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§ Chapitre 50 §

18 octobre 2022
France

« Réunion du chœur et de l'orchestre tout de suite sans discussion ni délai, lut Liam sur son ordinateur, qui avait accès à toutes les conversations officielles de l'application du campus, dont celles des activités musicales.

- Cher compère, le devoir nous appelle ! Claironna le tourneur de pages et violoniste en prenant la main d'Harry, commençant déjà à s'aventurer dans l'escalier. Je rentrerai après toi Liaminou, tu pourras te coucher avant que je n'arrive.

- C'est noté, dit Liam sans plus s'occuper de leur présence, concentré sur son clavier. 

- Quant à nous jeune prodige, nous allons courir jusqu'à la Charlie's House pour ne pas courroucer la cheffe suprême de par notre retard, et répéter l'entièreté du programme de vendredi pour qu'il n'y ait aucune erreur. Vois ça comme une réunion aux détails géante, où Charlie est anarchique et où ceux qui font des erreurs se font atomiser, souffla Wilhelm en atteignant déjà le palier du premier étage, semant presque son cadet, qui avait du mal à le suivre et l'écouter en même temps.

- On était pas censés faire cette répétition-là demain soir ? Demanda Harry, perdu et haletant en arrivant au rez-de-chaussée.

- Si, mais Charlie stresse aussi, visiblement, pouffa Wilhelm en faisant une pause au milieu du hall géant, marchant tranquillement vers la porte de sortie, où on voyait les arbres s'agiter doucement sous le gentil vent d'octobre. Il lui arrive de rajouter des répétitions comme ça à l'improviste quand elle n'est pas sûre qu'on soit au point, et elle a sans doute prévu le coup par rapport à demain, où tout le monde sera bien trop crevé des activités pour chanter à vingt-deux heures comme d'habitude.

- Tu savais qu'elle ferait ça ? Demanda Harry.

- Disons que ce n'est pas la première fois qu'elle le fait. Alors je m'y attendais.

- Ok. Et, pour ce que tu as dit à Liam... »

Le violoniste comprit directement sa question, et sourit.

« Tu n'es pas sans savoir que Liam et moi habitons au même étage.

- Hm.

- Eh bien, certains soirs, je vais chez lui ou lui vient chez moi pour qu'on partage un moment ensemble, hors travail de masters. Et le mardi, je viens chez lui pour jouer aux Sims. Donc je l'ai prévenu que le programme serait un peu changé. »

Harry eut sans doute une réaction bizarre en apprenant que jouer aux Sims pouvait se faire autrement que seul, mais le master ne fit que sourire avant de se redresser en passant la porte menant à l'extérieur de l'administration, les faibles bourrasques d'octobre agitant ses mèches blondes.

« Mais trêve de bavardages, le devoir nous appelle toujours ! Clama-t-il en lançant un poing en l'air. Simplement, il faut que chacun ait ses partitions pour assister à la réunion aux détails suprême. Sinon, Charlie ne laisse pas entrer.

- C'est pas très sympa, souffla Harry sans s'en rendre compte.

- Certes, mais elle nous appelle pour répéter, or qui peut répéter sans son matériel ? Elle a besoin de personnel compétent, expliqua le blond en haussant les épaules. Donc je disais, reprit-il autrement, il faut que nous allions chercher nos partitions dans nos domaines respectifs, et comme nos logements sont aux deux opposés de la Charlie's House qui est au centre, je te propose de faire la course pour celui qui sera arrivé là-bas le premier. Celui qui a gagné sera désigné par celui qui aura touché la tête de Charlie le premier. Prêt ?

- Attends, comment ç- »

Wilhelm avait déjà filé.

• § •

Le voyage d'Harry entre son appartement et la Charlie's House s'était fait à larges foulées sans grande encombre, mis à part le fait qu'il ne savait pas où aller dans le gigantesque bâtiment : devait-il aller au dernier étage, où se trouvaient sans doute tous les membres de l'orchestre et du chœur réunis, ou dans la salle habituelle de tutti ? Pris entre deux feux, il s'arrêta devant l'ascenseur, l'attendant, seul, en en profitant pour reprendre un petit peu sa respiration, qui s'était effilochée depuis la seconde moitié du trajet.

