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§ Chapitre 63 §

21 octobre 2022
France

« Je peux te parler deux secondes ? Demanda Betty à son meilleur ami après une petite heure à papoter sur ce grand parking qui commençait tout juste à se vider de ses visiteurs et musiciens.

- Oui ? Répondit le bouclé, pas très impacté par le ton soucieux qu'elle avait pris. Qu'y a-t-il ?

- Attends. »

Elle le tira un peu à l'extérieur de son groupe d'amis, et il se retint de dire qu'ils avaient l'air louches à faire ça.

« Ludwig, c'est bien celui qui a chanté la chanson super triste en solo ? Attaqua la jeune fille directement.

- Oui, c'était lui, acquiesça Harry. Alors, la couleur de la chemise ? Accordée avec ses cheveux ?

- C'est pas la question, soupira-t-elle. Il... il est toujours comme ça ?

- Comme quoi ?

- Taciturne. Pessimiste. 'Ma vie est nulle aidez-moi'.

- Non ! S'exclama Harry tout de suite, sourcils froncés. Enfin, taciturne est pessimiste c'est à voir, disons qu'il est plutôt sarcastique. Mais, à se plaindre sur sa vie, non. C'est bien simple, je n'avais aucune idée de tout ça avant d'entendre cette chanson.

- Est-ce que tu lui fais vraiment confiance ? »

Les yeux du bouclé se plissèrent.

« Qu'est-ce que tu veux dire ?

- Il... enfin... je le sens pas. Quelque chose me bloque avec lui. Je sais pas si c'est une bonne idée de traîner avec quelqu'un comme lui.

- Quelqu'un comme quoi, Betty ? Fouilla Harry, pas sûr de ce qu'il devait comprendre. Quelqu'un qui a une vie difficile ? Quelqu'un qui se sent atrocement seul ? Moi je serais plus enclin à aller dans l'autre sens.

- C'est pas ce que je veux dire, bafouilla la jeune fille, paniquée. Bien sûr qu'il faut trouver de la compagnie avec les gens seuls, et rester avec eux, mais lui ? J'ai plus l'impression qu'il est manipulateur que seul. Où est-ce qu'il a trouvé cette chanson ?

- Ça ne m'étonnerait pas qu'il l'ait écrite lui-même, rétorqua Harry. Betty, je comprends que tu ne l'apprécies pas trop, je suis passé par là aussi, mais pas que tu veuilles m'en éloigner. Je te l'ai dit, il ne me veut pas de mal, il souhaite simplement avoir des amis, et je veux bien l'être après l'avoir entendu. Je peux franchir le pas maintenant.

- Pourquoi maintenant et pas avant ? L'invectiva la blonde. Il t'a ensorcelé avec sa voix de sirène suraiguë ?

- Betty, la gronda Harry. J'avais déjà entendu cette chanson mais j'ignorais qu'il l'avait écrite. Elle m'avait déjà retourné le cœur à ce moment-là.

- Ah ouais ? Quand ça ? »

Mais qu'est-ce qu'elle a ce soir ?

« Quand on était à la pâtisserie l'autre fois, et que je me suis mis à pleurer en plein milieu. Juste avant qu'on reçoive les mails sur la journée d'intégration. J'avais entendu cette chanson-là. »

Betty pâlit. Elle s'en souvenait.

« Et je ne le connaissais pas, tu sais, continua le bouclé. Mais j'avais déjà pleuré pour ces paroles-là, et je compatissais. Maintenant, j'ai un visage sur qui les mettre et je ne veux pas passer plus de temps à connaître l'auteur de cette chanson sans avoir pu le réconforter. Alors ouais, Ludwig est mon ami, un peu étrange et rigide pour le moment, mais je vais me rapprocher de lui et l'aider, parce que je suis assez ouvert d'esprit pour accepter que quelqu'un qui met beaucoup de gens mal à l'aise, dont moi, puisse avoir besoin d'aide malgré son apparence et sa manière d'être, qui peuvent repousser les gens. »

Betty se mordit les lèvres, culpabilisante. Le cas était simple : elle avait un mauvais pressentiment avec ce gars, et avait l'impression qu'Harry, le gentil Harry mignon, allait se jeter dans la gueule du loup.

