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§ Chapitre 61 §

21 octobre 2022
France

Il sembla se concentrer un instant, ferma les yeux puis les rouvrit, déterminé. Le grand écran auquel le chœur avait maintenant accès montrait parfaitement les traits de son visage, et son sourire quand il commença à chanter - c'est fut maintenant seulement qu'Harry comprit pourquoi ils avaient tous dû se faire maquiller avant le concert : l'écran uniformisait énormément les traits de Niall à cause des lumières des projecteurs, on n'aurait vu qu'une tache de peau avec des yeux s'il n'y avait pas eu cette précaution.

« You lower your hand, clarinet will play, commença-t-il en semblant s'adresser à Charlie, alors qu'une clarinette se mettait effectivement à jouer, raise it back up and it flies away. When you smile, violins will soar - Wilhelm se manifesta à son tour - When you move your legs, timpani will roar. »

En l'écoutant, Harry se dit que la voix de son ami collait bien avec les notes de la chanson - qu'il n'avait jamais entendue, mais qui avait l'air pas mal pour l'instant - sa prononciation étant vraiment impeccable quant à ce que pourraient tenter de faire tous les autres chanteurs du choeur. Niall souriait, et montrait les instruments qu'ils mentionnait dans ses paroles, complètement à l'aise.

Il est si doué, tu m'étonnes qu'il soit aussi épanoui.

Il se redressa quand la mélodie changea, devenant un peu plus, comment dire, avec du suspense ? Quelques tambours s'étaient animés à leur tour.

« I can hear it, I can hear it, I can hear it I swear, All the music you're provoking filling up the air - et vraiment, cette fois il montrait Charlie du doigt. It's giving louder, ajouta-t-il avant de reprendre très vite, soutenu par quelques violons : This is the sound of an orchestra, I can hear it playin' everywere that you are. There is a sound of everything you do, this is the sound of my love for you - il reprit une brève inspiration, et reprit en faisant une descente bien grave et riche comme une belle basse sait le faire : This is the so~und of my lu~st for you. »

Et là où Harry se serait attendu à une petite partie musicale et voix, les instruments continuèrent tous seuls, dans une mélodie très certainement plus riche que la version originale.

« Oh, c'est très différent de la vraie mais c'est tellement mieux, marmonna quelqu'un à côté de lui - c'était Marc bien sûr, il n'y avait que lui pour avoir une voix aussi grave. »

Harry fit un mouvement large pour s'écarter de lui, lui manifestant qu'il avait entendu et souhaitait une explication à ce langage peu usité chez lui.

« Désolé, souffla la basse en un rire, c'est juste que, Charlie a pour habitude de modifier un peu les musiques qu'elle travaille, pour les rendre meilleures à son oreille, même si elle le demande au compositeur original et qu'elle note sur les partitions qu'elle nous donne qu'elle a modifié quelque chose, mais d'habitude c'est pas à ce point - »

Il se coupa lui-même, écoutant Niall qui reprenait ses deux dernières phrases avant de passer au second couplet.

« You don't even know everything I hear, every love every note, every time you're near - Harry entendit les percussions de l'orchestre pour la première fois, il adora ça (le son ressemblait à un xylophone en bois, saviez-vous qu'un percussionniste possède tous les petits objets à côté de sa batterie pour faire ces sons rigolos ?). If I close my eyes, promise I can see a hundred people playing, and it's juste for me ! »

Niall fit un geste drôle, le public rit à moitié, concentré sur ce qu'il disait.

« I can hear it I can hear it I can hear it I swear, All the music you're provoking, filling up the air- It's gettin' louder ! This is the sound of an orchestra - il fit un geste large pour montrer l'assemblée sous lui, dont les notes étaient si puissantes qu'elles auraient couvert sa voix si son micro n'était pas réglé légèrement plus fort exprès ; encore une fois, Harry n'était pas sûr que ce détail soit identique dans la version officielle du chant, où les instruments avaient dû être mis beaucoup moins forts que la voix, comme souvent - I can hear playin' everywhere that you are. There is a sound for everything you do, this the sound of my love for you. This is the so~und of my lu~st for you. »

La partie instrumentale reprenait.

