il n'osa pas dire qu'il ne savait pas comment faire, alors il tenta, mais à chaque fois qu'il appuyait sur un nouveau bouton, la machine faisait un bruit de désapprobation grésillant dans ses tympans, qui se répétait encore et encore alors qu'il se foirait encore et encore.

« Je- je suis pas sûr de savoir ce qui cloche, Charlie, bégaya-t-il en sa direction. 

- Répare, grogna la master sans sembler l'écouter, relevant le nez vers lui.

- Non mais justement, je ne l'ai jamais vue ta machine alors je- Tu ne peux pas demander à Louis ? Demanda-t-il avec une once d'espoir.

- Louis il est pas là, gronda-t-elle sourdement en se levant et s'approchant de lui, faisant plusieurs têtes de moins mais le terrorisant tout à fait. Alors tu répares.

- Mais je sais pas-

- JE M'EN FOUS ! TU RÉPARES LA MUSIQUE ET PUIS C'EST TOUT !! Beugla la jeune femme juste en face de lui, l'assommant à moitié - et sa voix était plus claire que jamais, méconnaissable. TU VAS PAS ME DIRE QUE T'AS JAMAIS TOUCHÉ À UN APPAREIL À MUSIQUE DE TA VIE ? »

Il fit quelques pas en arrière, sonné, cherchant à ranimer ses tympans bien trop sensibles sans les énerver. Charlie le suivit.

« VAS-Y ! APPUIE SUR LES BOUTONS QUE JE VOIS PAS, ROMUALD T'A APPELÉ POUR ÇA NON ?

- Mais Charlie- je sais même pas-

- RÉPARE ! JE T'AI DT DE RÉPARER ! Hurlait la jeune femme en pointant la machine défectueuse du doigt.

- Mais je ne sais même pas ce qui est cassé-

- ARRÊTE DE PARLER ET FAIS-LE ! Craqua Charlie, lui sautant dessus pour le mettre à terre, lui faisant une prise de catch avant de le pousser sur la chaîne hi-fi toujours muette. »

Il ne comprenait rien. Qu'est-ce qu'il se passait, bon sang ? Charlie... on eût dit un animal.

Il avait mal, vraiment, vraiment mal au crâne. Il ne savait même pas comment c'état possible qu'avec une voix d'ordinaire aussi rauque, elle parvienne à crier aussi fort avec un ton aussi clair, sans aucun signe de douleur ou d'essoufflement, comme pour les premières fois. Ça avait l'air normal pour elle.

Sauf que lui, il avait horreur qu'on lui hurle dessus, et il sentait qu'il allait bientot s'énerver si elle n'arrêtait pas de le maltraiter pour faire quelque chose qu'il ne pouvait pas faire - non il n'avait jamais eu de poste radio ni de platines d'aucun genre, comment était-il censé savoir comment marchait ce truc énorme qu'elle avait ?

Il réappuya encore sur des boutons au pif, la machine continuait de bipper en signe d'erreur, et son humeur devenait mauvaise de seconde en seconde. Traversé d'un éclair de lucidité, il éteignit la chose, puis la ralluma, mais rien de neuf. Il la débrancha et la rebrancha, rien non plus, et il avait sérieusement envie de crever - derrière lui, il n'entendait pas Charlie, et cette info lui fut tout terrifiante.

Il se retourna, pris d'un mauvais pressentiment, et la vit sur le sol, le dos appuyé sur le bas du canapé, le regard dans le vide, marmonnant des choses à voix basse. Il délaissa la machine pour s'approcher d'elle. Elle ne le calcula pas, et continua ce qu'elle faisait, quoi que ce fut. Il était maintenant face à elle, et elle ne réagissait pas. Il était sûr que si elle avait été dans un état normal, elle l'aurait rembarré, aurait reculé, dit quelque chose. Mais là, rien.

Il s'inquiéta, chercha son téléphone pour appeler Wilhelm - si Louis n'était pas disponible tant pis, il allait appeler quelqu'un d'autre -, mais au moment où il se levait, la master devant lui prit une inspiration plus forte que les autres, renversa sa tête en arrière et s'aggrippa le poignet droit jusqu'au sang, plantant férocement ses ongles dans ses veines, respirant comme une acharnée.