« Alors d'accord, lâcha-t-elle l'affaire. Mais je ne viendrai pas avec toi. J'ai à faire avec Monika de toute façon. »

Et Harry essaya d'ignorer le pincement qui prit son cœur ; lui avait accepté Monika comme remplaçante, Betty était incapable de faire de même avec Ludwig.

« HARREH ! Hurla Niall bien trop proche de lui en arrivant derrière eux. VIENS VOI- »

Et c'est comme ça qu'Harry succomba à la pression qui fourmillait dans ses tympans depuis une demi-heure et s'effondra.

• § •

« DESMOND ! Est-ce que je peux dire au revoir à Bébé Harry ? »

[...]

« Oui, et même que je veux lui dire au revoir s'il te plaît s'il te plaît s'il te plaît ! »

[...]

« Il est grand ! Il a quel âge ? »

[...]

« Ce n'est plus un bébé alors, c'est un grand ! »

[...]

« Il est trop mignon... »

[...]

« Maman, est-ce que je pourrai avoir un petit frère ? »

• § •

« Et Bébé Harry , est-ce qu'il a aimé ? »

• § •

« ZAYN, AU SECOURS ! »

• § •

22 octobre 2022
France

« Harry ? Réveille-toi poussin- »

Wilhelm, bien que doux, fut coupé par un gémissement plaintif du bouclé.

« Respire moins fort... »

Le blond resta interdit, puis sourit narquoisement, diminuant drastiquement le son de sa voix, qui se résulta à un souffle.

« À vos ordres mon prince, mais je ne suis pas sûr que mon être agonisant soit une musique plus douce à vos oreilles.

- Will, tu parles encore trop fort, chuchota Harry avant de grimacer, s'étant blessé lui-même.

- Tu peux pas mettre tes protections ?

- Je les ai déjà. »

Déconfit face à ce petit problème, Wilhelm chercha de quoi communiquer sans parler. Niall lui avait dit qu'Harry comprenait la langue des signes anglaise ; fort bien, lui ne la parlait pas. Il aperçut une ardoise sur le bureau du plus jeune, saisit un Veleda qui traînait, et le décapuchonna le plus prudemment possible. Harry sourit tristement en le voyant faire.

« Est-ce que tout ce cirque que tu me fais ce matin en valait la peine au moins ? Écrivit Wilhelm sur l'ardoise avant de montrer sa question à Harry, lui assis sur le sol en face du lit et le plus jeune emmitouflé dans les couvertures.

- Oui, c'était génial, acquiesça Harry à voix basse. Je décède actuellement, mais franchement, si c'était refaire, je le referais. Tout va bien pour toi ?

- À merveille. Merci bien. Et toi, si on ignore les tympans tyranniques ? »

Harry souffla un rire.

« En vrai ça va. Genre, ajouta-t-il doucement en voyant l'air ahuri de son ami, j'ai super mal au crâne à chaque fois que tu produis un son, et rien que sentir les vibrations autour de ma tête type parler ou frotter mes cheveux sur l'oreiller ça titille mes tympans, et ça fait trop mal. Mais en vrai, je suis surtout fatigué, et c'est pour ça que c'est aussi insupportable. Et je dois faire une rechute aussi. Ça doit jouer. »

Wilhelm le regarda un instant.

« Donc si on sort et que tu n'es plus fatigué ça s'arrangera un peu ?

- Si tu veux. Mais mon humeur sera exécrable et il faudra que vous chuchotiez tout du long. Difficile dans ces conditions de s'amuser beaucoup.

- Et si on tentait ?

- Plus tard, je suis bien là.

- Moi aussi, c'est vrai. »

Il repositionna tout de même ses fesses sur le sol et chercha quoi lui dire de plus.

« On n'a pas eu trop le temps de se parler hier après le concert, alors comment tu t'es senti ?