Jusqu'à ce qu'il entende un bruit de cavalcade derrière lui, qui n'était autre que le son délicat des semelles de son concurrent, essoufflé, qui posa une main sur la porte de l'ascenseur pour s'y appuyer, en peine avec son système respiratoire.

« Je crois qu'on peut dire que nous sommes ex-æquo, haleta-t-il en crachant ses - son - poumons, sortant un inhalateur de sa poche pour en inspirer une violente bouffée.

- Ça va ? S'inquiéta bêtement Harry en se penchant sur lui, le rattrapant quand la porte de l'ascenseur s'ouvrit sous sa main et qu'il faillit tomber.

- On va imaginer que oui, grimaça le blond en se tenant la poitrine, entrant dans la cage de fer, appuyant au passage sur le bouton du douzième étage. Rappelle-moi de ne pas te défier à la course la prochaine fois, mon plastron me fait un mal de chien, haleta-t-il en se penchant en avant, faisant remarquer à Harry la housse particulière de son violon dans son dos.

- Tu cours vite, déclara simplement Harry en souriant. Pour un handicapé. »

Les yeux et la bouche de Wilhelm s'ouvrirent si grand que le plus jeune ne put retenir un rire.

« PARDON ? Hurla-t-il presque avant de tousser comme un dingue sous sa brusque prise d'air. Arg. Connard.

- Mais je t'en prie, dit Harry d'un ton courtois, regardant les portes se rouvrir. Nous sommes arrivés.

- Merci, je suis pas aveugle, râla Wilhelm en s'avançant dans l'antichambre sombre qui menait à la salle la plus grande du bâtiment. Bon, à partir de là, commanda-t-il d'un ton beaucoup plus sérieux, tu vas aller t'asseoir à côté de ta voix, parce que je pense qu'ils ont déjà commencé. Et surtout tu ne fais pas de bruit.

- Compris, chef, acquiesça Harry en appuyant sur le bouton noir de son bippeur pour annoncer à Charlie qu'il était là, vite suivi de Wilhelm.

- Entrez, cria aussitôt Thomas à leur encontre. »

Harry attendit que Wilhelm ouvre le battant épais à sa place, et eut un temps d'arrêt en voyant tout ce qui se trouvait dans l'immense salle. Vide, elle faisait penser à un désert, mais pleine, elle avait l'air encore trop grande pour tout ce monde - et pourtant qu'est-ce qu'il y en avait, du monde. L'ensemble des instruments de l'orchestre était là, maniés par des gens qu'il n'avait jamais vus ou alors qu'entraperçus au détour d'un couloir. L'entièreté des instruments devait probablement contenir une centaine de personnes, de tous âges, et sans doute de tous métiers, même si nombre chaises étaient encore dénuées de propriétaires, faute à l'indication un peu tardive de la répétition sans doute.

Les joueurs d'orchestre se situaient présentement dos à lui, tous tournés vers Charlie qui était montée sur une petite estrade, son pupitre habituel placé devant elle, une petite baguette blanche dans sa main droite et les choristes à sa gauche, donc à la droite d'Harry puisqu'il faisait face à la cheffe de chœur, même si une marée entière de cordes et cuivres en tous genres les séparaient.

« On est d'accord qu'il ne bouge pas ? Lança Charlie à Thomas, sur sa droite, récemment rejoint par Wilhelm, à propos d'Harry.

- Oui, il observe, répondit le pianiste en faisant des signes à Harry pour qu'il aille s'installer à sa place sans plus tarder. »

Heureusement doté d'un instinct de survie conséquent, il se dépêcha d'aller s'installer sur la chaise qui l'attendait près de Niall. Celui-ci n'avait pas la permission de parler, mais lui jeta un regard mi-amusé, mi-désespéré. Le plus jeune haussa des épaules en retour, désignant leurs inhabituels compagnons de répétition proprement impressionnants. Il chercha Wilhelm et son violon du regard, et les remarqua à côté de Thomas, sur une chaise à l'écart du reste de l'orchestre.