Surpris, il ne réagit d'abord pas, puis voyant que la peau tournait dans une couleur peu rassurante, il lui écarta les mains. Elle le vira et se griffa vivement le cou, marmonnant toujours plus vite. Ce n'étaient pas des mots, c'étaient des consonnes mises bout à bout et dites à toute vitesse, et ça faisait beaucoup trop flipper. Harry voyait son aînée commencer à haleter, et il lui enleva ses mains du cou, mais l'empêcha de se sortir de l'étreinte de ses mains cette fois, et elle commença à s'agiter pour s'éloigner de lui.

Il comprenait le sentiment, mais là, il avait peur qu'elle se fasse vraiment mal. La peau fragile de son cou se couvrait déjà d'ecchymoses. Des frissons envahirent le dos du plus jeune quand elle se remit à gargouiller des mots et à tourner sa tête dans tous les sens, prise de spasmes.

Qu'est-cequejedoisfaireputaindemerde

Poussant des plaintes même plus humaines, elle commença à se débattre vraiment fort, et lui enfonça son talon si fort dans l'estomac qu'il vit des points noirs. Il la lâcha et recula, alors qu'elle cessait tout mouvement. Il la voyait à présent immobile sur le sol, les yeux figés dans un vide intersidéral, elle ne respirait plus du tout. Il craignit un AVC ou une crise cardiaque.

« Charlie, tu peux te lever s'il te plaît ? Murmura-t-il pour retirer cette vision de mort de son esprit. »

Elle ne réagit pas d'abord, puis, très lentement, respirant par à-coups, elle se mit sur ses pieds.

« Merci, et, tu peux me rejoindre s'il te plaît ? Retenta-t-il, pas sûr que ce miracle fonctionne de nouveau. »

En effet, il ne se passa rien.

Bon.

Charlie était encore immobile, plus que quand elle était par terre si c'était possible, mais comme elle était debout cette fois ça faisait moins peur. Harry s'approchait d'elle quand il remarqua qu'en fait, tout était très sombre ici. Normal après tout, elle n'avait pas besoin d'allumer les lumières. Il lui effleura le bras, elle n'eut aucune réaction.

Ça commence à être vraiment chelou là par contre.

Il la regarda. Elle respirait lentement, cette fois il l'entendait. Mais ses yeux étaient dans le parquet, et c'était tout. Il attendait qu'elle fasse un mouvement pour réagir en conséquence, que faire d'autre ? Il vit donc quand elle se serra les mains, se triturant les doigts, puis redevint immobile, redit des mots à voix basse, arrêta de bouger, longtemps, et soudain s'anima vraiment, plaquant ses mains sur son cou et serrant le plus fort possible.

« NON, CHARLIE ! Harry s'entendit-il hurler en fonçant vers elle, qui étouffait déjà tant les prises d'air qu'elle faisait depuis dix minutes étaient minimes. »

Elle respirait et haletait très fort, grimaçant férocement, mais serrant plus, si fort qu'Harry ne parvint pas à les retirer de son cou. Cette zone avait l'air si fragile qu'il ne voulait pas forcer le passage, et en même temps, elle allait très clairement se tuer.

« Je suis désolé d'avance, grogna-t-il en décollant ses doigts de son cou un à un de force, la faisant hurler de rage.

- ARRÊTE ! Se remit-elle à hurler, son visage bien trop près du sien pour ça. »

Il sentit ses tympans le réprimander sévèrement, mais les ignora.

« TU AS TUÉ LA MUSIQUE, LAISSE-MOI MOURIR AVEC ELLE ! Hurla Charlie, sa détresse si palpable qu'Harry en fut traversé de part en part, son estomac remontant douloureusement dans son torse.

- Bon sang mais ARRÊTE ! Cria le plus jeune à son tour, stressant de plus en plus en voyant le corps devant lui commencer à tomber - il tomba avec en retenant sa tête de heurter le sol comme il put, et paniqua franchement en voyant ses mouvement flotter de plus en plus, et ses yeux morts partir en arrière dans leurs orbites. »

Il s'assit sur elle directement pour avoir plus de force, et détacha ses mains de son cou fermement, ne flanchant pas en voyant les marques violettes qu'elle y avait laissé. Elle reprit sa respiration, évidemment, et lui hurla dessus de rage, de douleur aussi, le suppliant de la laisser partir dans l'avion avec la musique - il ne comprit rien du tout, mais ne la lâcha certainement pas.