- C'était fantastique, répondit le bouclé directement. Les chansons étaient bien choisies, les airs étaient entraînants, aucune fausse note ni dérapage audible par le public, des petites blagues de temps en temps qui mettaient le public à l'aise, et... »

L'air joyeux et rêveur du plus jeune s'affaissa. Eh bah ?

« Ce qu'a chanté Ludwig... »

Ah.

« Eh bien ? Le relança le jeune homme quand Harry se perdit dans ses pensées. Qu'est-ce qu'il y a ?

- C'est lui qui l'a écrite ? Non, ça j'en suis sûr. Mais, ces paroles, est-ce que... »

Il se perdit encore.

« Est-ce que tu les connaissais ? Tu le savais, tout ça ? »

Wilhelm réfléchit un instant. La question était simple, mais la réponse pouvait être plus épineuse.

« Oui. »

Le regard que lui lança Harry le menaçait clairement de quelque chose s'il ne continuait pas.

« Je la connaissais, et je savais qu'il l'avait écrite déjà avant. En fait, écrivit-il après avoir montré le panneau une première fois au plus jeune, qui s'était redressé dans ses draps sans trop grimacer du son qu'ils firent, Ludwig voulait être parolier avant, enfin tout ça il te l'expliquera lui-même, mais ce que tu dois savoir, c'est que s'il sait écrire des paroles, il a plus de mal à les mettre en musique. Alors il a fait appel à Charlie pour cette chanson, Charlie lui a joué l'entièreté de l'instrumentale, plus la voix, qui existent aujourd'hui, et lui il a inventé les ououou de la fin. Il nous l'a jouée pour la première fois à Noël dernier je crois, et c'était la seule fois où il l'avait fait. Ça avait assommé tout le monde, une massue le truc. C'est ce qui a commencé à le rendre célèbre, et à le sacraliser surtout. »

Harry mit un moment à lire ce pavé, que Wilhelm avait fractionné pour que ça loge sur l'ardoise.

« Donc ils l'ont sacralisé parce qu'il a osé parler de ses problèmes ? »

Wilhelm se mordit la lèvre.

« Ça l'a rendu visible. Et sa clientèle a augmenté. Et c'est aussi comme ça que le campus s'est rendu compte qu'il avait un canon dans ses rangs. »

Harry pouffa, et amorça un geste pour se lever.

« Bon, tu viens ? L'invita-t-il alors que son ami était toujours par terre. Mon petit-déjeuner ne va pas venir tout seul. Et on a une sortie à organiser. »

• § •

« Je crois que je commence à regretter, murmura Harry alors que lui, Niall et Wilhelm se dirigeaient vers l'appartement de Liam. »

Ce n'était pas qu'il n'appréciait pas la compagnie de ses deux amis, au contraire, mais le campus célébrait son premier départ en vacances, et c'était bruyant. Très. Beaucoup plus que d'habitude, où les étudiants se croisaient gentiment et se saluaient sans faire trop de bruit ; actuellement, c'étaient des rires, des cris, des blagues balancées sur plusieurs mètres de distance, des batailles d'eau - même si ce n'était plus du tout la saison oui. Et Harry avait mal à la tête et mal au tympans et il était fatigué et il en avait marre.

« Faut pas, Haz, lui murmura Wilhelm en se penchant un peu vers lui, on va arriver chez Liam dans pas longtemps. Et chez lui, c'est silence radio.

- Oh mon rêve, gémit le plus jeune. »

Son casque ne lui était presque pas utile à ce niveau-là, il avait super mal. En arrêtant sa comédie deux secondes, il croisa le regard de Ludwig un peu plus loin, qui le regardait distraitement. En remarquant qu'Harry l'avait repéré, il lui envoya un geste désinvolte qu'Harry se força à lui rendre avant de tourner au coin de la rue. Il prit son portable en arrivant dans l'ascenseur de chez Liam, en indiquant à ses aînés en deux mots qu'il contactait Ludwig.

De : Harry Styles
À : Ludwig Hornat
Le : 22.10, 13h51
Est-ce qu'on pourrait se voir ?

