Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

§ Chapitre 53 §

19 octobre 2022
France

Ils la suivirent en papotant, Wilhelm leur attribuant des numéros au fur et à mesure que les équipes sortaient pour aller au gymnase.

« Mon poulain ! S'exclama-t-il en secouant les cheveux courts d'Harry quand il passa devant lui. Vous êtes l'équipe numéro douze ! Allez au gymnase, et sans courir surtout !

- Merci d'avoir organisé tout ça Wilhelm ! Lança Dimitri depuis un peu plus bas, tout sourire. C'est génial d'avoir une journée comme ça aussi bien organisée ! »

Wilhelm souffla un merci en passant son doigt sur la main du jeune homme, posée sur le bras de Serge, ses joues rosissant un peu.

« On te laisse mon chou, n'hésite pas à venir nous voir un peu plus tard, l'invita Dorémi en lui embrassant la joue bruyamment. »

Puis ils laissèrent Wilhelm faire son travail et se dirigèrent tranquillement vers le centre-ville. Harry ouvrit grand les yeux pour mémoriser le chemin qu'ils prenaient, histoire de revenir au gymnase y faire un peu de sport de temps en temps, et aussi pour enfin réussir à se repérer dans le centre - parce que pour l'instant, c'était peine perdue, ces rues qui s'entortillaient les unes aux autres lui donnaient le tournis.

« C'est là ! Lança Daphné quand ils furent face à un énorme bâtiment, haut de plusieurs étages, sobrement intitulé Gymnase sur son fronton. La salle la plus grande est probablement celle du dernier étage. Ils l'utilisent normalement pour le stockage, mais ils peuvent l'avoir vidée pour l'occasion ! »

Les propos de la jeune femme se révélèrent vrais, l'ascenseur qui devait les mener dans les étages - ascenseur vraiment énorme soit dit en passant - étant côtoyé d'une grande affiche indiquant d'appuyer sur le bouton menant au septième.

« Pourquoi est-ce que tous les bâtiments de cet endroit sont beaucoup trop grands ? Demanda Harry, désabusé.

- Pour que les handicapés deviennent hautains en société, railla Ludwig. Allez, venez. »

Il se chargea lui-même d'appuyer sur le bouton d'appel, et plusieurs équipes eurent le temps de les entourer le temps que la boîte métallique n'arrive. Malheureusement, Harry n'y connaissait personne.

« Tu crois que nous serons séparés pendant les activités ? Demanda-t-il à Dorémi, proche de lui. D'équipes en équipes je veux dire. Et qu'on sera entourés de gens qu'on connaît.

- Ne t'en fais pas pour ça mon chou, il y a toujours quelques connaissances dans les équipes qui nous entourent, le rassura l'alto. Wilhelm y veille. Le but est de se sentir soudés, et si on est largué en terre inconnue, c'est inutile. Les seuls qui prendraient leur pied seraient les extravertis, et ce n'est pas le but.

- Je ne comprends pas, marmonna Dimitri à côté d'eux.

- Comment expliquer ça, réfléchit l'alto à voix haute. Disons que tu vas en journée d'intégration, mais que tu es une gazelle, et que tous les autres sont des vaches. Est-ce que tu te sentirais à l'aise ?

- Euh, non, dit directement le jeune homme en fronçant les sourcils, Ludwig haussant l'un des siens d'une façon comique derrière Dorémi.

- Et si ton équipe entière est composée de vaches sauf toi, mais qu'il y a deux-trois gazelles comme toi dans les équipes qui sont posées proches de toi ? Continua la rousse d'un air imperturbable.

- C'est plus rassurant, acquiesça Dimitri naïvement. Et donc dans la vraie vie ?

- Les équipes ne sont pas composées au hasard, révéla Dorémi sur le ton du secret. Will nous observe quand il nous croise, et il fait les équipes en fonction. Il va mettre ensemble des gens qui prennent leurs racines dans les mêmes valeurs, ou des groupes de potes similaires, tu vois ? Pour que personne ne se sente étranger à son groupe, et que tout le monde passe une bonne journée.