« À quoi ressemble le moment original alors ? S'enquit Harry près de son voisin.

- Moins bien. Beaucoup moins bien, lâcha juste Marc, attentif à ce qui se révélait à ses oreilles. »

Harry le laissa écouter, se trouvant stupide de le déconcentrer, et observa Niall. Il répétait à nouveau les deux dernières phrases du refrain, et écouta la musique qui changeait, probablement pour retrouver sa note de départ dans ce bazar. C'était un assemblage de trucs graves et de petits claquements, envoyés par un brin de batterie. Et, surprise, la partie chant de Niall était plus aiguë qu'avant, mais de toute façon c'était un baryton, alors pas de problème.

« Before you even say what I know you're gonna say : that all the sounds I hear are only in my head~ - descente de note moche aux yeux d'Harry, qui remarqua surtout que l'irlandais fixait Charlie distraitement - Come stand really close, hold me like you do, then all the music in my head you'll hear it too. This is the sound of an orchestra, »

Harry n'écoutait plus vraiment. Il réfléchissait sur le sens de ces paroles. Serrer quelqu'un contre soi pour entendre la musique se jouant en lui. Étrangement, son cerveau se perdit dans une longue réflexion intangible dont il ne tira qu'une sensation d'engourdissement lorsque le public se mit à applaudir et que Niall fit une courbette, le visage un peu rose. Il descendit de l'estrade, envoyant un petit merci dans le micro avant de partir pour de vrai. Un quatuor monta à son tour, composé de gens qu'Harry ne reconnut pas trop, hormis Marc qui, quand il vérifia le siège à côté du sien, était bien sur scène.

La vache, je ne l'ai même pas senti se lever.

La soprane du lot indiqua qu'ils allaient leur présenter Promiseland de Mika, avec quelques modifications instrumentales. Harry se souvint amèrement que par manque de temps, la menace de Charlie avait été mise à exécution : ce serait un quatuor qui l'interprèterait, et pas le chœur entier.

Promiseland - Mika
I was born in that summer when the sun didn't shine
I was given the name that doesn't feel like it's mine
Lived my life as the good boy I was told I should be
Prayed every night to a religion that was chosen for me

Sold my soult, broke my bones, tell me, what did I get? - la voix très grave de Marc prit son sens
Did my time, toed the line, ain't seen anything yet
Strike me down to the ground, you know I've seen it before
Make it hurt, I'll eat the dirt, I just don't care anymore

How could you break my heart? Already played my part
I kept my promise, man, show me the promiseland
Don't occupy my throne, give me the crown I own
Lived like you told me how, look at me now
I've got no money in my pocket
And the whole world's bringing me down

And the whole world's bringing me down

One person's lie is just another man's truth
We kept on running from the devil, but the devil was you
Every time I see the light, I'm falling deeper in debt
If I've never seen the good, how can it come to an end?

Sold my soul, broke my bones, tell me, what did I get?
Did my time, toed the line, ain't seen anything yet
Strike me down to the ground, you know I've seen it before
Make it hurt, I'll eat the dirt, I just don't care anymore

How could you break my heart? Already played my part
I kept my promise, man, show me the promiseland
Don't occupy my throne, give me the crown I own
Lived like you told me how, look at me now
I've got no money in my pocket
And the whole world's bringing me down

And the whole world's bringing me down

And the whole world's bringing me down

How could you break my heart? Already played my part
I kept my promise, man, show me the promiseland
Don't occupy my throne, give me the crown I own
Lived like you told me how, look at me now

Le public applaudit, et le quatuor descendit de l'estrade, beaucoup plus raide que Niall. Harry vit la main de l'alto trembler quand elle prit le micro.

« Merci de votre écoute, souffla-t-elle dans l'appareil, maintenant, c'est au tour d'Over my shoulder, toujours de Mika. Bonne soirée à vous. »

Quelques uns la sifflèrent, encourageants. Elle leur sourit pauvrement et s'empressa de fuir dans les coulisses avec ses camardes. Un duo vint à présent. C'étaient Arowana et Dorémi. Harry était très surpris de voir la plus jeune, qui avait encore du mal à s'exprimer et chanter avec assurance - elle le lui avait dit -, et ne cilla même pas lorsque Dorémi imita une démarche de mannequin en allant s'installer.