« Bien, après ce petit intermède, nous allons reprendre où on en était, invita Charlie d'un sourire bizarre à l'encontre de ses spectateurs. Je disais que cet après-midi, nous allons répéter les chants et pièces que vous avez en commun, entre chœur et orchestre, précisa-t-elle pour les plus jeunes sans doute. On en a donc deux à répéter, Jubilate Deo etTu sei la mia vita. Est-ce que tout le monde a eu le temps de réviser ses partitions chez les instruments ? »

Un murmure approbateur parcourut les jeunes gens.

« Je sais que tout le monde ne va pas participer aux deux chants qu'on va travailler maintenant, mais restez quand même, au pire écoutez, parce que je ne veux pas avoir à aller en chercher certains qui seraient partis se balader. On répétera sans le chœur tout à l'heure, et j'encourage les choristes à travailler les chants où ils ont des difficultés tous seuls, parce que le temps nous est compté, ordonna la cheffe de chœur à demi-mot en tournant ses pages sur son pupitre. Sur ce, commençons, invita-t-elle en tapotant brièvement sa baguette sur son pupitre. Et avant que je n'oublie, le chœur, on conserve la même gestuelle que d'habitude pour les parties en chœur uniquement, mais quand j'ai et l'orchestre et le chœur, mes signes seront beaucoup plus exacerbés si je peux le dire comme ça. Ce n'est pas une raison néanmoins pour être moins attentifs et ne pas partir une fois revenus en chœur seul, dit-elle plus fort. Et les instruments de l'orchestre ont été rajoutés aux partitions originales, donc ne les cherchez pas sur je ne sais quelle application de musique. »

Elle laissa à peine le temps aux plus jeunes d'intégrer les information que Wilhelm, debout à côté de Charlie et faisant quelque peu face aux choristes, dut partir dans un solo pour débuter Tu sei la mia vita, accompagné bien vite par d'autres cordes en fond pour former les accords marqués sur la partition.

Harry avait su en questionnant Niall que le chant original était fait pour être joué à l'orgue, mais que le changement qu'avait opéré Charlie ne dénaturait pas du tout la musique ; ça l'embellissait même, parce que selon l'irlandais, ''l'orgue c'était un peu lourdaud''. Et, si Charlie n'avait pas choisi de mettre un orchestre et un chœur de cordes entier à la place de l'orgue, Harry n'aurait pas pu voir le visage de Wilhelm, en train de jouer, concentré sur sa partition, son air sérieux le rendant sacrément beau-gosse.

Cette pensée lui remémora sa discussion avec Jehanne la dernière fois qu'il l'avait vue, et il la chercha dans la foule d'étudiants, la trouvant avec sa flûte traversière auprès de ses comparses. Elle lui fit un petit geste de la main en remarquant qu'il la regardait, et il dut ensuite se reconcentrer, le chœur devant entrer en scène pour l'unisson du premier couplet.

D'une certaine manière, avoir l'orchestre derrière soi était une véritable expérience qui aidait les chanteurs à être bien dans le rythme et dans les paroles, même s'ils devaient s'assurer de chanter bien fort pour se faire entendre. Et, Harry le vit tout de suite, Wilhelm et son solo n'étaient pas la seule chose qui le fascinaient : Charlie dirigeant actuellement une dizaine de voix et instruments mélangés avait quelque chose de magique.

Elle dansait presque, ses longs cheveux suivant ses mouvements dans son dos, ses bras s'agitant avec précision et calme malgré le caractère vif de la chanson, des petites moues marquant ses lèvres quand elle entendait quelque chose d'insatisfaisant peut-être, qui pouvait savoir. Son pied tapait régulièrement sur le sol pour indiquer la pulsation, et elle s'élançait sur les accents de la chanson avec une telle vigueur qu'Harry en eut le sentiment, elle était faite pour ça. Diriger un chœur et un orchestre en même temps, même si certes ce n'était pas possible d'implanter l'ensemble des instruments sur un chant, relevait du miracle si on considérait sa cécité, et le fait qu'elle doive écrire elle-même chaque partie instrumentale.