- Il est très attentionné, sourit Dimitri, déclenchant automatiquement les sourires de tous les autres occupants de l'ascenseur. Je l'aime bien.

- Y a-t-il seulement une personne que tu n'aimes pas ? Lui demanda Serge avec un regard mi-interrogateur, mi-attendri.

- Oh, je ne sais pas, répondit l'aveugle, léger. L'ascenseur va s'ouvrir, attention aux portes. »

Effectivement, les portes coulissèrent quelques secondes plus tard.

« Wouah, comment tu as fait ça ? Demanda Daphné, ébahie.

- Je... J'ai entendu les vérins qui montaient l'ascenseur s'arrêter ? Bafouilla Dimitri en rougissant. Ça fait un coui-coui pénible, alors je l'entends quand il s'arrête... »

Sylvia glissa son regard auprès d'Harry, mais il haussa les épaules.

« Je porte mes protections, se justifia-t-il en se retrouvant lui-même étonné de n'avoir pas remarqué ce bruit, qu'il captait d'habitude tout le temps.

- Par ici par ici, lança la voix de Charlie par-dessus le brouhaha ambiant du septième étage. »

Étonnamment, tout le monde se tut tout de suite.

« Tout le monde n'est pas encore là, et ils vont mettre du temps à arriver, donc installez-vous là où vos numéros d'équipes ont été placés et patientez silencieusement s'il vous plaît, lança-t-elle par-dessus les têtes, hissée sur une estrade sans doute normalement utilisée pour du fitness. Je ne veux pas gérer une troupe de collégiens insupportables, alors faites taire vos voisins si vous les voyez commencer à hausser le ton. Merci bien. Des feuilles ont été distribuées sur vos emplacements d'équipes, lisez-les, elles contiennent le déroulé de la journée en détail. Bye. »

Puis elle descendit de l'estrade, et chaque équipe se dirigea lentement vers son carré, l'équipe douze se retrouvant plutôt proche de l'estrade, juste assez pour tout voir dessus sans l'avoir devant le nez.

« Prenez vos feuilles, chuchota Sylvia en prenant le petit paquet posé à côté du numéro douze scotché par terre pour les distribuer. Tiens Dimitri, la tienne est en Braille, lui adressa-t-elle en découvrant la feuille poinçonnée placée sous les autres.

- Merci Sylvia, gazouilla-t-il en saisissant la feuille, pliée en deux et se révélant être deux fois plus grande que les feuilles de ses coéquipiers. Ouah, elle a fait les choses bien, s'étonna-t-il en passant son doigt sur les points.

- Comment ça ? S'intéressa Harry en se penchant sur la feuille, à ses yeux incompréhensible.

- Elle a... comment dire... bien espacé les lettres ? Hasarda l'aveugle en penchant la tête, lisant toujours du bout de l'index. Je ne suis pas aveugle de naissance, alors l'écriture trop tassée, j'ai du mal, mais elle a suffisamment espacé les lettres pour que je puisse comprendre.

- Tu le lui avais déjà dit ? Demanda Ludwig en s'approchant des deux garçons.

- Non, on ne se connaît pas, haussa-t-il les épaules, désinvolte. Elle a sans doute fait ça pour tout le monde. »

Harry se reconcentra sur sa propre feuille, découvrant que les récréations seraient en fait les moments de changements de lieu, que le goûter était prévu dans le grand hall à la fin de la journée, où serait le déjeuner... Les lieux n'étaient cependant pas indiqués et les activités qu'ils allaient faire non plus. Des numéros de contacts d'urgence étaient affichés en bas de la feuille dans un encadré rouge.

« Harry, est-ce que la taille de cette salle te convient ? S'intéressa Dorémi quand il releva la tête de sa feuille.

- Ah, je n'ai pas fait gaf- »

Sa voix mourut littéralement dans sa gorge quand il tourna la tête, remarquant la taille juste démentielle de l'endroit, où les gens les plus éloignés n'avaient même pas de visage.

« Tu connais la taille... longueur de... Murmura-t-il à son amie, qui se moquait discrètement de sa mâchoire tombante.