Cependant, Arowana n'avait pas l'air plus stressée que ça en s'installant devant son pied de micro, et fit même quelques coucous au public. La couleur bleu pâle des coutures de sa chemise ressortait particulièrement à côté du rouge flamboyant de Dorémi. Sa couleur fétiche.

La musique commença lentement, un peu comme une valse - rythme à trois temps - avec un air de clarinette. Arowana commença à chanter, seule.

Over my schoulder, version orchestrale - Mika
Over my shoulder, Running away
Feels like I'm falling
Losing my day

Harry fut surpris de la confiance que la soprane montrait, face à cette immense assemblée que dormait le public, et aussi du souffle qu'elle avait : les notes étaient longues à tenir, et elle prenait le temps de prononcer chacune d'elles. Il frissonna en entendant les premières notes aiguës arriver, qu'elle fit avec une clarté saisissante.

Cold and dry
Cold and dry

La mélodie reprit son train initial.

Fog out my daylight
Torture my night
Feels like I'm falling
Far out of sight

À nouveau les notes aiguës. Harry avait mal au cœur.

Cold, drunk
Tired, lost

Elle se recula du micro, le lâchant un peu. Sa main ne tremblait pas, et Harry se nota de la féliciter pour ça plus tard. Les instruments jouèrent doucement, d'abord, avec une douce flûte, puis augmentèrent la tension dans la mélodie, plus forts, plus soutenus aussi.

Quand Arowana s'avança à nouveau, elle n'était pas seule, Dorémi était avec elle. Dorémi et sa belle voix grave. Le chant reprit, et pourtant, la voix de l'alto était très légère, très haute. Elle ne devait pas pouvoir monter beaucoup plus. Elle avait repris la partie du début, et Arowana était maintenant un contrechant par-dessus, plus clair. L'ensemble était si doux qu'Harry se sentit s'apaiser.

Over my shoulder, Running away
F

eels like I'm falling
Losing my way

Les notes aiguës du début se chevauchaient à présent avec la seconde voix, et elles se frottaient l'une contre l'autre dans une proximité dérangeante ; Harry sentit ses cheveux se hérisser légèrement.

Cold, dry - frissoooooooooons
Cold and dry

Fog out my daylight
Torture my night
Feels like I'm falling
Far out of sight

Cold, drunk
Cold - Arowana poussa juste assez pour faire une note magnifique - and drunk

La mélodie sembla s'essouffler. Les instruments ralentirent, on sentit un flottement, puis tout repartit, fort, collant bien plus avec les paroles que les voix ne le faisaient. Mais bien vite, tout se calma à nouveau, et la note finale, haute, fit se lever le public, qui applaudissait à tout rompre. Harry en fut, et ignora délibérément ses tympans qui souffrirent du changement d'ambiance.

Les deux filles descendirent de l'estrade et disparurent comme des fantômes, et ce fut au tour de Ludwig- Wait, Ludwig ?

Harry regarda autour de lui comme si c'était une blague, mais non, le roux s'installait devant le micro et le réglait à sa hauteur. Puis il fit un signe au piano, qui commença à jouer une mélodie lente, mélancolique. En prenant son inspiration, Ludwig ferma les yeux, semblant plus sérieux à cet instant que jamais il ne l'avait paru au plus jeune.

Mr/Mme - Loïc Nottet
B

onsoir monsieur, madame,
Aujourd'hui, j'te dis tout,
J'voudrais parler en ''tu'', car je n'aime pas le ''vous''
J'trouve que ça vieillit, et moi j'veux rester p'tit
Un gamin pour la vie, sans mouchoirs ni cris

Harry écoutait et restait interdit, figé, son cerveau roulant à mille à l'heure pour comprendre où il avait déjà entendu ces accords, cette voix, et ces paroles.