Elle les stoppa à la fin du second couplet, respirant un peu plus fort qu'avant à cause de tous ses mouvements.

« Alors déjà ça... Commença-t-elle avant de se stopper complètement, arrêtant même de respirer. »

Elle resta immobile un moment, assez pour qu'Harry se mette à craindre un AVC et regarde Niall d'un air inquiet, même si l'irlandais lui mimait l'apaisement. Tous les instruments et choristes avaient cessé de bouger aussi, l'autorité de la cheffe de chœur se ressentant tout particulièrement dans l'air.

Enfin, après ce qui parut être des siècles à Harry, elle prit une immense inspiration et, immobile, débita toutes sortes de noms à une vitesse phénoménale pour en dire ce qu'ils avaient fait de mauvais. Et il y en avait tellement qu'Harry, qui haussait un peu plus les sourcils à chaque seconde, ne put plus les lever qu'elle n'avait toujours pas terminé.

Le chœur ne fut pas trop cité, les choristes s'étant tout particulièrement concentrés pour s'appliquer sur les passages sur lesquels Charlie les avait déjà réprimandés dans le passé. Les instruments en prirent par contre pour leur grade, chacun recevant au moins une remarque sur la manière de jouer, les notes fausses, les pâtés, le rythme pas respecté, les altérations ignorées, les départs moches, et encore d'autres qu'Harry était incapable de comprendre.

« Vous voulez qu'on refasse ? Demanda-t-elle après que chacun eut pu noter ce qui n'allait pas. Pour s'améliorer.

- Je pense que c'est bon, il ne faut pas que tu te fatigues, lui dit gentiment Thomas en dissuadant les musiciens de redemander du regard. S'ils ont un problème, qu'ils le notent quelque part, et qu'ils aillent voir l'instrument avec lequel ils n'arrivent pas à se coordonner, mais hors répétition.

- Alors d'accord, accepta Charlie en courbant légèrement les épaules. Appliquez-vous s'il vous plait, dit-elle ensuite aux étudiants en face d'elle. On aborde le moment chiant pour tout le monde à partir du troisième couplet, alors je vais ralentir un peu, histoire de tous vous entendre, et que vous puissiez vous adapter sans soucis. Quelqu'un a une question, avant qu'on s'y mette ? »

Une note traversa l'air, et c'était apparemment Jehanne qui avait appuyé sur son bippeur.

« Jehanne ? Confirma Charlie en levant la tête vers elle.

- Sur la fin de la mesure cinquante-quatre jusqu'à la mesure soixante-et-un, on commence le legato* à partir de quand ? Tu nous avais dit qu'on devait en faire un mais tu n'as pas dit où.

- Hmm, je crois que c'est sur l'arrivée du chœur, au moment du forte. Tu vois ?

- Oui, merci, sourit la flûtiste après quelques secondes de recherche sur sa feuille, corrigeant tout de suite ses notations - suivie d'une bonne partie des instruments en vérité. »

Ce constat - le son des crayons de papier grattant les fibres et des corps qui se redressaient pour écrire proprement ne se révélant pas être d'une incroyable discrétion - fit ricaner Charlie.

« Si vous avez une question vous devez demander, les couards, et pas attendre qu'une bonne âme se dévoue, les réprimanda-t-elle gentiment en caressant son pupitre du bout des doigts, appuyée dessus. On peut repartir cette fois ?

- Non, attends, supplia presque une soprane en appuyant sur son bippeur en même temps. Pour le contrechant de la fin, à quoi on peut savoir qu'on doit partir ?

- Veuillez décliner votre identité au sein du chœur et l'endroit précis qui vous pose problème, ironisa la jeune femme en dodelinant de la tête.

- Euh, pardon, c'est- je suis soprane un*, et c'est à la toute fin, sur le couplet en anglais, bafouilla la jeune chanteuse, apparemment pas habituée à parler à une personnalité telle que Charlie, qui sourit davantage.