- Je crois avoir vu quelque part que ça se compte en centaines de mètres, mais je ne saurais te dire combien, hésita-t-elle, cherchant à le visualiser en se redressant. De toute façon, cet entrepôt est bien trop grand pour nous contenir tous, c'est juste histoire de nous réunir quelque part.

- Je continue à croire que ce campus a eu les yeux plus gros que le ventre, marmonna Harry en regardant leur modeste terrain, plutôt large en vérité, qui se résultait à un rectangle de six mètres sur trois. On doit s'asseoir sur les poufs vous pensez ? Demanda-t-il auprès de ses nouveaux amis en faisant référence au tas de poufs vautrés dans l'un des coins de leur territoire.

- Je sais pas, pourquoi pas, s'activa Daphné en commençant à les ramasser pour les positionner en cercle. Au pire on les remettra rapidement. »

Le garçon l'aida à rendre leur petit coin confortable, puis observa discrètement Serge guider Dimitri avec une délicatesse adorable jusqu'au pouf à côté du sien.

« Ils vont mettre combien de temps à tous arriver vous pensez ? Lança Sylvia à voix basse pour ne pas perturber le silence de la salle, où la voix de Charlie se faisait régulièrement entendre pour signaler aux nouveaux venus de se taire. J'ai du mal à savoir s'il en manque encore beaucoup.

- De toute façon, tant que les deux rangs devant nous ne sont pas pleins, on ne peut pas dire que toutes les équipes sont là, railla gentiment Ludwig depuis son fauteuil improvisé. En toute honnêteté, je dirais un quart d'heure, voire une demi-heure s'ils vont lentement, répondit-il après un échange de regards houleux entre lui et Monika. »

Quelques discussions calmes débutèrent entre les étudiants contents d'être là, mais Harry remarqua que Monika restait dans son coin et ne prenait pas part aux conversations autour d'elle. Elle était dans le pouf le plus reculé de ceux des autres et regardait ailleurs, semblant chercher quelqu'un.

« Ça va ? Lui lança Harry en s'approchant doucement d'elle après s'être levé. Tu as l'air ailleurs.

- Oui, ça va, c'est juste... je suis un peu fatiguée, murmura la jeune femme en tournant son regard gris vers lui. »

Et en effet, ses cernes étaient profondes. Harry hocha la tête avant de rapprocher son pouf du sien, histoire de s'asseoir.

« Tu es ami avec Betty toi, non ? Lui demanda Monika une fois qu'il fut à l'aise.

- Oui, acquiesça le garçon en observant sa vis-à-vis. J'ai vu que vous vous êtes rapprochées, dernièrement ?

- C'est plutôt elle qui s'est rapprochée, marmonna la jeune femme en regardant ailleurs. Elle me suit partout. Mais bizarrement, elle n'est pas désagréable.

- C'est Betty, dit simplement le plus jeune en haussant les épaules.

- C'est ça, conclut Monika en soufflant un sourire. »

Cependant, quelque chose semblait la contrarier.

« Est-ce qu'elle t'a... Parlé de moi ? Tenta-t-elle après une minute de cogitation.

- Disons qu'elle a voulu, mais qu'elle a préféré te demander la permission avant, donc pour l'instant je ne sais rien de toi, avoua Harry avec un faible sourire. Ça te dérangerait ?

- Je ne sais pas... »

Son murmure se perdit en une observation profonde des traits de son visage, et le plus jeune, gêné, détourna le regard. Il vit ainsi que beaucoup plus de groupes se trouvaient dans la salle qu'à leur arrivée, et qu'il n'en manquait plus que quelques uns. Il valida mentalement ce qu'avait dit Dorémi à propos des vaches et des gazelles, en repérant Clotaire et Betty, justement, dans un groupe voisin, ainsi que Lucas et Olive, et Julien, aussi. Ce dernier lui adressa un sourire lumineux et s'approcha de la frontière entre leurs deux territoires - séparés par un couloir d'un mètre cinquante de large à peu près - pour lui parler.

« Comment ça va ? Commença directement le ténor en s'asseyant sur un pouf non loin de là. On ne s'est pas parlé depuis un moment, non ?