Alors vas-y, j'te dis tout, sur le drame que j'vis
Un quotidien en enfer, voilà où j'suis
J'voudrais m'en aller, m'évader loin de tout
De ce monde de fous et partir je n'sais où

Il y était presque. Il fixait les yeux fermés du chanteur, qui avait l'air de connaître chaque instant de ce morceau, et ne se rendait pas compte que tout son corps était crispé.

Ce monde m'étrangle, m'écrase et me brûle
Me détruit, m'empêche de vivre dans ma bulle
Alors j'voudrais partir,
Loin de tout, juste m'enfuir,
Laisse-moi courir loin laissant c'monde à bannir

Bon sang, impossible de retrouver.

Si Dieu dit qu'le suicide est un péché alors,
Qu'il dise comment je pars, sans me faire du tort
Qu'il me transforme en c'que les médecins appellent ''fou''
Et peut-être qu'un jour j'y verrai dans le flou

Les yeux maintenant ouverts du chanteurs voyageaient distraitement sur le public, qui ne savait pas quoi faire, étonné de ce brusque revers que prenait le concert. Harry cherchait le regard de Ludwig, mais il était trop loin pour être sûr de l'avoir. Alors il regarda désespérément l'écran géant, se creusant la tête pour savoir où diable il avait entendu ça. Et au couplet d'après, Ludwig se redressa d'un coup, et sa voix partit dans une hauteur androgyne stupéfiante, criante de sincérité pourtant.

Et Harry sut où il avait entendu ça, cette fois où il avait capté une mélodie au loin, et où il avait entendu une chanson triste, si triste, qu'il en avait pleuré devant Betty. Et il devait la réentendre avec une qualité hors normes ce soir.

Alors cher monsieur D, aide-moi, aime-moi
Moi j'n'y arrive pas, dans ce monde que je vois
Dans ce monde de luttes, où l'homme n'est qu'une brute
Où l'amour n'est plus rien que querelles et disputes

Ludwig assénait les mots comme des coups de couteau, son regard si froid passant dans le grand écran. La remontée bloqua le cœur d'Harry dans sa poitrine.

J'voudrais m'écrire un monde, une planète rien qu'à moi
Une planète sur laquelle je me sentirais moi
Un renouveau sans chaînes, dépourvu de haine,
Une planète sur laquelle Tu me donnerais des ailes
Un nouvel univers, où les larmes les peines
Ne s'raient qu'un mythe, qu'une putain de légende urbaine

Et son ton sonnait si ironique.

Alors laisse-moi partir, dis-moi comment m'enfuir
Assez d'questions posées, laisse-moi j'veux tout quitter - une plainte trop simple à sentir.

Puis une redescente pour retrouver la mélodie de début.

La seule chose que j'aime dans ta création l'homme,
C'est qu'il peut rêver chaque nuit comme les mômes
Qu'on soit vieux, jeunes, vilains, gentils ou encore moches,
On a le droit d'rêver sans même rien dans les poches

Mendiant, j'implore le soir, je mendie de l'espoir,
Mais la nuit est radine, madame garde sa morphine
Parce que j'ai pas payé, ou du moins pas assez,
Né d'parents sans fortune elle me refuse la lune

Puisque certes dans ce monde, on n'peut vivre sans ces nombres
Que tes enfants ont transformé en méchants monstres
Chaque mois tu en gagnes, chaque jour tu en perds,
L'addition est sévère, j'rends la note j'quitte l'enfer

Ludwig continuait sa litanie inlassablement, le ton, les mots et le sentiment transparaissant derrière tous ces couplets donnant mal au cœur au plus jeune, qui ne voyait aucune lumière dans ce déroulement si long à supporter. Il se demandait quand ça s'arrêterait. Et il trouvait Ludwig incroyablement fort de chanter ça devant autant de gens, présentement muets, avec un aplomb pareil. Et puis la mélodie retourna dans l'aigu, et les muscles d'Harry se tendirent.

C'est vrai, j'm'avoue p't-être vaincu, j'l'avoue, j'l'assume,
La vie m'bouffe avec un sale goût d'amertume
Alors entends-moi hurler, gerber toutes mes tripes,
Dans ce son qui conte la vie d'un con pessimiste

Et j'me sens seul putain ! Personne me tient la main !
Personne avec qui partager cette gloire putain !
J'marche seul sur un chemin, qui semble sans lendemain,
J'accélère mais personne ne m'attend à la fin !