- Je sais que le dernier couplet est en anglais, chérie, mais quelle est la mesure qui t'embête ? Demanda-t-elle tout doucement, sa voix rocailleuse semblant bien plus douce ainsi. Les chiffres sont en haut à gauche du système. »

La jeune fille rougit de se sentir sous l'attention de tout le monde, mais baissa les yeux sur sa partition et murmura un faible ''mesure soixante-seize''.

« Ah, donc là, répondit Charlie immédiatement comme si elle avait compris ce qui gênait la jeune fille depuis le début, le départ est un peu difficile, tu peux t'aider de la voix de soprane deux pour partir, tu vois, au moment où il disent ''Make us all'', juste après le 'all' tu pars. Ou alors, si tu es plus à l'aise comme ça, tu pars juste après les basses, quand ils disent 'of', dans la même mesure. En gros, ça donne soit 'Make us all- Make us all God messengers of love' ou alors 'Make us all God messengers of- Make us all God messengers of love', mima-t-elle en parlant, avec Thomas qui jouait les voix dont Charlie parlait. Cette réponse te convient ?

- Je... Oui... Rougit la jeune fille en mettant son nez entre ses feuille. Toi tu aurais pris quoi comme point de repère ? Murmura-t-elle petitement, timide. »

Charlie sourit.

« Les basses, je les entends mieux. Mais tu dois faire ça par rapport à tes oreilles, pas les miennes. Et fais attention sur cette montée d'ailleurs, toi et les autres sopranes un, quand vous faites ce contrechant, on a l'impression que vous vomissez vos mots. C'est un chant très joli, mais si vous dégueulez sur les notes aiguës on y est moins. Appliquez-vous, je ne veux pas avoir à vous reprendre dessus, murmura-t-elle en levant ses mains, indiquant la reprise de la musique. Plus de questions ? »

Le silence dura une seconde ou deux, puis elle sourit franchement.

« Alors on y va. »

• § •

« DESMOND ! Est-ce que je peux dire au revoir à Bébé Harry ? »

[...]

« Oui, et même que je veux lui dire au revoir s'il te plaît s'il te plaît s'il te plaît ! »

[...]

« Il est grand ! Il a quel âge ? »

[...]

« Ce n'est plus un bébé alors, c'est un grand ! »

[...]

« Il est trop mignon... »

[...]

« Maman, est-ce que je pourrai avoir un petit frère ? »

• § •

« Et Bébé Harry , est-ce qu'il a aimé ? »

• § •

« ZAYN, AU SECOURS ! »

• § •

Lexique

Legato
Dans la musique, il y a des nuances comme piano, forte ou mezzo forte, mezzo piano... D'autres altérations sont marquées sur la partition d'une autre manière - l'auteure ne sait pas exactement comment elles s'appellent, mais elle peut assurer que c'est important - ; le mot legato ne veut pas dire qu'on chante plus fort, mais qu'on s'assure de 'lier' le son, comme s'il était fait d'un seul trait, donc on coupe le moins possible pour respirer, sans ralentir néanmoins. L'inverse du legato est le staccato, où on doit s'assurer de plutôt hacher le son en des syllabes plus distinctes. Et il y en a bien sûr plein d'autres (Allegro, Dolce,etc), mais elles ne risquent pas de figurer dans cet ouvrage alors pas la peine d'en parler.

Soprane un, soprane deux
Manière de désigner les divisions dans une seule voix. Dans beaucoup de chants, il y a plus que deux ou quatre voix ; il peut y en avoir cinq, comme c'est le cas de Tu sei la mia vita, six, sept, huit, voire neuf et plus - le miserere d'Allegri en comporte neuf. Et dans ces cas là, les voix où on a plusieurs parties différentes de basse, alto, etc, les chanteurs choisissent s'ils chantent telle ou telle partie, et ils sont appelés [nom de la voix] un, pour la version plus aiguë, et d'autres chiffres en dessous pour nommer la partie secondaire plus basse, type ici soprane deux - c'est un peu galère à expliquer, mais on peut parler de plusieurs étages dans une même voix, où les chanteurs choisissent s'ils veulent chanter l'étage aigu de leur voix, ou l'étage grave.
Au total, les divisions s'ajoutent de cette manière : Chœur -> sopranes -> sopranes un ou deux

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