- Eh bien, je suis un peu occupé en ce moment, s'excusa le garçon en se grattant la nuque. J'ai l'impression que des mois viennent de s'écouler depuis la rentrée, c'est fou.

- C'est toujours ça en début d'année, sourit le roux, ses taches de rousseur illuminant son visage détendu. Tecko est tombé malade cette semaine d'ailleurs, alors il restera chez moi.

- Il va bien ? S'inquiéta tout de suite le plus jeune en pensant au pauvre chien. C'est pas grave ?

- Non, non, t'inquiète, il s'est gamellé dans le parc et ses pattes sont pas mal griffées, ça l'a rendu patraque et maintenant il doit éviter d'aller gambader dans l'herbe, alors...

- Tu l'embrasseras de ma part, demanda Harry à demi-mot en tournant la tête vers son équipe, croisant les regards perturbants de Monika et Ludwig réunis, et retournant ainsi bien vite sa tête vers Julien, qui n'avait pas remarqué sa situation.

- D'ailleurs, je crois que tu traînes pas mal avec Betty depuis que je vous ai présentés l'un à l'autre ? S'intéressa le jeune homme en paraissant un peu contrarié.

- Hm ? Oui ? »

En voyant les sourcils de Julien hésiter, ceux d'Harry se froncèrent.

« Ça fait un moment que je ne l'ai pas vue, et je me demandais si... le problème viendrait pas de moi ? Avoua le roux en triturant ses doigts sur ses cuisses, les yeux rivés dessus.

- Oh non, non pas du tout ! S'exclama Harry immédiatement. »

Il se mordit la langue avant de dire une bêtise - du type ' elle ne traîne pas avec moi non plus mais tranquille elle a sans doute d'autres amis', les autres amis en question ne se trouvant être que Monika. Il coula d'ailleurs un regard vers elle, qui le regardait déjà, mais ses iris ne lui transmirent rien.

« On bosse beaucoup, pour être honnête, alors on n'a pas vraiment le temps de se voir nous-mêmes, expliqua-t-il tant bien que mal, essayant de se dire qu'il ne mentait qu'à moitié. Mais après la période stressante, genre pour les vacances, tu pourras évidemment la recontacter pour que vous vous voyiez. Elle n'a aucun problème avec toi, c'est juste... Elle est occupée. Avec les études. Tout ça. »

Ça fait beaucoup trop de justification, imbécile, se morigéna-t-il en fermant son clapet.

Cependant, Julien ne remit pas ses dires en doute, et acquiesça.

« Merci, tu me délivres d'un poids, lui sourit-il avec soulagement. Je pensais vraiment qu'elle ne voulait plus me voir.

- Tu n'as rien à craindre là-dessus, je t'assure, lui sourit le plus jeune en retour.

- MESDAMES ET MESSIEURS ! Hurla la voix de Wilhelm tout à coup. »

Harry eut un violent sursaut et se retourna vers l'estrade, à présent habitée par un violoniste aux mains vidées de ses feuilles d'appel, mais avec à ses pieds un minuteur énorme. Il tenait son haut-parleur à bout de bras pour faire des signes aux étudiants les plus lointains.

« Je vous invite à vous rassembler et m'écouter, commença le jeune homme dans son engin. Vous rassembler dans votre zone d'équipe, hein, ajouta-t-il pour éclaircir son propos. Genre là, Harry, tu t'éloignes de Julien. Vous êtes pas dans la même équipe. Zou. »

Harry s'exécuta, amusé, l'attention de son ami étant déjà occupée sur autre chose.

« Donc, pour la faire courte, et concise aussi on espère, toutes les demi-heures on va avoir une activité à faire, et chaque salle a son thème : ici ça va être les aveugles. Que tous les aveugles de chaque équipe se lèvent s'il vous plaît. Ceux qui ont du mal à l'assumer, vous pouvez rester assis. »

Étonnamment, au moins une personne par équipe se leva, Dimitri n'hésitant pas un instant à s'exécuter.