Harry aimerait tellement que le regard de Ludwig croise le sien. Qu'il l'engeule en face de n'être pas là pour lui malgré ce qu'ils ont convenu. Pas qu'il lui crache autant de choses à la figure, mais ne s'adresse même pas à lui en particulier. Qu'il soit invisible dans la masse des méchants. Qu'il n'ait pas la possibilité de s'excuser. Mais le regard du chanteur restait en voyage autour du panneau noir qu'il voyait sans doute du public, et n'avait pas le choix que de continuer, hargneux, défaitiste, perdu.

Alors chaque soir je bois, je me tronche la gueule,
Pour oublier qu'au fond, le succès, ça rend seul - dit avec un dégoût palpable.
Peu d'amis, peu de vie, j'suis enfermé sous vide,
Pleins d'ennemis, plus de sortie, Dieu j'ai besoin d'un guide !

Certains bouffons diront que j'abuse, qu'j'exagère,
Peut-être, qu'ils s'emmerdent ces cons car j'suis seul et j'galère
Dans ma tête c'est le bordel, qui a éteint la lumière,
Maman j'n'y vois plus clair, j'ai besoin qu'on m'éclaire

D'abord c'est le bonheur quand tu donnes à ton cœur
À bouffer à l'amour qui calme tes douleurs
Tu oublies ton malheur, mais au fond c'n'est qu'un leurre,
Dans cette génération d'cons remplie de menteurs

Croise mon regard croise mon regard, priait Harry en lui-même, sans que ça ne se réalise.

Et pour crier sa douleur à tout ce monde, Ludwig était encore tout seul. Et faire cette déclaration ne règlerait peut-être même pas le problème.

Une fois le cœur brisé, plus besoin d'l'appeler
La solitude débarque elle vient vite te trouver,
E

lle attend pas que tu ouvres, Non ! - Harry et ses voisins sursautèrent -, Elle entre sans frapper
Tes coups de blues sont pour elle un quatre-heures à bouffer

La mélodie se calma d'un coup, Ludwig aussi. Ce chant ne le laissait pas complètement indifférent lui non plus, il tremblait légèrement, et sa voix commençait à vaciller un peu quand il chanta doucement :

Alors toi, qui es-tu ? Au fond, le sais-tu ?
Car moi je n'sais plus qui je suis j'suis perdu
Mon ambition est grande, dure à satisfaire,
Mon bonheur a le goût d'une saveur amère

Alors Monsieur, Madame,
J'l'avoue j'suis malheureux
Mais pourtant je vis de mon rêve de morveux
Mais c'est plus fort que moi, il me manque encore ça - gros trémolo dans sa voix, il déglutit
Ça et ça là-bas, toujours plus j'suis comme ça !

Et rien qu'avec ça, la chanson partit sur un ton plus énergique, un peu plus gai peut-être - Harry ne comprenait plus rien à sa vie de toute façon.

Alors j'espère qu'un jour, je pourrai faire l'amour
À une personne sincère qui n'me jouera pas d'tour - son regard se posa sur Charlie qui les dirigeait, lui et Thomas
J'en ai vraiment assez de donner sans retour,
J'suis soulé d'm'aimer, moi sans l'âme sœur c'est lourd

Mais sachez, tout de même, que sur scène, grâce à vous,
J'ai l'impression d'être loin de ce monde de fous
Car j'écris quand j'me plante, et je ris quand je danse
Et je vis quand je chante, et pour tout ça j'te dis, merci.

Harry releva la tête. Les paroles étaient finies. Pourtant, Ludwig continuait de chanter, faisant avantage de sa voix aiguë pour lancer cent notes dans l'air, respirant peu mais clouant bien son public sur place. Il atteignit une note si haute qu'Harry ne put s'empêcher de le trouver incroyable. Et il craignait d'avoir compris que Ludwig avait écrit cette chanson seul.

Je suis désolé.

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