Il la vit faire une crise de panique sous lui - qu'il savait reconnaître grâce à une séance de PSC1 qu'il avait passée ici depuis la rentrée - mais eut la bonne idée de relier ses neurones, et lui chanta le début de Tu sei la mia vita dans l'oreille. Instantanément, elle arrêta de bouger.

« TU AS TUÉ LA MUSIQUE, LAISSE-MOI MOURIR AVEC ELLE ! »

Il suffit de faire revivre la musique alors.

Les couplets avançaient, et Charle se calmait peu à peu, se remettant à respirer correctement. Mais il arriva à la fin, et il la vit s'agiter à nouveau.

« Encore, chante encore, supplia-t-elle d'une voix mi-rauque mi-normale pour quiconque n'est pas Charlie en s'accrochant à ses épaules comme à une bouée. »

Il chanta A white rainbow. Puis il arriva encore à la fin.

« S'il te plaît, donne-moi la musique, murmura-t-elle dans son torse, sa voix maintenant redevenue tout à fait cassée, son oreille plaquée contre lui pour entendre les battements de son cœur. »

Il chanta cette fois Jubilate Deo, en version soprane vu qu'elle était un peu mieux que les autres, ça la fit rire de l'entendre se tromper.

« Pourquoi tu arrêtes ? Demanda-t-elle après une minute de silence calme, où Harry se disait qu'il avait vraiment mal au dos penché comme ça.

- Parce que tu ne nous a pas encore appris d'autres chansons, murmura-t-il doucement. Mais chantes-en toi aussi. »

Il la sentit se renfermer.

Merde.

Elle se mit à avoir des petits sursauts contre lui, et ne dit plus rien pendant un moment. Harry était dans un malaise profond et virait écarlate. Il comprit qu'elle pleurait quand elle s'essuya les joues sur son t-shirt et renifla, et il ne se sentait pas bien du tout.

« Pourquoi tu me suis ? Sanglota-t-elle soudain dans son torse. Tu es partout autour de moi.

- ... Pourquoi tu me fuis ? Rétorqua-t-il, doux. Je ne peux jamais te voir. »

Elle ne répondit pas, et se détacha de lui pour lui faire comprendre de se relever. Il le fit sans protester. Elle le raccompagna sans rien dire, et lui, il lui tendit la paire d'écouteurs de Niall qui vivait dans sa poche depuis trois semaines et qu'il ne trouvait jamais le temps de lui rendre.

« Tiens, bafouilla-t-il en la lui mettant dans la main alors qu'elle lui tenait la porte ouverte, je ne m'en servirai jamais pour des raisons évidentes et Niall a oublié qu'il en a, alors... Si ça peut t'aider à écouter de la musique le temps que ta chaîne soit réparée... »

Elle resta immobile assez longtemps pour qu'il se liquéfie mentalement et regrette son geste mille fois.

« J'en ai déjà, mais je les ai perdus quelque part, murmura-t-elle, sa voix rauque ne brisant même pas la délicatesse de l'instant. Merci. »

Elle ferma ensuite la porte quand il en passa le seul, et il se retint de se retourner pour l'imaginer, derrière cette porte, en train de démêler les fils des écouteurs de Niall. Il rentra chez lui, et c'était tout.

• § •

« DESMOND ! Est-ce que je peux dire au revoir à Bébé Harry ? »

[...]

« Oui, et même que je veux lui dire au revoir s'il te plaît s'il te plaît s'il te plaît ! »

[...]

« Il est grand ! Il a quel âge ? »

[...]

« Ce n'est plus un bébé alors, c'est un grand ! »

[...]

« Il est trop mignon... »

[...]

« Maman, est-ce que je pourrai avoir un petit frère ? »

• § •

« Et Bébé Harry , est-ce qu'il a aimé ? »

• § •

« ZAYN, AU SECOURS ! »

• § •

« P-pourquoi il entend p-pas ? Il connaît pas la musique ? »

[...]

« Bébé Harry il n'entend pas la musique. Et c'est triste parce que moi j'aime bien la musique. »

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