De : Ludwig Hornat
À : Harry Styles
Le : 22.10, 13h52
Oui.
Quel jour ?

Harry haussa un sourcil. Betty ne mettait aucune ponctuation et parlait en mille messages, Ludwig faisait des réponses laconiques.

De : Harry Styles
À : Ludwig Hornat
Le : 22.10, 13h52
Demain ?

De : Ludwig Hornat
À : Harry Styles
Le : 22.10, 13h52
Heure ?

De : Harry Styles
À : Ludwig Hornat
Le : 22.10, 13h53
15 heures ?

De : Ludwig Hornat
À : Harry Styles
Le : 22.10, 13h53
Ok. Où ?

J'ai l'impression qu'on planifie quelque chose d'illégal, railla Harry en lui-même, sortant de l'ascenseur.

De : Harry Styles
À : Ludwig Hornat
Le : 22.10, 13h53
Au parc, histoire d'être tranquilles.

De : Ludwig Hornat
À : Harry Styles
Le : 22.10, 13h53
À demain.

« Harry, décroche un peu, fit mine de râler Wilhelm en le voyant encore sur sa messagerie alors qu'ils étaient sur le canapé. Il s'envolera pas ton petit-copain !

- Louis a fait le premier pas ? S'enquit Liam d'un ton posé. »

Harry s'étouffa avec de l'air et pleura immédiatement de douleur - vibrations dans le crâne - en s'arrachant un peu les cheveux.

« Je ne suis pas sûr de ce que je dois comprendre, avoua Liam en fronçant les sourcils.

- On n'est pas en couple. Pas en couple du tout, chuchota Harry du bout des lèvres. Et le concert m'a achevé les tympans. Mais sinon tout va pour le mieux.

- Oh. Dommage.

- Et c'était Ludwig, à qui j'envoyais des messages, continua le plus jeune sans rebondir. Donc pas de petit-copain en vue.

- Mais Louis est mignon, tenta Niall en collant à lui.

- Il est si beau, roucoula Wilhelm en investissant l'autre côté. Et sa voix est si douce.

- Est-ce que vous êtes vraiment en train de faire ce que je pense ? Râla Harry en levant les yeux au ciel.

- Parce que tu penses, toi, maintenant ? Ironisa Wilhelm. »

Si les tympans du bouclé n'étaient pas si sensibles, ça aurait dégénéré en une course-poursuite à travers l'étage, mais comme ce n'était pas possible actuellement, Harry lui plaqua simplement sa main sur le visage pour le repousser. Will rigola dessous.

« J'ai l'impression d'être un chat à qui on dit 'Ta gueule', gloussa-t-il quand Niall releva doucement la main d'Harry. Tu trouves pas ? »

Liam pouffa.

« Jamais de la vie t'es un chat, grogna Harry, qui avait mal à la tête. Toi, t'es un chieur. »

La bouche du blond forma un O parfait.

« J'aime ton côté fatigué et blasé de la vie Haz, rappelle-moi d'organiser des concerts plus souvent.

- C'est Charlie qui fait ça.

- Tu as raison ; avec moi, ce sera concours d'hommes-orchestre. »

Harry tourna de l'œil, Wilhelm paniqua.

« Ah ben, tu l'as cassé, constata Niall. Ah non, il dort.

- Cet enfant est sensible, dit simplement le violoniste en se redressant dans le canapé. On joue ? Le temps qu'il se repose un peu. »

• § •

« DESMOND ! Est-ce que je peux dire au revoir à Bébé Harry ? »

[...]

« Oui, et même que je veux lui dire au revoir s'il te plaît s'il te plaît s'il te plaît ! »

[...]

« Il est grand ! Il a quel âge ? »

[...]

« Ce n'est plus un bébé alors, c'est un grand ! »

[...]

« Il est trop mignon... »

[...]

« Maman, est-ce que je pourrai avoir un petit frère ? »

• § •

« Et Bébé Harry , est-ce qu'il a aimé ? »

• § •

« ZAYN, AU SECOURS ! »

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