« Déjà, je pense qu'on peut les applaudir pour le courage dont ils font preuve, mais sans crier s'il vous plaît- »

Trop tard, les étudiants hurlaient en faisant autant de bruit que possible. Wilhelm, dépassé et complètement impuissant, fit appel à Charlie, qui fit taire tout le monde avec un geste magique de son invention.

« Bande de gorets, je disais ça pour les encourager, pas pour leur foutre la trouille, râla le blond sous les rires de ses spectateurs. Du coup, identifiez la personne debout parmi vous, c'est elle qui vous guidera tant qu'on sera dans ce gymnase. »

Dimitri rougit sous le poids de cette responsabilité, ses doigts se tortillant nerveusement au bout de ses bras.

« La première activité qu'on va faire est le colin-maillard, commença Wilhelm en regardant une petite liste qu'il avait tirée de sa poche. Pour cette activité, et toutes les autres tant qu'on sera dans cette salle, vous trouverez votre matériel dans les poufs sur lesquels vous êtes assis. Pour l'instant, écoutez-moi, et vous sortirez ce dont vous aurez besoin après, soupira-t-il en voyant déjà certains groupes se remettre à chahuter. À tour de rôle, chacun va être le chercheur, et les autres devront l'éviter en silence, tout en restant dans la limite de la zone qui vous a été donnée. N'allez pas en-dehors des limites de votre terrain, c'est de la triche, et si vous voyez le chercheur en sortir parce qu'il ne la voit pas, alertez-le gentiment. Dernière règle, ajouta-t-il par-dessus les voix qui commençaient à parler, le jeu se déroule dans un silence complet, pour faciliter la tâche au chercheur ! Le but de ce jeu est de se concentrer sur l'ouïe et le repère dans l'espace, tout comme quelqu'un d'aveugle doit le faire au quotidien. Alors si vous en entendez qui font du bruit, dites-vous que ce ne sont pas des exemples à suivre. Sur ce, vous pouvez sortir vos foulards de vos poufs, laissez le reste à l'intérieur pour ne pas vous encombrer pour rien ! Le jeu commence dans cinq minutes ! »

Le brouhaha reprit immédiatement, chacun se levant pour chercher une ouverture dans son pouf si confortable et en dénicher un foulard. Harry fut le premier à tenir le sien, d'un rose bonbon criard. Dorémi le suivit bientôt avec un foulard orange, Sylvia un violet, Ludwig un blanc, Monika un bleu, Serge un Marron, Dimitri un vert, et Daphné un jaune. En prenant lesdits foulards, chacun avait remarqué les différents objets cachés dans la mousse de son pouf, mais ne voulant pas se gâcher la surprise, aucun mot ne fut échangé à ce sujet.

« Les cinq minutes se sont écoulées ! Clama Wilhelm dans son haut-parleur quand l'énorme minuteur à ses pieds arriva à zéro. J'estime, en vous voyant et en comptant sur votre capacité à faire les choses et vous entraider, que chacun a son foulard. Les déjà aveugles, vous n'en aurez pas besoin, alors vous pouvez le nouer autour de votre taille ou l'arranger sur votre tête, mais les autres, gardez-le bien en main, car toutes les trois minutes, on change de chercheur, et il ne faudra pas traîner sur le changement de rôle. Tant que les trois minutes de la partie ne sont pas terminées, les déjà trouvés ne bougent plus de leur position et attendent que tout le monde soit trouvé, et si tout le monde est trouvé avant la fin du temps imparti, eh bien on recommence avec le même chercheur. Des questions ? »

Aucune main ne se leva, signe que c'était pas trop mal expliqué.

« Parfait, alors je laisse les voyants mettre les poufs dans le couloir qui vous sépare des autres zones, et le non voyant de l'équipe, celui qui a été désigné s'il y en a plusieurs, se placer au centre. Un camarade peut l'aider pour cette tâche. »

Une petite minute fut nécessaire pour que tout soit exécuté.

« Parfait, alors je veux un silence complet, j'ai un truc pour mesurer les décibels et croyez-moi que Charlie sait s'en servir ! Le jeu commence dans trois, deux, un... »

Le jeune homme fit planer un peu de suspense pour le fun, puis lâcha dans le haut-parleur :

« Cherchez. »

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro